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Passeurs d'hospitalités

~ des exilés à Calais

Passeurs d'hospitalités

Archives Mensuelles: février 2017

Alerte risque d’expulsion d’un Érythréen vers le Soudan

28 mardi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Érythrée, Calais, Exilés, expulsion, rétention, Soudan

Hamid a été arrêté à Calais, identifié comme Soudanais par des représentants de l’ambassade dès sa retenue administrative dans le commissariat de la police aux frontières de Calais, dans des circonstances assez peu claires. Toujours est-il qu’il n’est pas Soudanais, mais Érythréen, arrivé au Soudan à l’âge de 11 ans.

Il est depuis, comme nous le relations dans une précédente alerte, enfermé au centre de rétention de Oissel, près de Rouen, en vue de son expulsion vers le Soudan. Il a perdu tous ses recours, les tribunaux se basant sur sa reconnaissance par l’ambassade du Soudan, et sa demande d’asile en rétention (une procédure expéditive en quelques jours, qui n’offre pas les garanties d’une procédure normale) a été rejetée. L’appel n’est pas suspensif, et il risque donc d’être expulsé au Soudan à tout moment.

Nous vous invitons donc à vous remobiliser pour interpeller les responsables de cette décision, en ayant aussi à l’idée qu’au-delà du caractère inadmissible des expulsions vers le Soudan il s’agit là d’un précédent pour expulser les Érythréen-ne-s ayant séjourné au Soudan vers ce pays, quand l’ambassade d’Érythrée refuse de délivrer les laissez-passer permettant de les y expulser directement. Le Soudan, lui, expulsant vers l’Érythrée.

Ce que vous pouvez faire :

Interpeller le ministre de l’intérieur pour demander de stopper l’expulsion :

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Interpeller la préfète du Pas-de-Calais pour lui demander d’annuler toutes les OQTF pour le Soudan :

http://pas-de-calais.gouv.fr/Contactez-nous

fabienne.buccio@pas-de-calais.pref.gouv.fr

 

urgent

 

Roscoff, un autre port vers le Royaume-uni

27 lundi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Exilés, Frontière, politiques migratoires, Roscoff

L’autocar qui fait la liaison entre la ville portuaire de Roscoff et la gare de Morlaix fait halte devant la gare de Saint-Pol-de-Léon. Sur le parking, deux voitures de gendarmerie mobile sont garées. Les gendarmes procèdent à un contrôle d’identité dans l’autocar avant de faire ouvrir la soute à bagage. Commentaire d’un passager : « C’est des mobiles, c’est pour les migrants. C’est notre époque. » Les gendarmes repartis, le chauffeur fait remarquer que ces contrôles d’identité sont fréquents, mais que c’est la première fois qu’on lui fait ouvrir les soutes.

https://goo.gl/maps/WbgubsYPdN72

Là comme ailleurs, les contrôles ont été renforcés depuis la destruction du bidonville de Calais. Une unité de renfort de gendarmerie mobile est venue s’installer à Roscoff, à l’hôtel, la générosité des contribuables étant infinie. Contrôles dans le port, contrôles autour du port, avec des fourgons de gendarmerie sur les hauteurs lors de l’embarquement des ferries, contrôles dans les transports comme nous venons de le voir.

Il y a en effet des liaisons ferry de Roscoff vers le Royaume-uni (Plymouth) et vers l’Irlande (Cork et Rosslare). En basse saison, trois liaisons par semaine vers le Royaume-uni, en haute saison deux par jour, donc beaucoup moins d’opportunités de passage que par exemple Calais, avec une traversée toutes les 20 minutes. Un lieu de passage occasionnel depuis longtemps, mais qui est devenu plus attractif avec l’augmentation du nombre d’exilé-e-s bloqué-e-s à la frontière britannique en 2014, des personnes s’y installant avec la destruction de la partie sud du bidonville de Calais en mars 2016.

L’histoire de la solidarité rappelle des choses qui se sont aussi passées dans le Nord – Pas-de-Calais. Un jour, un membre du Collectif de solidarité avec les migrants de Morlaix, qui habite Roscoff, voit une fumée qui sort d’un bâtiment abandonné. Le lendemain, des membres du collectif viennent voir, et découvrent un groupe d’exilés qui se sont installés là, dans un dénuement complet. Le collectif les soutiendra jusqu’à l’évacuation de ce squat en décembre dernier. Un hébergement solidaire est mis en place dès le mois de juin par une communauté religieuse.

Aujourd’hui, visibles ne restent plus que quelques personnes ayant entamé des démarches pour demander l’asile. Invisibles on ne sait pas, mais à la morte-saison, les opportunités de passage sont rares.

 

the-pointe-de-per-kiridec-at-roscoff-jpglargeThéo van Rysselberghe : La pointe de Per Kiridec, Roscoff.

 

Privé-e-s de douches – bain public !

25 samedi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Exilés, solidarité

Une association empêchée de donner des douches, des exilé-e-s empêché-e-s de s’y rendre. Après la benne à ordure municipale les CRS nationaux bloquent l’entrée, arrestations à la clé (voir ici, ici, ici et là).

Alors puisque privé-e-s de douche au Secours catholique, douche en public sur la grand’ place. Ce samedi après-midi, un groupe de bénévole est donc allé se laver sur la grand’ place.

 

« BAIN PUBLIC

samedi 25 février 2017, Calais

Sortir en peignoir et faire sa toilette dans les rues de Calais pour protester contre le fait que des hommes et des femmes sont empêché.e.s d’avoir accès à cet acte d’hygiène élémentaire qui est de se laver:

Mercredi 8 février:

Le Secours Catholique se fait livrer trois modulaires de douches, pour les personnes à la rue dont les exilé.e.s qui sont présent.e.s, malgré la tentative des autorités de les faire disparaître en détruisant le camp en octobre dernier.

Pour empêcher la livraison, un membre du cabinet de la maire gare sa voiture devant l’entrée avant que la mairie y fasse installer une benne.

Lundi 13 février:

Le Tribunal Administratif de Lille condamne la mairie.

Mercredi 15 février:

Une salariée de l’association, une journaliste de Libération et 7 jeunes sont arrêtés pendant quelques heures: ils se rendaient aux douches.

Mercredi 22 février:

14 personnes sont arrêtées: elles se rendaient aux douches.

Vendredi 24 février:

Les 25 personnes qui se sont lavées ont dû donner leurs identités pour pouvoir accéder aux douches.

Puisqu’il est malvenu de se laver dans un espace privé,

peut-être est-il préférable de se laver dans l’espace public ?

Brin de toilette

ce samedi 25 février, 14h place d’armes à Calais »

 

 

action-douches3

Avec le délit de solidarité, la pression sur les acteurs économiques

23 jeudi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Angres, Calais, délit de solidarité, Exilés

Il y a la pression sur les personnes solidaires voir ici, ici, ici, ici, ici, ici et là), il y a la pression sur les journalistes, il y a aussi la pression sur les acteurs économiques, dans une logique de susciter des pratiques discriminatoires, de renforcer l’isolement des exilé-e-s, ce qui a final aboutit à les rendre plus dépendant des « passeurs ».

La répression de l’aide aux personnes en « situation irrégulière » est prévue par l’article L-622-1 du CESEDA (Code de l’Accès et du Séjour des Étrangers et du Droit d’Asile), qui prévoit que « Sous réserve des exemptions prévues à l’article L. 622-4, toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros. »

L’article L-622-4 énumère les exceptions à la règle, la règle étant la répression :

« ne peut donner lieu à des poursuites pénales sur le fondement des articles L. 622-1 à L. 622-3 l’aide au séjour irrégulier d’un étranger lorsqu’elle est le fait :

1° Des ascendants ou descendants de l’étranger, de leur conjoint, des frères et sœurs de l’étranger ou de leur conjoint ;

2° Du conjoint de l’étranger, de la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui, ou des ascendants, descendants, frères et sœurs du conjoint de l’étranger ou de la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui ;

3° De toute personne physique ou morale, lorsque l’acte reproché n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci. »

Mais quand vous êtes prestataire de service, et que votre activité peut concourir à « l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France », que ce passe-t-il ? Vous n’êtes pas habilité ni compétent pour vérifier le droit au séjour des personnes, vous n’en avez d’ailleurs pas le droit, comment faites-vous ? Par exemple vous êtes chauffeur de taxi et vous emmenez des clients d’un endroit à un autre.

C’est ce qui arrive à un chauffeur de taxi de Lens, dont une partie de la clientèle était constituée d’exilé-e-s, et qui est poursuivi en vertu de l’article L-622-1 du CESEDA.

http://www.lavoixdunord.fr/120415/article/2017-02-18/un-chauffeur-de-taxi-mis-en-examen-pour-avoir-transporte-des-migrants

Interrogé-e-s par La Voix du Nord, des chauffeurs et chauffeuses de taxi de Calais disent également avoir transporté des exilé-e-s dans le cadre de leur activité professionnelle, et que ça fait partie de leur chiffre d’affaire.

http://www.lavoixdunord.fr/121482/article/2017-02-21/taxis-oui-pris-des-migrants-et-ca-ne-fait-pas-de-nous-des-passeurs

Et si leur activité peut leur entraîner des poursuites pénales à partir du moment certain-e-s client-e-s sont des sans-papiers, comment ces prestataires peuvent s’en prémunir autrement qu’en adoptant des pratiques discriminatoires qui tombent elles-mêmes sous le coup de la loi ? Et si on poursuit des chauffeur-se-s de taxi, pourquoi pas la SCNF, qui est susceptible de transporter les mêmes personnes en train ?

Ce cas n’est pas isolé, puisque des personnes gérant des hôtels ont également été arrêtées récemment à Calais, tandis que dans les bars a lieu une intrication de contrôles portant sur le respect de la réglementation sur les débits de boisson mais aussi contrôles d’identité concernant les client-e-s.

https://www.challenges.fr/societe/cinq-hoteliers-soutenant-des-passeurs-presumes-albanais-interpelles-a-calais_452847

Ceci dans un contexte où la destruction du bidonville de Calais a entraîné la destruction de 150 emplois en CDI à l’association La Vie active, qui gérait les services de jour, le lieu de mise à l’abri des femmes et des enfants, et le camp de containers pour le compte de l’État, plus les emplois de sous-traitants, ce à quoi s’ajoute que le secteur hôtelier affichait complet à la morte-saison du fait des journalistes, bénévoles de différents pays… policiers. Et tout un impact économique plus large qu’il faudrait évaluer.

Ceci dans un contexte de crise économique et sociale profonde, tant à Calais qu’à Lens. Mais qu’importe pour l’État, qui pratique autour des exilé-e-s la politique de la terre brûlée.

 

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Calais – Paris : la guerre des douches et des petits-déjeuners

22 mercredi Fév 2017

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Calais, délit de solidarité, Exilés, Paris, solidarité

À Calais, la guerre des douches continue (voir ici, ici et là), menée à la fois par la municipalité et par l’État contre les personnes à la rue qui viennent se laver et contre le Secours catholique qui a installé des modulaires de douche dans la cour d’un hangar dont l’association est propriétaire.

Cet après-midi, à l’heure où les douches devaient commencer, quatre fourgons de CRS et une voiture banalisée sont postés près de l’entrée. Les policiers contrôlent le premier véhicule qui amène des exilés, et arrêtent les sept mineurs qui s’y trouvent, puis trois mineurs et quatre majeurs dans le véhicule suivant. D’après les policiers, les mineurs seraient emmenés au centre d’accueil de mineurs isolés étrangers géré par France Terre d’Asile à Saint-Omer, à 30 km de Calais. Où ils ne resteront pas s’ils veulent essayer de passer au Royaume-uni, et dans ce cas ils reviendront à pied, ou en train au risque de se faire à nouveau arrêter lors des contrôles systématiques au faciès qui ont lieur en gare de Calais (voir ici, ici, ici et là). Les policiers disent agir sur réquisition du procureur, ce qui voudrait dire que celui-ci considère le fait de prendre une douche comme une menace à l’ordre public, justifiant ces contrôles.

Les douches n’ont donc pas eu lieu cet après-midi, pour que les personnes qui viennent se laver ne soient pas arrêtées.

À Paris, c’est la guerre des petits-déjeuners. Le 16 février, les bénévoles qui viennent distribuer des petits déjeuner aux exilé-e-s qui dorment dehors autour du camp dit « humanitaire » mis en place par la mairie de Paris porte de la Chapelle (voir ici, ici et là) se voient interdire de le faire par la police, qui présente un document qui serait un arrêté émanant de la préfecture de police. Qui nie avoir pris un tel arrêté. Des blocs de pierre ont par ailleurs été mis aux alentours par la mairie pour empêcher les gens de dormir à proximité.

Sur la page du collectif Solidarité migrants Wilson, 16 février :

https://www.facebook.com/Solidarit%C3%A9-migrants-Wilson-598228360377940/

« 16/02 HONTEUX : par ordre du préfet, toute distribution de nourriture et de boisson autour du centre est désormais INTERDITE !

Après les retraits de couvertures, après les dispersions, APRÈS LES PIERRES, on passe à l’étape suivante : les migrants sont EMPÊCHÉS DE MANGER.
8H30 ce matin, alors qu’on va voir les policiers pour signaler notre présence, ils nous interdisent de distribuer. Ni devant le centre. Ni devant la déchetterie. Ni de l’autre côté du carrefour. Nulle part. Et pour faire bonne mesure, ils nous mettent deux amendes au moment où on part (5èmes amendes pour notre petit collectif) !
Nous avons vu, de loin, le document émanant de la préfecture, et qui détaillait toutes les localisations qui nous étaient interdites. Rassurons-nous, nous avons pu les distribuer, nos 45 litres de liquides chauds et tous nos sacs d’invendus de boulangerie, mais dans quelles conditions ! Cachés bien au-delà du pont, sur un coin de trottoir dont on ne savait pas si on ne nous en délogerait pas encore, et où des centaines de migrants (300 gobelets partis ce matin) ont malgré tout réussi à nous trouver.
L’autre scandale c’est que désormais, c’est confirmé, il n’y a plus rien à manger ni à boire pour les migrants admis en accueil de jour à l’intérieur du centre ! Ils y passent la journée le ventre vide. Les bénévoles qui gèrent cet accueil en sont à récupérer les restes de nos distributions pour avoir eux-mêmes quelque chose a distribuer à l’intérieur ! Hier une famille y a été hébergée toute la journée et les bénévoles n’avaient même pas une bouteille d’eau à donner aux enfants : eh oui, c’est aussi ça l’accueil dont se gargarise la Mairie de Paris.
Et désormais, plus personne n’aura accès aux trottoirs du centre pour au moins nourrir et réchauffer les hommes de la file d’attente…

MAIS COMMENT SONT CENSÉS SE NOURRIR TOUS CES HOMMES, CES FEMMES, CES ENFANTS ?

NOUS CONTINUERONS MALGRE LES INTIMIDATIONS !
COMMENT NOUS AIDER ? Vous pouvez nous soutenir financièrement via notre cagnotte en ligne https://www.leetchi.com/c/solidarite-migrants-wilson
Et vous pouvez nous rejoindre en vous inscrivant sur notre planning en ligne https://docs.google.com/…/1CDTu2aZcuhldwhfPfrch75Fxfs…/edit…, l’idée étant de tourner en étant très nombreux à s’inscrire une fois par mois pour assurer une présence quotidienne.

Ajouté le 18 février : vous avez été nombreux à vous joindre à notre appel à rejoindre notre petit-déjeuner de ce matin pour soutenir notre droit à être solidaires et humains tout simplement ! MERCI A TOUS. »

« INTERDICTION DE DISTRIBUTION : la suite
J’ai appelé la Préfecture de Paris pour en avoir le cœur net.
Voici la réponse qui m’a été faite : « Il n’y a pas d’arrêté. Pas d’interdiction de distribuer. Juste quelques zones limitées de restriction. »
Alors évidemment, je me suis étonnée : Et le document que le policier m’a lu, et montré, qui était daté du 13 février, jour où les policiers ont chassé les bénévoles de Solidarité Migrants Wilson en pleine distribution ? Et l’interdiction formelle qui nous a été faite de distribuer ?
Réponse : « Il n’y a pas d’arrêté. » Mais ce papier officiel alors? Réponse : « Il n’y a pas d’arrêté », s’il n’y pas d’arrêté de quoi s’agit-il alors? Réponse : « Il n’y a pas d’arrêté »
Et que doit-on faire demain si on nous interdit à nouveau de distribuer ?  » Eh bien vous obéirez aux policiers, bien sûr. Quoi qu’ils vous demandent. Pour des raisons de sécurité. »
Et les amendes ?  » Si on vous en a mis, c’est forcément que vous aviez commencé à distribuer alors qu’on vous l’avait interdit. » (nous n’avions pas commencé à distribuer ; nous nous éloignions conformément à leur interdiction lorsqu’il nous ont mis les amendes).

Voilà…
On ne sait toujours pas quelle était la nature ce document. On l’a bel et bien vu, même de loin. Et il nous a bien été lu. Alors, si nous avons bien compris ce qu’a dit et répété la préfecture ( « Il n’y a pas d’arrêté »), de quoi s’agissait-il ? D’un document interne, de consignes écrites à destination policiers du terrain ?
On ne sait pas non plus de quelle préfecture il émane. Serait-ce la préfecture de Seine-Saint-Denis, qui était sur place ce fameux lundi 13 ? Pourtant le « Centre humanitaire PARIS Nord » relève bien de la juridiction de Paris, non ?
On ne sait pas ce qui y était vraiment écrit et quelle part aurait pu relever de l’interprétation d’un fonctionnaire un peu trop zélé : nous l’avons vu de trop loin.
Ce qui est sûr c’est que notre distribution a été interdite aux abords du centre, que nos interventions qui relèvent simplement du simple bon sens humanitaire sont chaque jour plus difficiles, et que nous voulons simplement pouvoir continuer tant que la question n’est pas prise en charge par les autorités publiques comme il nous semble qu’elle devrait l’être. Qu’en attendant on permette au moins aux gens de dormir, de se protéger de la pluie, de boire de l’eau et de manger. »

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20170216.OBS5413/paris-des-benevoles-empeches-de-nourrir-des-migrants-pres-du-centre-de-la-chapelle.html

La médiatisation semble avoir fait reculer la préfecture et la mairie par rapport à l’interdiction sur les petits déjeuners, mais du coup la police multiplie les amendes sur les véhicules des bénévoles, comme elle le faisait à Calais.

http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/17/paris-benevoles-migrants-accables-amendes-stationnement-genant/

 

callot-jeu-paumeJacques Callot : Le Jeu de Paume sur la place Santa Croce à Florence.

À Calais, quand parlent les maisons vides

20 lundi Fév 2017

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Calais, droit au logement, Exilés

Calais, d’un côté des personnes à la rue, de l’autre des bâtiments vides, maisons, entrepôts, anciens bâtiments industriels, signe de la désindustrialisation et de la crise (voir ici, ici, ici et là). Devant cette injustice, des gens à la rue à côté de maisons vides, dans la nuit de dimanche à lundi, les maison vides de Calais se sont mises à parler, à dire combien leurs murs étaient froids par manque de chaleur humaine.

 

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Trêve hivernale pour les bidonvilles : leurre ou réalité ?

19 dimanche Fév 2017

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Calais, campements, Dieppe, droits, Exilés, expulsions, Steenvoorde

La loi du 27 janvier 2017 étend à l’ensemble des habitats les garanties de la trêve hivernale, comme s’en réjouit Amnesty International, soulignant toutefois la précarité de cette solution face au développement de la pauvreté et de la précarité de l’habitat.

https://www.amnesty.fr/actualites/la-treve-hivernale-enfin-pour-les-bidonvilles

La loi est donc améliorée. Mais sur le terrain, qu’on soit à Calais, Dieppe (voir ici, ici, ici, ici et là) ou Steenvoorde (voir ici et là), on assiste aux mêmes destructions de tentes et d’effets personnels, accompagné de rafles, parfois après un jugement, mais souvent aussi en l’absence de toute décision légale. Le changement de la loi risque fort de ne pas suffire, là où l’État viole ses propres lois.

Vous pouvez télécharger le communiqué de Romeurop avec les articles de loi concernés ici.

 

Pentax Digital CameraCalais, le campement derrière le supermarché Leaderprice après un premier passage des bulldozers, avril 2015.

 

Avec le délit de solidarité, le délit d’informer

18 samedi Fév 2017

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Calais, Droits de l'homme, Exilés, Italie, médias

L’arrestation le 15 février dernier d’Haydée Sabéran, journaliste à Libération, n’est pas un cas isolé. Qu’il s’agisse de la destruction du bidonville de Calais ou de la répression de la solidarité à la frontière franco-italienne, les arrestations de journalistes couvrant les événements se multiplient, là où le gouvernement ne veut pas de témoins.

Le 20 octobre dernier, quatre journalistes britanniques travaillant pour The Independent et leur traducteur tunisien, qui couvraient les préparatifs de la destruction du bidonville, ont été arrêté-e-s et placé-e-s en garde-à-vue, dans des conditions particulièrement dégradantes. Les quatre journalistes ont été expulsé-e-s vers le Royaume-uni, et le traducteur enfermé en centre de rétention, puis libéré.

http://taranis.news/2016/11/calais-quatre-journalistes-anglais-places-en-gav-et-expulses-la-veille-de-lexpulsion-de-la-jungle/

http://www.reportdigital.co.uk/search/preview/documentary-team-richard-parry-and-lydia-hirst-macdonald-describing-their-24/0_00104891.html

 

Le 26 octobre, c’est Gaspar Glanz, journaliste du site Taranis News, qui est arrêté et gardé à vue pendant 33h, puis placé en contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, contrôle judiciaire entravant son activité de journaliste, qui implique de pouvoir se déplacer.

http://taranis.news/2016/10/33h-de-garde-a-vue-vous-savez-ca-vient-den-haut-de-tout-en-haut/

 

À la frontière franco-italienne, le photographe indépendant Ben Art’core est arrêté le 5 août 2016 pour incitation à la rébellion, qui se transforme en outrage en vers quatre officiers de police qui ne se présenteront pas à l’audience. Son procès a eu lieu le 15 février, le verdict est attendu pour le 3 mars.

http://roya06.unblog.fr/2017/02/08/solidaires-avec-ben-art-core-au-tgi-de-nice-mercredi-82-13h30/

https://www.facebook.com/groups/123081368042139/permalink/404336879916585/

 

Dans la nuit du 19 au 20 janvier 2017, la directrice de publication de L’Âge de faire, Lisa Giachino, a été arrêtée alors qu’elle suivant un groupe d’exilés dans le cadre de son travail de journaliste pour la revue. Elle a été libérée sans poursuites.

http://www.lagedefaire-lejournal.fr/abonnez-votre-commissariat/

 

Au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, la France est au 45e rang sur 181 pays. Elle a régressé de 7 places entre 2015 et 2016, témoignage des pratiques du gouvernement actuel. Sur une durée plus longue, en 2002 elle était au 11e rang sur 134 pays.

https://rsf.org/fr/classement

https://rsf.org/fr/france

 

 

18 février : manifestations de soutien aux exilé-e-s

17 vendredi Fév 2017

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Calais, Exilés, solidarité

Samedi 18 février, de manière concertée, des manifestations ont lieu dans plusieurs villes de France, en solidarité avec les exilé-e-s, éventuellement organisées avec celles et ceux-ci.

 

Besançon :

Manifestation à 14h place Pasteur en solidarité avec toutes les personnes migrantes.

https://www.infolibertaire.net/besancon-manif-de-solidarite-avec-les-migrants-samedi-18-fevrier-2017/

besancon-18-02

 

Caen :

Rassemblement à 14h place Bouchard suite notamment à l’expulsion du squat Drouet le 9 février, pour la liberté de circulation et les politiques anti-migratoires et sécuritaires.

https://agcontrelesexpulsions.wordpress.com/2017/02/12/rassemblement-le-samedi-18-fevrier-a-14h-place-bouchard-a-caen/

caen-rassemblement-18-02-1caen-rassemblement-18-02-2

 

Marseille :

Rassemblement de 14h à 16h place Félix Baret « Dignité des personnes en CAO ».

https://www.facebook.com/events/1237580999622926/

Texte de l’appel :

« A l’appel des copains des CAO de Marseille qui revendiquent dignité et respect des promesses d’asile :

« Nous sommes des migrants, des exilés du Soudan, d’Afghanistan etc…, et depuis le démantèlement du camp de Calais en octobre dernier, nous sommes hébergés dans des CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation) éparpillés dans Marseille et alentour. Au moment de quitter la jungle, nous avons reçu de nombreuses promesses des responsables du gouvernement comme quoi nous pourrions faire notre demande d’asile en France… et que le règlement « Dublin » ne serait pas appliqué.

Ce règlement nous empêche de déposer une demande d’asile en France et consiste à nous renvoyer dans le premier pays européen où on a pris nos empreintes. Pour la majorité d’entre nous, c’est l’Italie : nos empreintes ont été enregistrées là-bas sous la contrainte, parfois sous les menaces physiques, et sans aucune explication. Aujourd’hui, on nous dit que les promesses du gouvernement français ne seront pas tenues, et qu’on va nous renvoyer en Italie.

Nous ne voulons pas partir là-bas. Nous voulons que nos empreintes soient effacées, pour faire nos démarches de demande d’asile en France. L’Italie ou Calais, c’est la même chose : dormir dans la rue, dormir dans la jungle, sans aucun moyen, sous la menace de la violence policière. Nous ne voulons plus patienter. Nous voulons enfin pouvoir vivre nos vies.

NOUS NOUS RASSEMBLONS AUJOURD’HUI, COLLECTIVEMENT, POUR QUE LES PROMESSES SOIENT RESPECTEES ET QUE NOUS PUISSIONS FAIRE NOTRE DEMANDE D’ASILE A MARSEILLE.

Rendez-vous devant la préfecture SAMEDI 18 février à 14h.

MERCI DE VOTRE SOLIDARITE ! »

Vous pouvez télécharger le tract d’appel ici.

 

Toulouse :

Vendredi 17 février au Centre Social Autogéré 15, rue Roquelaine, métro Jeanne d’Arc : soirée de soutien aux exilé-e-s des CAO de Toulouse et des alentours.

http://iaata.info/Soiree-de-soutien-aux-exile-es-des-CAO-de-Toulouse-et-alentours-1875.html

toulouse-17-02

Samedi 18 février manifestation à 14h au départ de la place Arnaud Bernard « Aucun être humain n’est illégal ».

http://iaata.info/Manifestation-le-18-02-aucun-etre-humain-n-est-illegal-1873.html

Texte de l’appel :

« Manifestation le 18/02 : aucun être humain n’est illégal

A Toulouse, les membres du collectif solidarité migrant-es 31 appellent à manifester en solidarité avec toutes les personnes sans-papiers dans le cadre d’une journée d’action nationale. Manifestation à 14h au départ d’Arnaud Bernard, samedi 18 février.

Mineurs isolé-e-s étrangers, personnes expulsées de Calais en CAO, personnes exilées à la rue, ou dans des squats, personnes souhaitant accéder aux soins… : nombreuses sont les personnes sans papiers qui subissent au quotidien un traitement inhumain de la part de l’Etat français et des institutions.

La demande d’asile, c’est à dire le droit d’obtenir des papiers pour avoir fui une situation dangereuse, est un véritable parcours du combattant, au terme de laquelle l’immense majorité des demandeu(r)ses sont refusé-e-s. Et pour les autres qui souhaitent venir en France pour des motifs différents, la situation n’est pas plus facile. En Haute-Garonne, toutes autres demandes de titre de séjour (travail, soin, famille, étudiant, etc.) sont presque systématiquement refusées.

Au delà de la situation juridique, les conditions d’existences des personnes exilées sont très précaires : mineurs isolé-e-s et familles à la rue, non-accès au soin, non versement des droits (tels que l’ADA, aide pour les personnes en demande d’asile), perte d’autonomie (impossibilité de se faire soi même à manger dans certains centres), traitement infantilisant, accès très difficile à des cours de français, isolement dans les démarches (absence de traducteur-ices dans l’accompagnement), emplois très précaires et sous-payés…

L’Etat cherche à diviser et à épuiser. Les institutions traitent au cas par cas chaque situation individuelle et isolent chaque personne face à la machine administrative afin de mieux maintenir les personnes exilées dans l’attente, et faire en sorte qu’elles se découragent, puis partent.

A l’isolement et à la division, nous lui opposons la solidarité et la force du collectif : face aux politiques répressives et d’anti-accueil de l’Etat, construisons nos solidarités et exigeons l’application des droits souvent bafoués.

Nous sommes donc solidaires de toutes et tous les militant-e-s qui passent en procès pour avoir soutenu des personnes migrantes. Nous ne pouvons accepter que le gouvernement criminalise un devoir élémentaire qu’est la solidarité et de faire des militant-e-s des délinquant-e-s. »

 

Calais : la journaliste Haydée Sabéran, une salariée du Secours catholique et sept mineurs arrêtés devant les douches

15 mercredi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, délit de solidarité, Exilés, harcèlement policier, mineurs, solidarité

Comme si la préfète du Pas-de-Calais voulait célébrer sa promotion comme préfète de la région Normandie (http://www.lavoixdunord.fr/119050/article/2017-02-15/la-prefete-fabienne-buccio-quitte-le-pas-de-calais), après une nouvelle expulsion d’un Soudanais au Soudan et le risque d’expulsion d’un Érythrée vers ce même pays, une opération de police qui allie la chasse aux mineurs, la chasse aux personnes solidaires et la chasse aux journalistes.

La mise en place par le Secours catholique de douches pour les exilé-e-s sans-abris avait déjà déclenché l’hostilité de la mairie de Calais (voir ici et là). L’État se lance maintenant dans la course contre les douches. Cet après-midi, trois fourgons de CRS sont garés en face de l’entrée. À l’arrivée de la fourgonnette du Secours catholique, les policiers contrôlent et arrêtent les personnes présentes, sept mineurs qui viennent prendre une douche, Mariam Guerey, salariée du Secours catholique, et Haydée Sabéran, journaliste à Libération, qui couvre le terrain calaisien depuis de nombreuses années.

https://twitter.com/HaydeeSaberan

Lors de tout contrôle, les CRS réfèrent à leur hiérarchie par radio. L’arrestation des mineurs, de la salariée du Secours catholique et de la journaliste a donc été validé par la hiérarchie. Toutes ces personnes ont été emmenées à la brigade s’occupant de la répression des activités des « passeurs », ce qui veut dire que pesaient sur la salariée du Secours catholique et sur la journaliste dans l’exercice de leurs fonctions les charges prévues par l’article L 622-1 du CESEDA (Code de l’Entrée et du Séjour des Étrangers et du Droit d’Asile) qui prévoit que « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros ».

Alors bien sûr, à l’arrivée au commissariat, le ton a changé, la possible garde-à-vue s’est transformée en audition libre, et tout le monde a été relâché – relâché pour les mineurs, ça signifie non seulement ne pas avoir pris de douche, mais se retrouver à la rue, ce qui est symptomatique de la manière dont la police considère la protection de l’enfance en danger (voir ici et là).

Il n’en reste pas moins que la menace est claire, tant pour les personnes solidaires que pour les journalistes, à partir du moment où une journaliste connue n’est pas dans les parages.

Le combat pour l’accès à l’hygiène de base continue, puisque la mairie de Calais vient de publier un arrêté interruptif des travaux, qui est caduc puisque les douches sont installées et qu’aucuns travaux ne sont au cours. Ça fera tout au moins du contentieux qui donne l’impression de faire quelque chose, et entrave d’autant la solidarité.

 

tractopelle-grue-construction2Yang Yongliang : From the New World (détail).

 

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