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Hier soir, un jeune érythréen rentre au lieu de distribution des repas d’une tentative de passage. Pris par la police, il a été frappé. Il peut à peine ouvrir l’oeil gauche, sa paupière saigne, il a du mal à tenir debout.

Les pompiers sont appelés. Dix minutes après leur départ arrivent trois voitures de police pour une prétendue bagarre sur le lieu de distribution des repas. Ils repartent faute de bagarre, mais leur intervention pourra toujours servir à couvrir leur collègue qui a tabassé le jeune sur un parking.

Les témoignages de violences policières se multiplient ces dernières semaines. Les coups sont devenus banals lors des arrestations sur les parkings et dans les camions, ou des interventions dans les campements à l’extérieur de la ville. La nuit ou dans les lieux écartés. Là où il n’y a pas de témoins.