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Passeurs d'hospitalités

~ des exilés à Calais

Passeurs d'hospitalités

Archives Mensuelles: juillet 2016

Ceux et celles de Steenvoorde

31 dimanche Juil 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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bidonville, Calais, campement, centres de répit, Exilés, expulsion, Steenvoorde

Le 11 juillet, le campement d’exilé-e-s de Steenvoorde https://goo.gl/maps/WAqaihVoJXP2, près d’un parking sur l’autoroute Lille – Dunkerque – Calais, a été évacué et détruit. Les habitant-e-s ont été forcé-e-s de monter dans des bus, sous la menace d’être arrêté-e-s et envoyé-e-s en centre de rétention pour être expulsées du territoire. Les bus les ont emmené-e-s vers un centre de répit, ou Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO), à Chardonnay en Bourgogne.

Vingt-trois personnes sur soixante-cinq se sont enfuies avant d’arriver à destination, profitant d’une halte. Les autres ont quitté le CAO dans les jours suivants.

Une partie des personnes sont revenues à Steenvoorde et vivent dans des conditions aggravées. La police les harcèle et empêche toute installation de tente ou construction de cabane. Elles dorment donc à la belle étoile.

http://www.lavoixdunord.fr/region/steenvoorde-quelques-migrants-reviennent-tenter-leur-chance-ia18b47675n3652505

D’autres sont venues à Calais. Comme les autorités empêchent la construction de nouvelles cabanes, elles vivent sous la tente.

Ces personnes continuent à essayer d’aller au Royaume-uni, certaines y sont peut-être déjà.

On notera en passant que les CAO devaient être des lieux où les personnes souhaitant réfléchir à leur projet migratoire pouvaient être hébergées sans condition préalable autre que de s’éloigner de la frontière britannique. Ils sont maintenant un outil de gestion des expulsions de campements. Lors de l’évacuation du campement de Chocques le 1er juin (voir ici et là), il a été proposé aux personnes expulsé-e-s de partir en CAO. Personne n’est monté dans le bus. À Steenvoorde, elles y ont été contraintes (sur quelle base légale ?)

L’article de La Voix du Nord nous apprend aussi l’existence d’un lieu de passage à Callicanes https://goo.gl/maps/GGRx53d5Udt, à la frontière belge. Ce sont des Afghans qui essayent de passer là (à Steenvoorde ce sont des personnes d’Afrique de l’est). Ceci témoigne de la multiplication et de la dispersion des lieux de passage depuis 2014 et l’augmentation du nombre d’exilé-e-s à la frontière britannique.

 

L’obstination d’Antigone

30 samedi Juil 2016

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, délit de solidarité, Exilés, Frontière, morts, politiques migratoires, solidarité

Étéocle et Polynice sont morts. Créon, tyran de Thèbes, ordonne des funérailles pour Polynice, mais que le corps d’Étéocle soit laissé sans sépulture et devienne la proie des chiens. Sera puni  de mort quiconque enfreindra sa décision. Antigone, sœur de Polynice et d’Éthéocle brave l’interdiction pour donner une sépulture à ce dernier. L’opposition se fait entre la démesure de Créon dans l’exercice démesuré et brutal du pouvoir, et la fidélité inconditionnelle d’Antigone aux liens qui l’unissent aux autres humains.

Alors qu’on rend hommage aux mort-e-s de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, un hommage aux mort-e-s à la frontière britannique est interdit par la préfète du Pas-de-Calais. Ce au nom de l’état d’urgence, censé servir à a lutte contre le terrorisme mais utilisé avec un opportunisme cynique par le gouvernement pour réprimer les oppositions à sa politique (voir ici, ici, ici, ici, ici et là). Une manifestante a été arrêtée et passera en procès le 18 octobre pour sa participation à un rassemblement (qualifié d’«attroupement») interdit. Il y a des mort-e-s qu’on honore, et d’autre qu’on doit laisser aux chiens, sous peine de tomber sous le coup de la législation antiterroriste. Comme si tou-te-s les mort-e-s ne se valaient pas face à la barbarie.

Depuis une quinzaine d’année, la solidarité envers des populations dont les gouvernements successifs entendent faire des parias est un délit, en faisant flèche de toutes les formes utilisables de la législation (voir ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et là).

Et pourtant au fil de ces années la solidarité continue avec obstination. Faisant vivre la solidarité qui nous uni à nos voisin-e-s, fussent-ils ou elles de passage. Mais aussi parce que ces gouvernements successifs attaquent ce qui est pour nous le fondement du lien social.

 

Louvre-peinture-francaise-p1020324Hubert Robert – Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines
1796.

Morts d’exilé-e-s à la frontière : communiqué associatif

28 jeudi Juil 2016

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Calais, Exilés, Frontière, morts, politiques migratoires, solidarité

Devant l’augmentation du nombre de décès à la frontière britannique (voir ici, ici, ici et là), des associations engagées dans le soutien aux exilé-e-s viennent de publier le communiqué ci-dessous.

On ne sait pas encore si le rassemblement prévu ce soir en hommage à la dernière personne décédée sera interdit ou pas. La manifestante arrêtée à l’occasion du rassemblement d’hier a été libérée.

 

http://www.medecinsdumonde.org/actualites/calais/2016/07/27/4-morts-en-15-jours

« 4 morts en 15 jours

Quand l’Etat va-t-il enfin pourvoir à ses obligations de protection ?

  • Nuit du lundi 11 juillet 2016 : décès d’une érythréenne de 17 ans sur la rocade portuaire de Calais, percutée par un poids lourd qui a pris la fuite.
    Le week-end du 10 juillet, cette jeune femme s’était enfuie du camp de Steenvoorde, situé à 70 kilomètres de la ville de Calais, pour éviter de subir le démantèlement qui avait été acté par le Tribunal de Grande Instance de Dunkerque au cours de la semaine.
  • Nuit du 20 juillet 2016 : décès d’un jeune réfugié d’origine inconnue sur l’A16. Il aurait été percuté par un véhicule alors qu’il tentait de passer au Royaume-Uni.
  • Nuit du 25 juillet : décès d’un réfugié éthiopien lors d’une rixe sur le camp surpeuplé.
  • Nuit du 26 juillet : décès d’un réfugié soudanais percuté par un véhicule sur la rocade.

 

Ces décès ont lieu à Calais où les réfugié.e.s continuent d’affluer sur le camp dont la surface a été réduite de moitié par rapport à l’année passée. 7 037 personnes y vivraient selon le dernier recensement associatif ; une promiscuité qui aggrave d’autant plus les conditions de vie déjà indignes.

Ces morts sont les conséquences funestes des décisions politiques ; des politiques qui continuent d’ériger des murs, de démanteler des camps de fortune, et même de filtrer les arrivées pour n’autoriser que les personnes jugées « vulnérables » comme au sein du camp de Grande-Synthe, pourtant le premier en France à être conforme aux normes internationales pour l’accueil des réfugié.e.s.

Ces décès montent à 37 le nombre de décès connu d’une personne réfugiée à cette frontière franco-britannique depuis début 2015. Combien de personnes devront encore mourir pour que nos décideurs prennent la mesure des situations désespérées dans lesquelles elles sont enfermées ?

 

« Ces morts sont les conséquences funestes des décisions politiques. »

En mémoire de, morts en 2016

Monsieur ***,
Exilé soudanais décédé dans la nuit du 26 juillet percuté par un véhicule sur la rocade.
Monsieur ***,
Exilé éthiopien décédé dans la nuit du 25 juillet lors d’une rixe sur le camp.
Monsieur ***,
Exilé d’origine inconnue, décédé dans la nuit du 20 juillet percuté par un véhicule sur l’A16.
Madame ***
Exilé érythréenne, décédée dans la nuit du 11 au 12 juillet, percutée par un camion qui a pris la fuite.
Monsieur ***
Exilé afghan, 15 ans, décédé en janvier étouffé dans un camion
Monsieur ***,
Exilé afghan, décédé le 10 février dans des circonstances inconnues
Monsieur ***,
Exilé soudanais, décédé le 2 mars dans sa tente
Monsieur ***
Exilé afghan, 22 ans, décédé le 31 mars percuté par un camion.
Monsieur ***,
Exilé, décédé le 2 avril dans l’accident du camion dans lequel il se cachait.
Monsieur ***,
Exilé pakistanais, décédé le 9 mai sur la rocade Calais percuté par un automobiliste qui ne s’est pas arrêté.
Monsieur ***,
Exilé afghan, décédé le 29 mai percuté par un camion sur l’autoroute.
Monsieur ***,
Exilé, décédé le 4 juillet percuté par un automobiliste sur l’autoroute.

Publié le
27 juillet 2016
signataires

Secours Catholique-Délégation Nord/Lille

Secours Catholique-Délégation Pas-deCalais

Utopia 56

ECNou

La Brique

La Cabane Juridique

Le Réveil Voyageur

Elise Care

Auberge des Migrants

Arras Solidarité Réfugiés

Comité humaniste et résistant

Terre d’Errance Norrent-Fontes

Terre d’Errance Steenvoorde

Emmaüs France

Emmaüs Dunkerque

Emmaüs International

Aide Migrants Soldarité (AMiS) Téteghem

ACCMV minorités visibles (Grande-Synthe)

Comité local du Secours Populaire Français de Vendin et Oblinghem

Médecins du Monde »

 

L’hommage aux exilé-e-s mort-e-s interdit – une arrestation

28 jeudi Juil 2016

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état d'urgence, Calais, délit de solidarité, Exilés, Frontière, mort, politiques migratoires, solidarité

Les associations calaisiennes de soutien aux exilé-e-s appellent maintenant à un rassemblement le lendemain de l’annonce de chaque décès d’exilé-e-s, pour marquer notre refus de l’inacceptable. Le premier a eu lieu le 21 juillet, une quarantaine de personnes étaient présentes.

Le second a été interdit par un arrêté préfectoral pris au nom de l’état d’urgence, utilisé de manière systématique à Calais pour la répression à l’encontre des exilé-e-s (c’est entre autres au nom de l’état d’urgence qu’a été rasée la partie sud du bidonville), ou pour interdire toute manifestation sur le sujet (voir ici, ici et là).

Le prétexte pris est une manifestation organisée par l’extrême-droite qui n’a jamais eu lieu ni n’a été organisée. Mais on trouve aussi parmi les motivations de l’arrêté que « les manifestants sont susceptibles de mobiliser les migrants présents sur le camp de la lande visés par le mot d’ordre de cette association; que ceux-ci dont le nombre atteint 4500 individus font preuve de comportements violents ». Comme quoi un acte administratif peut devenir un vecteur de propagande xénophobe.

Alors que la police dispersait les personnes qui s’étaient malgré tout rassemblées pour rendre hommage à la personne morte dans la nuit de lundi à mardi, une manifestante a été arrêtée. Elle a passé la nuit en garde-à-vue. On est encore sans nouvelle.

Un nouveau décès a eu lieu dans la nuit de mardi a mercredi. Un rassemblement est donc prévu ce soir à 18h30 devant le parc Richelieu. Il n’a pas pour l’instant fait l’objet d’une interdiction.

 

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Mort sur la rocade, le véhicule ne s’est pas arrêté

27 mercredi Juil 2016

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Calais, Exilés, Frontière, mort

C’est devenu récurent, voire systématique : un-e exilé-e meurt, heurté-e par un véhicule, le conducteur ou la conductrice ne s’arrête pas ni ne prévient les secours. Signe du climat de violence et de déshumanisation qui règne.

Un exilé est mort ainsi sur la rocade menant au port la nuit dernière. Il avait 28 ans. Il était venu du Soudan.

Les associations de soutien aux exilé-e-s appellent à un rassemblement demain jeudi à 18h30 devant le parc Richelieu.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/pas-de-calais/calais/calais-mort-d-un-migrant-soudanais-sur-la-rocade-portuaire-1055587.html

Il s’agit du dixième décès connu à la frontière britannique depuis le début de l’année. Le 10 février, le corps d’un exilé afghan disparu depuis plusieurs jours a été retrouvé dans le port. Le 2 mars, un exilé soudanais a été retrouvé mort dans sa tente dans le bidonville. Le 31 mars, un exilé afghan est mort sur l’autoroute, renversé par un camion qui ne s’est pas arrêté. Le 1er avril, des bénévoles britanniques ont annoncé la mort d’un exilé qui vivait dans le campement de Grande-Synthe. Il avait réussi à passer la frontière sur les essieux d’un camion, qui a eu un accident au Royaume-uni. Le 9 mai, un exilé pakistanais est mort sur la rocade d’accès au port, renversé par une voiture. Le 29 mai, un exilé afghan est mort sur l’autoroute A 16, renversé par un camion. Le 4 juillet, un exilé est mort sur la rocade. Dans la nuit du 11 au 12 juillet, Samrawit est morte renversée par un camion qui ne s’est pas arrêté, sur la rocade, alors qu’elle était bloquée à Calais suite à l’expulsion le matin même du campement de Steenvoorde (voir ici et là). Le 21 juillet, le corps d’un exilé a été retrouvé au bord de l’autoroute. Le 26 juillet, un exilé est mort d’un coup de couteau dans le bidonville.

 

Un mort dans le bidonville

26 mardi Juil 2016

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bidonville, Calais, Exilés, Frontière, mort

A l’automne dernier, la préfète du Pas-de-Calais reconnaissait six mille personnes vivant dans le bidonville – il y en avait sans doute plus dans la réalité. Il y en actuellement plus de sept mille vivant sur une surface réduite au fil des destructions successives par les autorités (voir ici et là). Ces mêmes autorités interdisent aussi l’apport sur le site de matériaux pour construire des cabanes, empêchant ainsi la reconstruction d’une partie du bidonville détruite par un incendie. Toute une partie des habitant-e-s, notamment les personnes nouvelles venues, se trouvent donc dans des conditions beaucoup plus précaires, sous tente.

Dans le même temps, les destructions de campements se multiplient (Chocques, Steenvoorde, Dieppe et Cherbourg, menaces d’expulsion sur celui de Norrent-Fontes), et le bidonville de Calais est lui-même menacé. Les opérations policières visant les commerces et les magasins rendent cette menace concrète (voir ici, ici, ici et là). La tension est donc forte. Elle se traduit par une prise de risque plus importante lors des tentatives de passage, et par des bagarres. Avec des morts pour conséquence.

Plusieurs bagarres ont éclaté la nuit dernière dans le bidonville. Un homme est mort.

http://www.lavoixdunord.fr/region/calais-un-migrant-ethiopien-meurt-poignarde-apres-une-ia33b48581n3651287

A l’appel des associations de soutien aux exilé-e-s, un rassemblement aura lieu demain mercredi à 18h30 devant le parc Richelieu.

Il s’agit du dixième décès connu à la frontière britannique depuis le début de l’année. Le 10 février, le corps d’un exilé afghan disparu depuis plusieurs jours a été retrouvé dans le port. Le 2 mars, un exilé soudanais a été retrouvé mort dans sa tente dans le bidonville. Le 31 mars, un exilé afghan est mort sur l’autoroute, renversé par un camion qui ne s’est pas arrêté. Le 1er avril, des bénévoles britanniques ont annoncé la mort d’un exilé qui vivait dans le campement de Grande-Synthe. Il avait réussi à passer la frontière sur les essieux d’un camion, qui a eu un accident au Royaume-uni. Le 9 mai, un exilé pakistanais est mort sur la rocade d’accès au port, renversé par une voiture. Le 29 mai, un exilé afghan est mort sur l’autoroute A 16, renversé par un camion. Le 4 juillet, un exilé est mort sur la rocade. Dans la nuit du 11 au 12 juillet, Samrawit est morte renversée par un camion qui ne s’est pas arrêté, sur la rocade, alors qu’elle était bloquée à Calais suite à l’expulsion le matin même du campement de Steenvoorde (voir ici et là). Le 21 juillet, le corps d’un exilé a été retrouvé au bord de l’autoroute.

 

Norrent-Fontes : pétition et rassemblement contre l’expulsion

26 mardi Juil 2016

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Calais, campement, Exilés, expulsion, Norrent-Fontes, solidarité

Les élections municipales ont vu un changement de maire à Norrent-Fontes. On est passé d’un maire qui faisait son possible à l’échelle d’une petite commune pour améliorer les conditions de vie des exilé-e-s à un maire hostile. Après avoir interrompu l’approvisionnement en eau du campement, et avoir porté plainte pour infraction au code de l’urbanisme contre l’association Terre d’Errance qui reconstruisait des abris après un incendie, il a saisi le tribunal pour demander l’évacuation du campement.

L’audience aura lieu demain mercredi 27 juillet.

Terre d’Errance appelle à un rassemblement demain à 14h devant le tribunal de grande instance de Béthune, place Lamartine.

https://goo.gl/maps/yQLqjU4UXgs

Une pétition adressée au maire de Norrent-Fontes peut également être signée :

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_Bertrand_Cocq_maire_de_NorrentFontes_62_Pour_le_maintien_de_camp_dexiles_de_NorrentFontes/

 

«Monsieur Bertrand Cocq, maire de Norrent-Fontes (62): Pour le maintien du camp d’exilés de Norrent-Fontes

Le camp de Norrent-Fontes, c’est 250 personnes qui errent, qui tentent de trouver refuge, qui essayent tant bien que mal de trouver un coin de paix transitoire.
250 êtres humains, comme vous, comme nous, qui méritent au même titre que tout le monde de vivre dans des conditions décentes.
250 individus, hommes et femmes, qui ont dû fuir, traverser les mers, subir des conditions d’exodes dramatiques pour échapper à des atrocités quotidiennes.
250 âmes en quête d’une vie normale, de sécurité, de stabilité.
250 déracinés qui cherchent de nouvelles racines pour se reconstruire ici ou ailleurs, parqués au milieu de terres où ils ont construit un semblant de dignité qui va leur être retiré.

Démanteler le camp, c’est obliger ces vies déjà brisées à un
nouvel exode, avec toujours plus de leur fardeau sur le dos.
Démanteler le camp, c’est promettre des lendemains encore
plus incertains.
Démanteler le camp, c’est surcharger encore plus les camps de Grande-Synthe et Calais, ces cages déguisées…
Démanteler le camp, c’est un peu plus condamner certaines vies à la mort

En signant cette pétition, vous lancez un appel fort aux dirigeants qui tolèrent l’inacceptable.
En signant cette pétition, vous témoignez votre soutien aux exilés de Norrent-Fontes et à tous les autres.
En signant cette pétition, vous réclamez un accueil digne pour tous les exilés! »

 

Norrent-Fontes abris

Passeurs d’hospitalités in English / Passeurs d’hospitalités en anglais

25 lundi Juil 2016

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Calais, Exilés, Frontière, solidarité

(en français ci-dessous)

The blog Passeurs d’hospitalités exists now in English, and provides daily information about the migrants situation in Calais and at the British border:

https://passeursdhospitalitesenglish.wordpress.com/

You can receive the posts by e-mail by subscribing on the left side of the page.

You can also follow the blog on facebook:

https://www.facebook.com/pages/Passeurs-dhospitalités/

twitter: @passeursdhospit

and tumblr: http://passeurs-dhospitalites.tumblr.com/


Le blog Passeurs d’hospitalités existe maintenant en version anglaise et publie quotidiennement des informations sur la situation des exilé-e-s à Calais et à la frontière britannique :

https://passeursdhospitalitesenglish.wordpress.com/

Vous pouvez aussi recevoir les billets par e-mail en vous abonnant à gauche de la page.

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Destruction de la partie nord du bidonville : déclaration du Défenseur des Droits

25 lundi Juil 2016

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bidonville, Calais, droits, Exilés, expulsion

Alors que début juillet se multipliaient les pression en faveur de la destruction de la partie nord du bidonville de Calais, la maire de Calais ayant été jusqu’à annoncer l’imminence de celle-ci (c’est probablement pour répondre à ces pressions qu’a été menée l’opération policière contre les restaurants et commerces du bidonville – voir ici, ici, ici et là), le Défenseur des Droits publie une déclaration rappelant les conditions pour que cette destruction soit respectueuse des droits des personnes. Il souligne également la précarité dans laquelle le risque d’expulsion fait vivre les personnes, et que les destructions précédentes n’ont fait qu’empirer leurs conditions de vie.

Concernant Calais, le Défenseur des Droits a notamment publié en 2012 une décision concernant la situation générale des exilé-e-s et le harcèlement policier, en 2015 un rapport sur la situation générale des exilé-e-s, et en 2016 une décision concernant les mineur-e-s.

 

http://www.defenseurdesdroits.fr/fr/actus/actualites/declaration-du-defenseur-des-droits-sur-une-possible-evacuation-de-la-zone-nord-du

« Déclaration du Défenseur des droits sur une possible évacuation de la zone Nord du bidonville de Calais

19 Juillet 2016

Il ressort des informations recueillies par le Défenseur des droits lors de sa visite du 30 juin 2016 à Calais, et de certaines déclarations dans la presse, que l’évacuation de la zone Nord du bidonville jouxtant le centre Jules Ferry pourrait être réalisée dans les prochaines semaines.

Le Défenseur des droits n’a eu de cesse de dénoncer les conditions de vie indignes des exilés résidant sur ce terrain. C’est d’ailleurs au vu des constats dressés dans son rapport d’octobre 2015 que le juge des référés du Conseil d’Etat a estimé que la carence de l’Etat était de nature à exposer ces personnes à des traitements inhumains ou dégradants. Il est donc évident que le Défenseur ne se prononce pas en faveur du maintien d’un tel bidonville.

Toutefois, le démantèlement d’un campement dans lequel les exilés viennent de se réinstaller après que la zone Sud de ce même terrain a été évacuée, ne semble pas pouvoir être réalisée avant que des solutions pérennes et respectueuses des droits fondamentaux des migrants ne soient entreprises en amont.

Des obligations incombant aux pouvoirs publics découlent en effet de prescriptions européennes et internationales, rappelées dans la circulaire interministérielle du 26 août 2012 relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites, et s’imposent à l’égard de tout occupant sans droit ni titre. Ils semblent qu’elles s’appliquent a fortiori à l’égard des exilés vivant sur la lande de Calais, lesquels ne sont pas des occupants irréguliers comme les autres puisqu’ils ont été invités à s’y installer par les pouvoirs publics.

Les expulsions des terrains doivent d’abord se faire dans le respect du droit à la protection du domicile et du droit à ne pas être privé d’abri.

La Cour EDH, dans une jurisprudence très constante, estime que les abris de fortune occupant illégalement un terrain doivent bénéficier de la protection de l’Etat en tant que bien et même en tant que domicile protégé par l’article 8 de cette convention.

Cela signifie que, si en raison de l’existence d’un autre droit fondamental en jeu –  le droit de propriété ou la sauvegarde de l’ordre public –, l’expulsion des occupants doit avoir lieu, elle est perçue comme une atteinte au droit à la protection du domicile des occupants, atteinte à laquelle les autorités doivent remédier en s’assurant que les intéressés vont pouvoir bénéficier d’un abri.

La balance que doivent opérer les autorités entre ces deux intérêts divergents lorsqu’elles décident d’expulser les occupants sans titre ne doit pas s’effacer devant des considérations liées à l’insalubrité ou à l’insécurité de ces campements.

Suivant cette jurisprudence, la circulaire interministérielle du 26 août 2012 rappelle qu’en matière d’hébergement et d’accueil, les préfets sont invités à mobiliser « l’ensemble des dispositifs » et notamment recourir avant l’évacuation, à l’hébergement d’urgence et porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables.

Aujourd’hui, malgré l’intensification des départs de la Lande vers les centres d’accueil et d’orientation (CAO) implantés sur le territoire national, les 1500 places en containers dans le centre d’accueil provisoire (CAP) et les près de 400 places dans le centre d’hébergement des femmes, la situation dans la lande de Calais concerne toujours plusieurs milliers de personnes vivant en zone Nord du terrain. L’évacuation de ce terrain, pour être conforme au droit, ne saurait être mise à exécution avant que les pouvoirs publics aient recherché de véritables solutions alternatives d’hébergement.

Les expulsions des terrains doivent ensuite se faire dans le cadre du maintien de l’accès aux autres droits fondamentaux, la scolarisation et le suivi médical.

Le droit à la scolarisation de tous les enfants, quelle que soit la situation administrative des parents et des conditions de sa résidence – légale ou non – sur le territoire de la commune a un caractère inconditionnel. Plusieurs tribunaux ont déjà suspendu l’exécution de mesures d’évacuation pendant des délais plus ou moins importants en raison de la scolarisation des enfants présents dans les campements illicites.

Lorsqu’un accès aux soins est déjà en cours – comme c’est le cas dans le bidonville de Calais à travers la PASS présente sur site, plusieurs médecins hospitaliers dédiés et des associations assurant certains soins -, il convient de s’assurer que cet accès ne soit pas interrompu du fait de l’expulsion. Cette exigence trouve son sens dans le droit à la protection de la santé dont peuvent se prévaloir les occupants en vertu du Préambule de la Constitution, mais aussi de l’intérêt évident que la société a de ne pas laisser errer sans suivi médical des personnes qui, en raison de leurs conditions de vie très précaires, ont plus de risque de développer certaines pathologies contagieuses.

Au regard des exigences en matière de droit à la santé pour tous et à la sauvegarde de la santé publique, il résulte de ce qui précède qu’aucune évacuation ne doit être réalisée sans que la continuité à l’accès à la scolarité et aux soins ne soit garantie. S’agissant de la scolarité, ces ruptures seraient d’autant plus paradoxales qu’une école, qui vient d’être ouverte et de se voir affecter deux enseignantes de l’Education nationale, reçoit certains enfants vivant dans la lande, hors CAP et hors hébergement des femmes, susceptibles d’être concernés par l’évacuation. S’agissant du suivi médical des habitants, l’évacuation paraitrait tout autant à rebours des efforts importants entrepris par ailleurs pour assurer dans la lande une meilleure prise en charge médicale des exilés.

Ces obligations incombent aux pouvoirs publics avec une particulière intensité à l’égard des exilés vivant dans la lande de Calais. En effet, la constitution du bidonville a été concomitante à la création du centre Jules Ferry en mars 2015 assurant certaines prestations dédiées aux exilés (accès aux soins médicaux et infirmiers, centre d’hébergement pour les femmes et les enfants, distribution des repas, douches, toilettes, moyens pour recharger les téléphones portables et laver le linge).

Parallèlement à la mise en place du centre Jules Ferry, sept lieux de vie ont été vidés de leurs habitants et détruits, et un discours des autorités publiques – mairie et préfecture – a émergé, visant à persuader les migrants de se rendre sur le terrain attenant à ce centre dans le but de bénéficier des prestations fournies par ce dernier. Dans son rapport d’octobre, le Défenseur des droits revenait avec précision sur la construction de ce campement que les pouvoirs publics ont longtemps légitimé en assurant que ses occupants seraient à l’abri de nouvelles évacuation d’un campement. Il soulignait toutefois que cette occupation restait illégale, susceptible de faire l’objet à tout moment d’une évacuation, fragilisant en cela la situation des exilés qui y résident.

Un an après cette installation, le choix de l’Etat de démanteler la zone Sud du terrain conforte malheureusement cette analyse. A l’instar de la destruction de Sangatte en 2002 et du « rasage » de la jungle en 2009, l’évacuation de mars 2016 n’a en rien fait disparaitre les exilés. Elle a en revanche fortement détérioré leurs conditions de vie.

Ainsi, aujourd’hui, autant de migrants vivent sur la zone Nord que sur la zone Sud avant le démantèlement mais sur une surface plus restreinte, favorisant la promiscuité et les tensions entre migrants. Sans véritable anticipation respectueuse des principes précédemment exposés, une nouvelle évacuation conduirait à accentuer encore une fois l’état de vulnérabilité des exilés déjà éprouvés par un parcours migratoire très difficile. Mais surtout, cette tentative de faire disparaitre les exilés en même temps que leurs abris serait vaine.

Le Défenseur des droits a d’ailleurs maintes fois constaté, à travers les réclamations dont il est saisi, que le défaut d’anticipation de ces opérations d’expulsion est contreproductif puisqu’il ne fait que déplacer le problème vers un autre site, imposant aux exilés un « nomadisme » forcé. »

 

Dévitaliser

24 dimanche Juil 2016

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bidonville, Calais, Exilés, harcèlement policier

La ville actuelle de Calais est formée de la réunion de deux communes. Calais, au nord, port, de pêcheurs et de corsaires avant de l’être de ferries, et place forte. Et Saint-Pierre, faubourg industriel qui s’est développé grâce aux métiers à dentelle importés en contrebande d’Angleterre au XIXe siècle. Entre les deux villes, une étendue sableuse, qu’on appelait pour cette raison « le Sahara », où a été construit l’hôtel de ville de la nouvelle commune formée par la réunion de Calais et de Saint-Pierre.

De part et d’autre de cette étendue, se prolongeant l’une l’autre selon un axe nord – sud, les rues principales de Calais et de Saint-Pierre, aujourd’hui Rue royale et boulevard Jacquard, sont bordées de commerces, de bars et de restaurants. Si on les fermait, cela dévitaliserait le centre-ville.

En avril 2015, lorsque les exilé-e-s ont été obligé-e-s de s’installer sur le terrain où se trouve actuellement le bidonville de Calais, des commerces et des restaurants qui s’étaient créés dans des bidonvilles éloignés du centre s’y sont installés aussi. Lorsque trois points d’eau ont fini par être installés sous la pression des associations, l’un d’eux se trouvait à l’un des accès du bidonville, dans le prolongement de la rue des Garennes. Très vite, des échoppes se sont installées autour. Puis d’autres, le long de deux chemins qui existaient déjà, l’un partant vers le sud et desservant l’ancienne décharge municipale de gravas, l’autre au nord allant se perdre dans une étendue sableuse. Assez rapidement ces deux chemins se sont transformés en rues bordées de boutiques et de restaurants et autour desquelles s’est organisé le centre de cette petite ville qu’est devenu le bidonville.

La partie sud de cette rue commerçante a été détruite en mars 2016, en même temps que la partie sud du bidonville lui-même. Fermer les boutiques et les restaurants de la partie nord, ce qu’ont essayé de faire les autorités dans le courant de cette semaine (voir ici, ici et là), dévitaliserait le bidonville qui s’est réorganisé dans sa partie nord épargnée par la destruction.

En 1940, une partie de Calais, l’ancien Calais d’avant l’unification des deux communes, a été détruite lors de la prise de la ville par l’armée allemande. Les autorités d’occupation ont donné quelques jours aux habitant-e-s pour récupérer ce qu’il était possible dans les décombres, puis ont entouré la zone d’un mur pour en faire un no-mans-land destiné à empêcher les intrusions dans le port.

En janvier 2016, une partie du bidonville a été détruite sur une bande de 100 mètres le long de la rocade conduisant au port et de la route de Gravelines, pour constituer un « no-mans-land » (c’est le terme employé par les autorités) destiné à empêcher les « intrusions » de « migrants » sur la rocade. Puis en mars, la partie sud du bidonville a été rasée.

Les ports de la Manche et de la Mer du Nord se sont entourés de grilles, de barbelés et de systèmes de détection, formant un « Mur de l’Atlantique » d’un nouveau style, inversé puisqu’il s’agit d’empêcher des personnes de sortir de France ou de Belgique pour gagner le Royaume-uni. A Calais, les grillages parsèment la ville, entourent à l’ouest le périmètres du Tunnel sous la Manche et à l’est le port, et commencent à envelopper la ville le long de la rocade. Des étendues d’arbres et de buissons ont été rasées pour permettre de surveiller les alentours, des terrains ont été inondés pour empêcher le passage.

Autrefois, le port et la gare portuaire étaient juste à côté du centre-ville. Aujourd’hui, le port est entouré de grille, et on en sort en tournant le dos à la ville par la rocade entourée de grilles qui vont encore être prolongées par un mur. Qui du reste s’arrêterait encore dans cette ville entourée de grilles, si ce n’est les personnes bloquées là à la frontière ?

Cette frontière qui affecte autant la ville que le bidonville où les autorités ont concentré les exilé-e-s de l’autre côté de la rocade et de ses grilles.

 

LouiseHannah-street légerLa rue principale du bidonville, par Hannah Kirmes-Daly et Loup Blaster.

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