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Passeurs d'hospitalités

~ des exilés à Calais

Passeurs d'hospitalités

Archives Mensuelles: mars 2017

Intimidation policière : autour des repas

31 vendredi Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, délit de solidarité, exilé, harcèlement policier, solidarité

L’intimidation policière ne s’exerce pas seulement sur les militant-e-s qui filment les rafles, comme ça a été le cas hier avec l’arrestation d’un bénévole de la Cabane juridique de Calais. Renaud est sorti de garde-à-vue en fin d’après-midi, sans poursuites (mais le procureur a six mois pour décider des suites à donner).

Depuis que les associations ont décidé d’abandonner les distributions de repas en centre-ville pour les faire en périphérie, la pression policière s’est notablement accrue. Depuis lundi, les CRS prétendent (bien entendu sans aucune base légale) que la distribution n’est autorisée que pendant une heure.

Hier soir, la tension est montée d’un cran. Les policiers ont contrôlé les véhicules des bénévoles et distribué des amendes pour mauvais stationnement, avant d’intervenir en fin de distribution pour un contrôle d’identité qui a entraîné la dispersion des exilé-e-s présent-e-s.

Par ailleurs, les rafles sont une pratique quotidienne aux alentours des distributions de repas, redues plus faciles par l’absence de témoins à la périphérie de la ville. Les mineur-e-s sont généralement remis-e-s à la rue quelques heures après leur arrestation, mais les adultes peuvent être placé-e-s en rétention, parfois loin de Calais, notamment dans des centres de rétention en région parisienne.

 

Dürer : Rhinocéros.

Intimidation policière : un militant arrêté pendant une rafle

30 jeudi Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, délit de solidarité, Exilés, harcèlement policier, mineurs, solidarité

Rafles, violences physiques et verbales, gazage des personnes et des couvertures, tel est le quotidien pour les exilé-e-s à Calais. Alors des militant-e-s essayent d’être là, caméra à la main, pour témoigner.

Ce matin vers 8h, rafle d’un groupe d’une trentaine d’exilés qui dormaient enroulés dans des sacs de couchage ou des couvertures, sur un tas de gravier. La plupart sont mineurs. Une vingtaine d’entre eux sont arrêtés.

Un militant de la Cabane juridique de Calais filme la scène. Il est arrêté et placé en garde-à-vue pour « occupation d’un terrain privé en vue d’y installer un domicile » (rappelons qu’il s’agit d’un tas de gravier dans un zone industrielle).

Si les exilés arrêtés ont été relâchés, Renaud est toujours en garde-à-vue à l’heure où nous écrivons.

Vous pouvez le soutenir en téléphonant au commissariat pour demander de ses nouvelles : 03 21 19 13 17. Merci par avance.

 

31 mars à Paris : rassemblement contre les expulsions au Soudan

28 mardi Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Exilés, expulsions, solidarité, Soudan

Bien sûr les exilé-e-s sont des sujets politiques, et vont exprimer dans l’espace public des visions et des choix quant à telle situation particulière ou quant à la société et à son avenir. En tout cas, au moment où les expulsions vers le Soudan se multiplient et se banalisent, un collectif d’exilé-e-s, Les activistes soudanais, appellent à se mobiliser.

Rassemblement devant le ministère des affaires étrangères, vendredi 31 mars de 15h30 à 18h30.

 

Vous pouvez télécharger le texte de l’appel ici.

« Ensemble contre l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Soudan
Rassemblement pour protester 
contre l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Soudan 
devant le ministère des Affaires Etrangères  vendredi 31 mars 2017 de 15 h 30 à 18 h 30

 

Aujourd’hui 27 Soudanais attendant l’exécution de leurs arrêtés d’expulsion, car les autorités françaises  ont entamé ces derniers mois des procédures d’expulsion pour un nombre croissant de demandeurs d’asile en  provenance du Soudan sans prendre en compte la situation de guerre qui sévit dans plusieurs régions de ce pays  et notamment au Darfour, dans les Monts Nouba, dans le Nil Bleu (le Quai d’Orsay déconseille fortement au  ressortissants français de se rendre dans ces zones), ni les atteintes graves contre les droits de l’Homme dans  l’ensemble du pays. La France semble ignorer que le général Omar El Bechir est le seul chef d’Etat en exercice qui  soit  poursuivi  par  le  Tribunal  Pénal  International  (TPI)  pour  des  accusations  de  génocide,  de  crimes  de  guerre et de crimes contre l’humanité. La France ne semble plus se souvenir non plus que les dispositions des  conventions internationales interdisent le renvoi d’un demandeur d’asile dans  son pays  d’origine,  si cela doit  mettre sa vie en danger.

Il est important de souligner que les demandeurs d’asile soudanais, comme l’ensemble des demandeurs  en  provenance  d’autres  pays,  ne  bénéficient  pas  d’assez  du  temps  pour  préparer  leurs  dossiers,  ni  d’une  assistance  leur  permettant  de  comprendre  les  procédures  complexes  de  la  demande  d’asile  et  des  limites  juridiques et administratives à ne pas dépasser. A cela s’ajoute les problèmes de communication liés au nombre  insuffisant d’interprètes en arabe soudanais mais aussi dans les  autres langues parlées de ce pays.

La majorité des demandeurs d’asile soudanais arrivent en France après une traversée périlleuse de la  Méditerranée  et  un  voyage  long  et  éprouvant  à  travers  plusieurs  pays  avec  les  conséquences  physiques  et  psychologiques que l’on imagine sur ces jeunes gens qui quittent leur pays et leurs familles pour la première fois.  Arrivés en France, ils sont contrains de dormir dans les rues des grandes villes. Ils déposent leur demande d’asile  dans des conditions indignes malgré l’aide et les efforts déployés par les ONG.

Avec ce rassemblement, nous appelons les autorités françaises à arrêter immédiatement l’expulsion des  demandeurs d’asile soudanais vers leur pays d’origine car ils sont victimes dès leur retour de pressions, menaces,  d’interrogatoires  « prolongés »  et  de  toutes  sortes  de  discriminations.  Les  organisations  humanitaires  et  de  défense des Droits de l’homme avaient signalé dans le passé des cas de disparition parmi les expulsés vers le  Soudan, mais aussi des meurtres, comme celui de Mohamed Ahmed Mahmoud le 21 novembre 2016 les services  soudanais  avait  expliqué  sa  mort  pendant  les  interrogatoires  par  le  fait  qu’il  s’était  jeté  de  la  fenêtre  du  cinquième étage.

Arrêtons l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Soudan

Rassemblement organisé par les activistes et les associations soudanais en France
Lieu de rassemblement :
Ministère des Affaires Etrangères
37, Quai d’Orsay 75007 Paris
Métro Ligne 8 et RER C : Gares des Invalides, coté Esplanade des Invalides »

 

Échec d’une expulsion vers le Soudan: procès reporté

26 dimanche Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Exilés, expulsions, solidarité, Soudan

Si Ahmed Ali a échappé à l’expulsion vers le Soudan en refusant d’embarquer à l’aéroport de Marseille (voir ici, ici, ici et là), il est par contre poursuivi en justice pour avoir fait obstacle à son expulsion. Il devait être jugé en comparution immédiate jeudi dernier, mais il a demandé comme c’est de droit à avoir le temps de préparer sa défense. Il est donc libre dans l’attente du procès qui aura lieu le 27 avril.

Voici le message du Collectif Soutien Migrants 13, datant de jeudi dernier :

« Ahmed Ali, le copain soudanais qui s’est opposé à son expulsion vers le  Soudan hier, a été libéré par le tribunal de grande instance d’Aix le  temps de son jugement qui a reporté au 27 avril prochain.

En faisant « obstruction à son éloignement », il s’est en effet exposé à  des poursuites pénales, c’est pourquoi il avait été placé en garde à vue  hier et comparaissait en comparution immédiate aujourd’hui. Lui et son  avocate ont demandé le report de procès : ils l’ont obtenu.

En attendant le jugement, cette liberté provisoire, échapper à quelques  semaines de détention à la prison de Luynes, c’est déjà une victoire !
Hurriya !

On reste mobilisé pour l’audience du 27 avril (en attendant + de  précisions) pour laquelle il risque quand même une condamnation à la  prison et à une interdiction du territoire français (la fameuse ITF qui  empêche toute régularisation pendant une durée de 2 ans).

En attendant l’OQTF est toujours valide, mais suspendue le temps de ce  jugement. Il s’agit maintenant pour lui de faire reconnaître son droit  d’asile devant la Cour nationale du droit d’asile.

Et pour nous tous, de continuer à lutter contre toutes ces tentatives  d’expulsions de la France vers le Soudan (ou ailleurs) qui s’inscrivent  dans des politiques anti-migratoires européennes de plus en plus  criminelles.

Pas un pas en arrière ! »

 

Zhu Da : Lotus et oiseaux.

Distributions de repas : un pas en avant, un pas sur le côté, deux pas en arrière

23 jeudi Mar 2017

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Calais, droits, Exilés, solidarité

Le tribunal administratif de Lille a rendu public hier son jugement suite au recours des associations contre les deux arrêtés de mairie de Calais interdisant les distributions de repas dans certains secteurs à la périphérie de la ville, et contre le refus de la mairie de leur mettre à disposition un lieu pour ces distributions (voir ici et là).

Le tribunal a suspendu les deux arrêtés en des termes particulièrement fermes, repris dans un communiqué, faisant référence au droit des personnes de ne pas subir de traitements inhumains et dégradants, droit qui serait atteint en cas d’interdiction des distributions.

Voici le texte du communiqué :

http://lille.tribunal-administratif.fr/Actualites/Communiques/Distribution-de-repas-aux-migrants-a-Calais

« Distribution de repas aux migrants à Calais

Le juge des référés du tribunal administratif de Lille suspend plusieurs décisions de la maire de Calais ayant pour but d’empêcher la distribution de repas aux migrants dans la zone industrielle des Dunes et le Bois Dubrulle.

Par  plusieurs  décisions  prises  en  février  et  mars  2017,  la  maire  de  Calais  a  interdit  les  occupations  abusives,  prolongées  et  répétées  de  la  zone  industrielle  des  Dunes  et  du  Bois  Dubrulle,  afin  d’empêcher  la  distribution  de  repas  aux  migrants  sur  ces  sites.

Plusieurs  associations  humanitaires  ont  demandé  au  juge  des  référés  du  tribunal  administratif  de  Lille  de  suspendre  l’exécution  de  ces  décisions.

Le  juge  des  référés a estimé  que  la  commune n’apportait aucun  élément  probant  établissant  que  les  distributions  de  repas  effectuées  depuis  le  début  de  l’année  2017  avaient  été à  l’origine  de  troubles  graves  à  l’ordre  public  de  nature  à  justifier  une  restriction  des  libertés.

Le  juge  des  référés  a  ensuite  considéré  que  les  mesures  litigieuses,  qui  ont  pour  effet  de  priver  une  population  en  très  grande  précarité  d’une  assistance  alimentaire  vitale,  ne  sont  ni adaptées,  ni nécessaires,  ni proportionnées  au  regard  du  but  réellement  poursuivi  et  des  constatations  effectuées à la date de son ordonnance.

Il  a  donc  estimé  que  la  maire  de  Calais  avait  porté  une  atteinte  grave  et  manifestement  illégale  à  la  liberté  d’aller  et  venir,  à  la  liberté  de  réunion  et,  en  faisant  obstacle  à  la  satisfaction  de  besoins  élémentaires  vitaux  des  migrants,  au  droit de ceux-ci de ne  pas  subir  des  traitements  inhumains  et  dégradants, droit consacré  par  l’article  3  de  la  convention  européenne  de  sauvegarde  des  droits  de  l’homme  et  des  libertés  fondamentales.

Dans  ces  conditions,  le  juge  des  référés  a  ordonné  la  suspension  de  l’exécution  des  décisions  attaquées  en date des  7  février,  2  mars,  6  mars  et  9  mars  2017  interdisant  la  distribution  de  repas  dans  la  zone  industrielle  des  Dunes  et  le  Bois  Dubrulle. »

Par contre, le tribunal refuse d’enjoindre à la commune de mettre un lieu à la disposition des association un lieu pour la distribution des repas, considérant « qu’il n’y a pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, alors que le nombre de migrants présents à Calais est limité, d’ordonner à la commune d’ouvrir un lieu et de fournir aux associations requérantes les moyens matériels au fonctionnement d’un service de distribution de repas au bénéfice des migrants. »

Comme il n’y a pas trop d’exilé-e-s, les associations peuvent bien s’en débrouiller, les pouvoirs publics sont exonérés de toute responsabilité. Ils n’auraient tout au plus à intervenir qu’en cas de crise. Leurs obligations, par exemple en matière d’hébergement d’urgence (une liberté fondamentale selon le Conseil d’État), bien au-delà d’un simple lieu pour les repas, semblent s’être évanouies.

Vous pouvez lire le jugement en entier ici :

Cliquer pour accéder à 1702397.pdf

Les associations avaient entre temps commencé à organiser des distributions en centre-ville, en complément de celles à la périphérie, en dehors des zones interdites par les deux arrêtés municipaux, pour que les exilé-e-s retrouve une place dans la ville et pour leur donner une visibilité.

Le lendemain de la publication du jugement, les associations décident de supprimer les distributions de centre-ville, rejetant les exilé-e-s à l’invisibilité et à une périphérie de zones industrielles, de buissons et de terrains vagues.

Si la maire de Calais a perdu juridiquement avec la suspension des deux arrêtés, elle a gagné politiquement dans son projet de rejeter les exilé-e-s hors de la ville.

 

Gérôme Bosch : La Nef des fous.

 

Échec d’une expulsion vers le Soudan : procès et mobilisation demain jeudi

22 mercredi Mar 2017

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Exilés, expulsions, Soudan

Ahmed Ali, qui devait être expulsé aujourd’hui depuis Marseille vers le Soudan, a refusé d’embarquer dans l’avion. L’expulsion n’a pas eu lieu (voir ici, ici et là).

En France, c’est un délit de s’opposer à son expulsion. Il est détenu jusqu’à son procès en comparution immédiate, qui aura lieu demain.

Le procès aura lieu demain jeudi 23 mars à 13h30 au tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence, 40 boulevard Carnot https://goo.gl/maps/5GfrPSe66op  . Les soutiens de Ahmed Ali appellent une présence solidaire nombreuse à l’audience.

Pour comprendre pourquoi Ahmed Ali refuse d’être renvoyé au Soudan, on peut lire les textes d’Amnesty International :

https://www.amnesty.org/fr/countries/africa/sudan/report-sudan/

ou de Human Rights Watch :

https://www.hrw.org/fr/news/2016/09/08/lettre-concernant-la-situation-des-droits-de-lhomme-au-soudan

mais aussi les conseils prodigués par le ministère des affaires étrangères aux Français, où l’on voit que le territoire soudanais est pour moitié « formellement déconseillé », et pour l’autre moitié « déconseillé sauf raison impérative » :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/soudan/

Mais ça c’est pour les Français, les Soudanais on peut les renvoyer sans problème.

 

Voici le texte diffusé par le collectif Migrants 13 faisant le point sur la situation et appelant à venir soutenir Ahmed Ali demain au tribunal :

12h40, à l’aéroport de Marignane, Ahmed Ali a fait un refus d’embarquer. Quelques passagers sympathisants mais pas de mouvement massif de solidarité. Pas de journalistes intéressés par la question (honte à la presse). Une trentaine de solidaires, chukran.

Ahmed a été différé au pénal pour le fameux «refus d’embarquement» qui se catégorise comme refus de coopération / refus d’obtempérer à une décision de justice. Sous cette accusation, il risque d’être condamné pour de trois mois à trois ans de prison ferme, avec à la clef un retour au CRA et une nouvelle expulsion au Soudan.

En ce moment il est en garde à vue à la PAF, il va par la suite être emmené en garde à vue à Aix en Provence, dans les géoles du tribunal de grande instance ou dans un commissariat.

DEMAIN IL PASSERA EN COMPARUTION IMMÉDIATE AU TRIBUNAL D’AIX EN PROVENCE, sans doute à 13H30. IL EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE DE LE SOUTENIR ET DE DÉMONTRER A CETTE JUSTICE FRANÇAISE QU’IL N’EST PAS ISOLÉ, QUE NOUS SOMMES NOMBREUX À SES COTÉS À NOUS OPPOSER AUX VIOLENCES ADMINISTRATIVES DONT IL EST L’UN DES NOMBREUSES VICTIMES.

Demain en comparution immédiate, Ahmed va demander un rapport de l’audience pour échapper à la justice d’abattage et pouvoir se défendre correctement. Il va également demander une assignation à résidence chez un ami ce qui lui épargnerait l’incarcération dans la maison d’arrêt de Luynes, de continuer à compléter son recours à la CNDA accompagné de personnes compétentes.

Nous rappelons encore l’importance de soutenir Ahmed Ali, l’intolérable des expulsions vers la mort au Soudan dont il est menacé. La place d’Ahmed n’est pas plus dans un commissariat ou une prison française que mort entre les mains des autorités soudanaises. Sa place est dans l’espace libre, parmi ses amis, qu’il puisse faire sa demande d’asile ici et enfin s’installer, briser l’errance, les incarcérations illégitimes et consécutives et se reconstruire.

TOUTES PERSONNES SONT INVITÉES À SE RENDRE A L’AUDIENCE DE LA COMPARUTION IMMÉDIATE DEMAIN A 13h30 A AIX EN PROVENCE, IL EST PLUS QUE JAMAIS IMPORTANT D’ÊTRE MOBILISÉS ET SOLIDAIRES POUR QU’UN MINIMA DE JUSTICE SOIT RESPECTÉ.

La présence en nombre est importante dans un contexte ou de moins de moins d’assignations à résidences sont accordées par les tribunaux d’Aix-en-Provence, de plus en plus obtus et sévères.

SOYONS NOMBREUX !

LIBERTÉ POUR AHMED ALI !

PERSONNE N’EST ILLÉGAL ! »

 

Zhu Da : Deux oiseaux.

Aujourd’hui, échec d’une expulsion vers le Soudan

22 mercredi Mar 2017

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Exilés, expulsions, Soudan

Ahmed Ali a refusé d’embarquer aujourd’hui sur le vol au départ de Marseille (voir ici et là) qui devait l’expulser au Soudan via Paris et Doha. C’est son deuxième refus d’embarquement.

Il est toujours en garde-à-vue dans les locaux de la police aux frontières, et il doit passer demain en comparution immédiate demain pour s’être opposé à son expulsion, ce qui est un délit en droit français (charmant pays).

Le pire est donc évité pour aujourd’hui. Mais, en dehors des poursuites pénales, Ahmed Ali reste avec une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) avec le Soudan comme pays d’expulsion, d’une durée de an, et peut retourner en rétention en cas d’expulsion.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

 

Armand Auguste Balouzet : Chemin après l’orage.

Alerte : expulsion en cours de Marseille vers le Soudan via Paris

22 mercredi Mar 2017

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Exilés, expulsions, Soudan

L’expulsion de Ahmed Ali vers le Soudan depuis Marseille via Paris est en cours. Il avait été arrêté à la gare de Marseille Saint-Charles dès son arrivée en France sans avoir le temps de demander l’asile, et a été enfermé au centre de rétention du Canet.

Il doit embarquer aujourd’hui à 12h40 de Marseille vers Paris – Charles De Gaulle, arrivée 14h10. Une mobilisation est en cours à l’aéroport de Marseille Marignane.

Il doit repartir de Paris – Charles De Gaulle vers Doha soit par le vol Qatar Aiways de 15h15 :

http://www.parisaeroport.fr/passagers/les-vols/vols-depart/D_C11?ckey=20170322CDQR%20040%20%2020170322DOH

Soit plus probablement par celui de 21h20 :

http://www.parisaeroport.fr/passagers/les-vols/vols-depart/D_C11?ckey=20170322CDQR%20038%20%2020170322DOH

Il sera ensuite transféré de Doha vers Khartoum par Qatar Airways, qui est un acteur majeur des expulsions de la France vers le Soudan en tant que transporteur de confiance.

 

Une bonne nouvelle par contre, Mohammed Yacoub, mineur qui risquait d’être expulsé vers le Soudan, a été libéré hier.

 

Voici le texte distribué à Marseille en soutien à Ahmed Ali :

« VOUS POUVEZ AGIR

CONTRE L’EXPULSION DE AHMED ALI AU SOUDAN !

Le 13 février Ahmed Ali, réfugié Soudanais, a été arrêté à la gare Saint Charles en descendant du train quelques heures à peine après son arrivée en France. Il a emprisonné au centre de rétention administrative de Marseille, avant même d’avoir pu déposer une demande d’asile. Celle-ci a été traitée de manière expéditive depuis le centre de rétention, sans assistance d’un avocat. Il s’est déjà opposé à une première tentative d’expulsion vers le Soudan. Une 2nde tentative a lieu aujourd’hui sur votre vol.

Ahmed Ali est issu d’une minorité persécutée par le régime de Khartoum et il risque la mort s’il est remis aux mains des autorités de ce pays. Le dictateur de ce pays, Omar Al Bachir, est poursuivi pour crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre. Ahmed Ali a dû quitter son pays, considéré comme l’une des pires dictatures du moment, pour échapper au pire.

Le sort réservé aux personnes expulsées d’Europe à leur arrivée à l’aéroport de Khartoum est connu : elles disparaissent systématiquement dans les geôles du régime.

La France a été condamnée à plusieurs reprises par la CEDH en 2015 pour des tentatives d’expulsions similaires et elle y avait mis un terme. Mais le gouvernement a repris les expulsions vers le Soudan depuis quelques mois et a signé pour cela des accords avec le régime de Khartoum : plusieurs personnes viennent d’être expulsées de Calais, et c’est une première depuis Marseille !

La reprise et les tentatives de banalisation des expulsions vers le Soudan ne sont pas anodines : les Soudanais composent l’une des principales communautés qui demandent le plus l’Asile en France. Refuser de leur accorder la protection de l’asile, banaliser les expulsions, c’est délégitimer le principe même du droit d’asile en Europe. Il faut lever le tabou !

Ne laissez pas Ahmed Ali seul face à ses tortionnaires !

Si Ahmed Ali s’oppose physiquement à cette expulsion, il risque d’être jugé pour « refus d’obtempérer à une décision de justice ». Et condamné à la prison en France, avant une nouvelle tentative d’expulsion (double peine). Si Ahmed Ali s’incline, il va être remis aux autorités soudanaises. A la mort.

Faut-il choisir entre la prison en France ou la torture au Soudan ?

Vous pouvez agir :

Soyez solidaires en vous opposant vous-mêmes au départ de cet avion, afin de lui éviter la condamnation pour « refus d’obtempérer ». Vous pouvez refuser le décollage d’un avion qui mène quelqu’un à la torture ou au pire. Le simple fait de refuser de vous asseoir sur votre siège pourrait éviter cette expulsion.

Un ami Erythréen : «  Ils feraient mieux de nous tuer ici, directement, que de nous renvoyer là bas. » Surpris, on demande pourquoi, et l’ami répond : « Parce que là-bas, la mort, c’est certain. S’ils nous tuaient ici, au moins, les familles, elles sauraient ce qui est arrivé, elles pourraient retrouver le corps, faire le deuil. Là-bas, tu ne sauras jamais comment. » »

CAO : dans le Gard, les promesses du ministre valent du vent

21 mardi Mar 2017

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Calais, centres de répit, Dublin, Exilés, expulsions, solidarité

La promesse de deux ministres de l’intérieur successifs que les personnes expulsées du bidonville de Calais ne serait pas placées en procédure Dublin, qui prévoit qu’elles soient renvoyées dans un autre pays européen responsable de leur demande d’asile, mais que celle-ci serait examinée en France. Promesse complétée la semaine dernière par une note du ministère de l’intérieur au préfets les invitant à suivre cette orientation. Sur le terrain, dans le Gard, les choses se passent tout autrement.

À Nîmes, deux Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO – voir ici, ici, ici et là). Les associations locales estiment entre 35 et 40 personnes concernées par la procédure Dublin, principalement soudanaises (Darfour, Kordofan), principalement pour des expulsions vers l’Italie. Parmi elles, seules deux ont été admises à déposer leur demande d’asile en France, conformément à la promesse ministérielles. Les autres sont maintenues en procédure Dublin.

Parmi elles, vingt ont reçu une convocation en préfecture pour préparer leur renvoi, et certaines ont déjà reçu un billet d’avion, les premiers renvois étant prévus le 3 avril. Les associations du Réseau ANAIS (Associations Nîmoises d’Action et d’Intervention Sociale) s’en sont inquiétées et ont interpellé la préfecture, sans obtenir de réponse.

Les associations ont par conséquent tenu une conférence de presse devant la préfecture vendredi dernier.

Vous pouvez télécharger leur communiqué ici.

Pour la suite, elles proposent une lettre pour interpeller le préfet du Gard d’ici au 30 mars, et organisent une manifestation ce jour-là.

Vous pouvez télécharger la lettre au préfet ici. Vous pouvez vous en inspirer et l’adapter.

« Suite à la conférence de presse de vendredi dernier dont les échos vont  être diffusés dans les jours qui viennent nous avons eu une rencontre ce  lundi pour organiser les suites de notre mobilisation.
Il y a urgence car les premières convocations ont déjà eu lieu et les  premières expulsions sont prévues dès le début du mois d’avril.

Voici ce qui a été décidé :

1. Inviter le maximum de personnes à envoyer un courrier rapidement au préfet pour lui demander de répondre à la demande de rendez-vous qui lui a été faite. (Cf. modèle de lettre joint à ce mail). Les coordonnées de la préfecture sont : Monsieur le Préfet du Gard, 1 rue Guillemette,
30045 NÎMES Cedex 9. Mail : prefecture@gard.gouv.fr . Merci de nous envoyer une copie du courrier que vous envoyez au préfet (reseau.anais30@gmail.com )

2. Une manifestation est organisée le Jeudi 30 mars à 18h00. Départ devant la maison carrée et arrivée devant la préfecture, avenue Feuchères.

Merci de mobiliser toutes les personnes de vos réseaux et que vous connaissez. »

 

Cézanne : Le Grand Pin.

Deux nouvelles expulsions programmées vers le Soudan

21 mardi Mar 2017

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Calais, Exilés, expulsion, mineurs, Soudan

Il s’agit d’un mineur soudanais qui quitte le foyer où il était pris en charge en France pour tenter sa chance vers le Royaume-uni. Il est arrêté, dit qu’il est majeur pour éviter d’être renvoyé en foyer. Du coup, il est enfermé en rétention, au centre de Oissel près de Rouen, qui est souvent utilisé pour les expulsions vers le Soudan parce que les tribunaux de Rouen remettent moins en cause que d’autres les décisions de l’administration.

Il est enfermé en rétention alors que mineur (rappelons que légalement tout mineur est en situation régulière sur le territoire), et il risque d’être expulsé au Soudan.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/metropole-rouen-normandie/rouen/rouen-mineur-soudanais-somme-quitter-territoire-1215185.html

 

Il s’agit d’un homme soudanais, à peine arrivé en France, arrêté à la gare de Marseille Saint-Charles, qui n’a pas eu le temps de faire les démarches pour demander l’asile, dont la demande d’asile au centre de rétention est traitée selon une procédure expéditive et rejetée. Il a refusé une première fois d’embarquer à bord d’un vol pour Khartoum. Un nouveau vol est programmé pour ce mercredi 22 mars.

 

Voici un texte diffusé par les personnes qui le soutiennent :

http://mars-infos.org/au-cra-de-marseille-on-prepare-une-2192

« Depuis le 13 février Ahmed, réfugié Soudanais, interpellé à la gare saint Charles en descendant du train à peine quelques heures après son arrivée en France, est détenu*** au centre de rétention administrative de Marseille.

LES AUTORITÉS FRANÇAISES SE MOBILISENT POUR ORGANISER SON EXPULSION.
ELLES ONT POUR CELA LE SOUTIEN TOTAL DES AUTORITÉS SOUDANAISES QUI ONT DÉLIVRÉ UN LAISSER-PASSER CONSULAIRE – document qui permet l’expulsion de la personne qui ne présente pas de documents d’identité officiels.

Ahmed issu d’une minorité persécutée par l’Etat de Khartoum et est cherché par le gouvernement de Khartoum. Il risque la mort si il est remis entre les mains des autorités de cet Etat.

Mais le préfet, ses hiérarchiques inférieurs et supérieurs, l’Etat, les agents et les juges, n’y voient pas d’inconvénient. «Pas de grief» dans le jargon judiciaire.

Selon de le représentant de la préfecture : « Tout va bien au Soudan, le problème c’est le Darfour, y a deux Soudans, on est un pays civilisé, quand même, il faut pas se méprendre, on renvoie «dans des pays sûrs». «Le Soudan est un pays sûr». On renvoie à Khartoum. »

Peu importe le fait que le gouverneur de cet état soit poursuivi pour crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre. Peu importe que si Ahmed a dû partir c’est bien en raison de persécutions de ce même Etat qui, bien sûr, va le «réadmettre», comme il réadmet tous les opposants au régime qui lui sont présentés par la France.
Pour la prison, la torture, l’exécution.

Mais ça, c’est des histoires, n’est ce pas? Les doutes comme les consciences sont vite évacués par le désormais classique : monsieur est un migrant économique. Pourquoi? «Ça se voit». La Justice tranche : «ça se voit».

Une première expulsion a été tentée la semaine passée, Ahmed a refusé de monter dans l’avion. Sa détention au CRA a été prolongée pour permettre une nouvelle tentative d’expulsion dans un prochain avion prévu dans la semaine prochaine. Il a déposé une demande d’Asile dans le CRA – qui a été refusée par l’OFPRA (dont les taux déjà exhorbitants de refus sont aggravés en rétention). Or,il faut savoir qu’aucune demande d’asile a été accordée depuis le CRA jusqu’à présent. Cela veux dire que Ahmed n’a jamais eu la possibilité de demander l’asile en France. Il a fait appel à la décision auprès de la CNDA mais cet appel n’est pas suspensif, et il peut être déporté à tout moment. Et qu’après la CNDA lui accorde le statut de réfugié. Trop tard. Tant pis ?

L’autre jour, un ami érythréen dit : « ils feraient mieux de nous tuer ici, directement, que de renvoyer là bas. Surpris, on demande pourquoi, et l’ami répond, parce que là bas, la mort, c’est certain. Si ils les tuaient ici, au moins, les familles, elles sauraient ce qui est arrivé, elles pourraient retrouver le corps, faire le deuil. Là-bas, tu ne sauras jamais comment … »

La reprise des expulsions vers le Soudan comme l’Afghanistan ne sont pas anodines – elles s’inscrivent dans un contexte de délégitimation croissante des demandeurs d’asile et d’un croissant refus de leur accorder la protection asilaire. Or, afghans et soudanais composent les deux communautés nationales qui demandent le plus l’Asile en France.
D’où l’intérêt de lever le tabou au sujet de leur déportation.

une fois de plus, c’est sous notre nez dans les rides de notre ville, là, nulle part et pourtant un nœud du monde mondialisé, un nœud de la violence institutionnelle, administrative et banale, de l’infinie et indicible violence nationale, boulevard des peintures, au Canet à cinq minutes du métro Bougainville, Marseille, quatorzième.

une fois de plus c’est dans notre nom, notre nom du silence, le nom de ceux qui sont identifiés française et français, de ceux qui sont identifiés «légaux» au séjour,

jusqu’à quand ?

Si Ali refuse sa seconde expulsion, il risque d’être jugé pour « refus d’obtempérer à une décision de justice ». Et condamné à la prison. Après la prison, retour au CRA, retour à l’expulsion.

Si Ali accepte son second expulsion, il va être remis aux autorités soudanaises, qu’il a fui. Il va être remis à la mort.

Tu vois le paysage ?

(*** Pour information : Cette détention s’apparente à une détention illégale, par dessus le marché. Si nous pouvons passer sur l’illégalité en défendant l’illégitimité totale de la détention et de la déportation – la justice française ne le peut pas, en théorie. Deux juges (Juge des Libertés et de la Détention, Juge Administratif au Tribunal Administratif) cautionnent la légalité de la décision d’expulsion et de la décision de maintien en CRA. Or, les lois nationales, européennes comme les conventions internationales prescrivent que toute personne a le droit de formuler une demande d’asile. Arrivant dans le pays, un demandeur d’asile intercepté par la police française ne doit donc pas être placé en CRA mais envoyé à un rdv avec la préfecture pour enclencher ses démarches.
UNE PERSONNE ARRETEE pour la premiere fois PAR LA POLICE FRANÇAISE QUI N’A PAS ENCORE D’OQTF DOIT POUVOIR DEMANDER L’ASILE PENDANT L’INTERPELLATION OU PENDANT L’AUDITION AU COMMISSARIAT ET DONC ÊTRE RELACHÉE faire ses démarches en milieu libre). »

 

Pour mémoire, la situation des droits de l’homme au Soudan exposée par Human Rights Watch :

https://www.hrw.org/fr/news/2016/09/08/lettre-concernant-la-situation-des-droits-de-lhomme-au-soudan

 

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