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Passeurs d'hospitalités

~ des exilés à Calais

Passeurs d'hospitalités

Archives Mensuelles: mars 2021

Le Tribunal Administratif rejette la requête de la Commune de Calais concernant l’expulsion du site dit de ‘BMX’ à Calais

29 lundi Mar 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

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Le 18 mars 2021, une demande d’expulsion par la Commune de Calais a été affichée sur le site dit du « BMX » [rue du Petit Courgain, à Calais]. Il s’agissait d’un référé mesures utiles avec une audience prévue le 23 mars 2021. Ledit campement, est un lieu où (sur)vit la communauté érythréenne, dont près de 200 personnes ; majoritairement des hommes seuls mais aussi des enfants et des femmes.  Par une décision du 26 mars 2021, le Tribunal Administratif rejette la requête de la Commune.

Ce site particulier a été désigné par l’État comme le lieu où s’applique le « socle humanitaire ». En effet l’entièreté des associations y interviennent (associations indépendantes et associations mandatées par l’État) pour y permettre l’accès au soin, au droit, à la nourriture, à l’eau, aux sanitaires, aux douches, à l’information, l’accompagnement sociojuridique des mineurs, …

Crédit photo : @druellejulia

Le terrain fait l’objet d’un harcèlement étatique quotidien. En effet, des convois, toutes les 48 heures, dans le cadre d’infractions constatées en flagrance, interviennent dans la matinée pour expulser les lieux de vie : forcer les habitant.e.s à être levés et déplacer leurs tentes. Par ailleurs, nombreuses violences et abus policiers constatés : violences physiques, destruction des provisions d’eau, éclairage en pleine nuit, …

Hormis le court temps de préparation à l’audience [soit deux jours pour se constituer, conclure et apporter des pièces], 4 habitants soutenus par la Cabane Juridique et Utopia 56, ont été représentés par Maître Eve Thieffry. Dans sa décision du 26 mars, la juge a rejeté les arguments de la Commune sur l’urgence et l’utilité de la mesure. En effet, il n’est pas démontré que le campement porte atteinte à la salubrité publique et soit contraire à la dignité humaine. Il n’est, non plus, démontré l’impossibilité d’accès aux terrains de sport ni que le campement porte nuisance au voisinage ou le coût excessif du nettoyage du site. 

Nous tenons toutefois à dénoncer certains préjugés entendus lors de l’audience. Premièrement, les associations, telles que la Cabane Juridique, ne sont pas payées par le contribuable et ne tirent aucun profit de la situation d’errance des personnes exilées. De plus, les associations font le travail de l’État et ont pour vocation à disparaître lorsque l’État remplira ses obligations. 

En second lieu, la Commune ne fait pas généreusement le minimum concernant l’accès aux droits et besoins fondamentaux mais elle a été condamnée par le Conseil d’État pour cela. Quant aux ‘mises à l’abri’, ces dernières doivent être volontaires. En aucun cas, mise en place le jour d’une expulsion escorté par une armada de CRS avec pour autre possibilité que le commissariat voire le centre de rétention administratif. Les CAES [centres d’analyse et d’examen des situations] sont de fausses solutions. En effet, il s’agit uniquement d’une remise à la rue des personnes en raison de leur situation administrative qui vise à éloigner les personnes exilées de Calais plutôt que d’un élan humanitaire des autorités. Pour rappel, vivre dans une tente sur un terrain boueux n’est pas un choix et encore moins un caprice. 

Troisièmement, la parole des associatifs doit avoir autant de poids que celle de la préfecture. En effet, lorsque des chiffres sont avancées par une partie sur le nombre de personnes hébergées au 115 et que l’autre partie dénonce la saturation du service, il est demandé de vérifier la méthode de décompte et d’analyse.

Pour conclure, il s’agira d’une véritable victoire. En effet, nous n’aurons pas un copié/collé d’une précédente décision avec un délibéré de plus de 4 heures.

Contact presse : Margot pour la Cabane Juridique : 06.08.45.02.54

Racisme ordinaire et refus d’accès aux soins au CRA de Coquelles: « Pour la première fois, j’avais l’impression que je ne valais rien »

26 vendredi Mar 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

≈ 1 Commentaire

Une personne retenue au CRA de Coquelles, parent d’enfant français, nous a contacté pour témoigner du défaut d’accès aux soins et du racisme qui règnent dans ce lieu de privation de liberté.

« Le 15 mars 2021, j’ai commencé à avoir des nausées et une faiblesse musculaire. En effet, je suis diabétique depuis plusieurs années et j’étais en train de faire une crise. J’ai appelé les policiers présents dans le CRA pour qu’ils me ramènent ma dextro. Je savais que je n’allais pas bien et comme les médecins du CRA m’ont stoppé mon traitement d’insuline j’ai demandé que l’on m’amène à l’hôpital. Ils ont refusé et quelques instants plus tard je suis tombé au sol, je commençais à voir flou. Les policiers ont appelé les pompiers et leur ont menti en disant que c’était la troisième fois que j’allais à l’hôpital alors que mon dossier médical prouve le contraire. Les policiers ont eu des propos irrespectueux à mon égard en disant aux pompiers : « il veut rester en France celui-là ! Il fait exprès d’être malade » et « Tu fais chier ! ». Quand j’ai enfin vu le médecin de l’hôpital, le policier a menti sur ma situation médicale et le médecin n’a absolument rien fait. Je suis resté à peine 15 minutes à l’hôpital. Sur le chemin du retour, les policiers ont voulu me mettre les menottes avec les mains derrière le dos. Pourtant je ne suis pas un criminel. »

L’humiliation ainsi que la violence administrative et policière subie par ce témoin ont engendré chez lui une crainte et une méfiance redoublées envers les autorités. « Je n’ai pas envie de mettre tout le monde dans le même panier mais ici [au centre de rétention administratif de Coquelles], je vois des choses que je n’ai jamais vu avant. Pour la première fois, j’avais l’impression que je ne valais rien. Parfois je n’ai plus les mots pour décrire ce que je subis. Je me méfie de tout le monde car j’ai peur que les personnes se retournent contre moi. Je préfère m’isoler. »

La Cabane Juridique dénonce les conditions de rétention des personnes étrangères et l’impunité face aux violences administratives et policières qui y règne. Le manque d’accès à des soins effectifs et adaptés aux besoins physiques et psychologiques est une problématique du quotidien, dont les retenus du CRA de Coquelles témoignent très fréquemment.  C’est sciemment que les autorités étatiques comme locales refusent aux retenus un accès effectif aux soins, dans un processus de déshumanisation permanent les rendant plus précaires et vulnérables.

Depuis le début de la crise sanitaire, l’enferment est devenu en CRA une fin en soi, alors qu’il n’existe aucune perspective d’éloignement réaliste pour la majorité des retenus. Les CRA sont des institutions intrinsèquement répressives et violentes, où s’organise de manière discrétionnaire une politique de harcèlement et dispersion de personnes sans-papier toujours plus disciplinées et précarisées. La Cabane Juridique réclame la fin de l’enfermement et de l’expulsion massif des sans-papiers, et la fermeture définitive des CRA.

Eloignement forcé aux gaz lacrymogènes et plaquage ventral au sein du CRA de Coquelles

23 mardi Mar 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

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Début mars, 5 heures du matin dans les locaux du Centre de rétention administrative de Coquelles. Un cortège de policiers débarque en trombe et réveille l’ensemble des personnes retenues à la recherche d’un ressortissant albanais âgé de 58 ans afin de l’expulser de force vers son pays d’origine. La personne qui nous a contacté observe toute la scène depuis sa cellule située en face de celle du ressortissant albanais.

« Les policiers ont débarqué dans la chambre et ont violemment enlevé la couverture du monsieur albanais. Il avait très peur des policiers alors il est parti s’enfermer dans les toilettes. Les policiers ont commencé à essayer de casser la porte mais ils n’ont pas réussi. Un policier a fait sortir les deux autres retenus présents dans la chambre et ils ont lancé des gaz lacrymogènes sous la porte. Le monsieur albanais s’est fait sorti violemment et les policiers l’ont forcé à s’allonger par terre. Un policier lui tenait les mains devant la tête, un lui maintenait les chevilles avec ses genoux, et un autre a posé ses deux genoux sur son dos pendant environ 5 minutes. Un quatrième policier lui donnait des coups de poings dans le dos. » Cette technique qualifiée de plaquage ventral prolongé est une technique d’immobilisation qui peut mener au décès de la personne immobilisée par asphyxie si la position est prolongée. « J’étais choqué. Le monsieur albanais était vraiment fragile et ne se défendait pas alors que les policiers le maintenaient de force et le frappait. Ensuite, il a été menotté de force et sorti de sa chambre : deux policiers le portaient au niveau des pieds et deux policiers au niveau des mains. J’ai appelé le monsieur quelques jours après. Il m’a dit qu’il avait été renvoyé vers l’Albanie et qu’il avait été obligé de porter un casque pendant le trajet. »

La Cabane Juridique dénonce la violence dans laquelle se déroule les éloignements forcés des personnes étrangères et l’impunité totale dont jouit la police qui violente dans les lieux d’enfermement, de surcroit envers les personnes étrangères. Partout en France, les centres de rétention administrative témoignent de la volonté étatique de procéder coûte que coûte, à des éloignements massifs des personnes sans-papier.

Depuis le début de la crise sanitaire, l’enferment est devenu en CRA une fin en soi, alors qu’il n’existe aucune perspective d’éloignement réaliste pour la majorité des retenus.  Les CRA sont des institutions intrinsèquement répressives et violentes, où s’organise de manière discrétionnaire une politique de harcèlement et dispersion de personnes sans-papier toujours plus disciplinées et précarisées. La Cabane Juridique réclame la fin de l’enfermement et de l’expulsion massif des sans-papiers, et la fermeture définitive des CRA.

Au CRA de Plaisir, on n’est pas malade à cause du Covid mais à cause de l’enfermement !

01 lundi Mar 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

≈ 1 Commentaire

Depuis sa cellule du centre de rétention administrative (CRA) de Plaisir, en région parisienne, Monsieur A. témoigne des conditions de rétention et des conséquences psychologiques de cet enfermement.

Depuis septembre 2020, le CRA de Plaisir est devenu le « CRA Covid », n’accueillant que des étrangers en situation irrégulière testés positifs au Coronavirus[1]. Les retenus du reste de la France y sont enfermés pour une durée maximum de 14 jours avant d’être renvoyés vers un autre CRA sous réserve d’un test négatif. La décision est vivement critiquée dès septembre, l’association intervenant au sein du CRA dénonçant une volonté politique de « libérer de la place pour maintenir davantage en rétention. »[2]

Malgré une augmentation des effectifs de médecins et d’infirmiers, l’accès aux services médicaux et psychiatriques sont insuffisants. Il n’y a ni médecin psychiatre ni psychologue présent au CRA, car il n’existe aucune obligation légale en ce sens.

Monsieur A., retenu à Plaisir depuis une semaine passée après plus de 47 jours au CRA de Coquelles et 3 ans de prison qualifie les conditions comme « pires que celles de la prison ». Il dénonce le manque d’accès aux soins : « Le médecin nous donne uniquement du paracétamol et des pansements quelle que soit notre situation. J’ai des médicaments spécifiques pour le stress et pour pouvoir dormir mais on refuse de me les donner ici. »

La solitude et l’isolement provoqué par un enfermement prolongé et l’absence de liens sociaux plongent Monsieur A. dans une détresse psychologique. « Il n’y a pas d’humanité ici. Je ne peux pas parler à ma famille car on m’a confisqué mon smartphone en arrivant. J’ai réussi à me procurer un vieux téléphone avec une carte SIM mais cela me coûte très cher d’appeler ma famille au pays. Je n’ai pas de contacts humains, ici tout le monde est déprimé et les gens s’enferment sur eux-mêmes. Il n’y a rien à faire, pas de sports, pas d’activités, juste une petite télévision. Je m’ennuie, je tourne en rond, seul. Est-ce que ce système est pour les humains ? Je finis par me sentir coupable alors que je n’ai rien fait à part avoir été testé positif au Covid. Je suis emprisonné dans l’attente d’être renvoyé vers mon pays alors même qu’il n’y a pas de perspectives d’éloignement. »

Les personnes intervenant au sein du CRA constatent depuis septembre 2020 la survenance d’importantes tensions et la détresse psychologique grandissante des exilés enfermés. Leur diagnostic médical est anxiogène, et s’ajoute l’optique d’une septaine voire quatorzaine à l’isolement, sans aucune perspective de sortie.

Alors que les effets psychologiques négatifs du confinement sont démontrés[3], les conséquences d’un enfermement prolongé sont démultipliées pour les personnes retenues, coupées du monde extérieur. David Gourion, psychiatre et ancien chef de clinique de Saint Anne explique « qu’un confinement prolongé peut provoquer des états de stress post-traumatique, notamment chez les personnes qui ont eu un proche contaminé ou malade, ou bien qui ont été contaminées elles-mêmes. […] Chez certaines personnes, l’épidémie vient réveiller des souvenirs traumatiques plus anciens, qui vont se réactiver de façon délétère. ». Avec des parcours d’exil marqués par la violence, les personnes étrangères retenues de façon prolongée ont donc de fortes probabilités de voir leur santé psychologique se détériorer.

Pour prévenir ces risques, le psychologue conseille de « créer des routines, afin de maintenir ses rythmes biologiques : […] activité physique minimale et régulière, maintien des liens sociaux – pas uniquement virtuels si c’est possible. Il faut aussi continuer de se fixer des challenges, lire, écouter de la musique, se cultiver, prendre soin des autres… » [4]. Comment cela est-possible dans les centres de rétention quand il est impossible d’avoir accès à un livre, à une salle de sport ou bien même à un téléphone de façon illimitée ?

La Cabane Juridique dénonce la gestion de la crise sanitaire au sein des CRA, le maintien en rétention de personnes sont perspectives d’éloignement, et l’enfermement toujours plus massif des personnes sortant de prison en CRA. Contre les frontières et l’enfermement des étrangers, la Cabane Juridique se joint à la parole des exilé·es pour exiger la fermeture des CRA et un hébergement pérenne et inconditionnel pour tout·es.


[1] https://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-le-centre-de-retention-de-plaisir-devient-le-cra-covid-21-09-2020-8388699.php

[2] https://www.infomigrants.net/fr/post/27477/en-region-parisienne-un-centre-de-retention-transforme-en-cra-covid

[3] Chez 5 à 15 % de la population, des troubles peuvent même émerger, nécessitant une prise en charge : attaques de panique et autres troubles anxieux, états dépressifs, addictions, idées suicidaires, etc / os humeurs, liées directement à la façon dont nous vivons le confinement, vont agir sur notre santé mentale. Cela peut être la solitude, l’enfermement, la promiscuité avec ceux avec qui nous sommes confinés, la rupture sociale, la frustration accumulée de ne pouvoir sortir, faire du sport, etc. https://www.humanite.fr/comment-faire-face-aux-risques-psychologiques-lies-au-confinement-les-conseils-du-psychiatre-david

[4] https://www.humanite.fr/comment-faire-face-aux-risques-psychologiques-lies-au-confinement-les-conseils-du-psychiatre-david

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