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Passeuses d'hospitalités

~ des exilé.e.s à Calais

Passeuses d'hospitalités

Archives Mensuelles: avril 2021

JUSTICE POUR LA FAMILLE D’ALEKSANDRA

28 mercredi Avr 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

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Le 19 février 2021, Rupak Sharif et Hazhar Ibrahim portent plainte contre les forces de l’ordre pour violences volontaires sur une femme en état de grossesse, non-assistance à personnes en péril et mise en danger d’autrui, ayant possiblement causé le décès de son enfant, Aleksandra, à la naissance. Ces parents originaires du Kurdistan irakien, demandent que la justice fasse la lumière sur les évènements intervenus cette nuit-là.

Aujourd’hui, nous, organisations présentes auprès des personnes exilées à la frontière franco-britannique, soutenons la plainte déposée par Rupak Sharif et Hazhar Ibrahim.

La nuit du 1er au 2 septembre 2020, aux environs de 4 heures du matin, sur le littoral à proximité d’Oye-Plage (62), un groupe de personnes exilées sur le point de franchir la Manche se font interpeller par une patrouille des forces de l’ordre. Rupak Sharif et Ibrahim Hazhar font partie de ce groupe et sont accompagnés de leurs deux enfants, âgés de 9 et 2 ans. Rupak Sharif, la mère, est alors enceinte de 35 semaines. 

Selon les propos rapportés par la famille, peu de temps après leurs interpellations, Rupak Sharif ressent de vives douleurs et perd les eaux. Rupak Sharif et Ibrahim Hazhar demandent, à plusieurs reprises, l’aide des forces de l’ordre pour se rendre en urgence à l’hôpital, en vain. Au terme de près de trois heures d’immobilisation dans le froid, les forces de l’ordre quittent les lieux sans procurer aucune aide à Rupak Sharif, malgré son état de santé et les sollicitations de la famille.

Vers 7 heures du matin, la famille tente de se réchauffer en attendant de pouvoir rejoindre Calais. Par l’intermédiaire d’une autre patrouille, les secours sont finalement contactés et une ambulance est dépêchée. 

Rupak Sharif est prise en charge en urgence au centre hospitalier de Calais où elle donne naissance à Aleksandra Hazhar. A sa naissance, la petite fille doit faire face à de nombreuses complications neurologiques et respiratoires. Trois jours plus tard, malgré les efforts du corps médical, l’état de santé d’Aleksandra Hazhar ne s’améliore pas. Avec l’accord de ses parents, la décision est prise d’arrêter l’assistance respiratoire. Aleksandra Hazhar décède le 5 septembre 2020.

Traumatisés par ces évènements, Rupak Sharif et Hazhar Ibrahim décident de déposer une plainte. 

Une enquête a été ouverte du chef de non-assistance à personne en péril et omission de porter secours. 

Peu après ce dépôt de plainte, le préfet du Pas-de-Calais publie un communiqué exemptant les forces de l’ordre de toute responsabilité dans l’enchaînement des faits ayant conduit à la mort d’Aleksandra Hazhar. La préfecture affirme notamment que « aucun des migrants n’a fait part de difficultés particulières ». Ce communiqué est en contradiction totale avec les déclarations des victimes, Rupak Sharif et Hazhar Ibrahim.

Nous, organisations présentes auprès des personnes exilées à la frontière franco-britannique, n’adhérons pas à la version des événements communiquée par le préfet. Nous nous déclarons solidaires de Rupak Sharif et Hazhar Ibrahim dans leur désir de justice quant aux événements auxquels ils ont dû faire face. Nous suivrons donc avec attention l’avancée de l’enquête et ses conclusions.

Associations signataires :

ACC Minorités visibles

AMiS

Auberge des migrants

Collective Aid

Gisti

Emmaüs France

La Cabane juridique

Migration 59

MRAP Littoral dunkerquois

Refugee Infobus

Refugee Women’s Centre

Salam Nord/Pas-de-Calais

Solidarity Border

Utopia 56

À Calais, les habitants d’un terrain expulsés une nouvelle fois sans respect de leurs droits

28 mercredi Avr 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

≈ 1 Commentaire

Ce matin, le mardi 27 avril à partir de 6 h 30, une nouvelle expulsion a eu lieu derrière le Conforama à Coquelle (chemin des Salines). 

16 vans de CRS, 2 voitures de polices nationales, 10 minibus de polices nationales, 8 bus de gendarmes, 6 motos de gendarmes, 5 voitures banalisées, 5 vans de polices nationales, ainsi que 7 bus en directions de Centres d’analyse et examen des situations (CAES) ont été réquisitionnés.

 Au total, 110 personnes ont été forcées à monter dans des bus vers des destinations inconnues, sous couvert de « mise à l’abri ».

Les expulsables ont des droits. 

Toute expulsion doit se baser sur une décision de justice. Nous n’avons aucune information sur la base légale de ces expulsions, et ne savons pas si un quelconque juge a pu l’autoriser. En effet, lors de l’opération, les forces de l’ordre n’ont pas pu communiquer aux équipes présentes la décision autorisant cette expulsion.

Les habitants du terrain doivent être informés de la décision d’un juge. La décision doit donc être notifiée via un affichage aux habitants du site expulsé. À notre connaissance, cela n’a pas été le cas. 

Pour rappel, le Préfet du Pas de Calais a été assigné en justice dans le cadre de l’expulsion de la « jungle d’Hôpital » du 29 septembre dernier pour une expulsion sans base légale. Nous sommes en attente de l’audience en appel.

Ce détournement du droit empêche les habitants du terrain de faire valoir leurs droits devant un tribunal.

Cette expulsion s’est déroulée, encore une fois, sous la contrainte avec une « mise à l’abri » forcée. En effet, au vu de l’ampleur du dispositif, le large périmètre, la réquisition de nombreux bus, l’absence d’information sur la destination de ces bus, et le fait que des personnes étaient de retour à Calais le jour même : la contrainte n’est plus à démontrer.  

Ces opérations de « mise à l’abri » ne sont en réalité que des opérations d’éloignement et d’invisibilisation des personnes forcées à l’errance permanente.

De nombreux effets personnels ont été volés. En effet, au moins 208 tentes, ainsi que de nombreux effets personnels ont été saisis, selon les données de Human Rights Observers. 

Nous rappelons que ces expulsions entraînent des violences physiques, psychologiques, destructions matérielles évidentes.  Les associations sont également victimes de ces expulsions : en plus de pallier les défaillances de l’État, elles doivent répondre aux demandes matérielles urgentes, à la perte de nombreux contacts, … 

Signataires :

La Cabane Juridique

Refugee Info Bus 

L’Auberge des Migrants

Human Rights Observers

Salam/ Nord Pas de Calais

Woodyard

Énième expulsion à Calais : un harcèlement étatique à défaut d’une politique humanitaire

08 jeudi Avr 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

≈ 1 Commentaire

Hier 6 avril, entre 15h et 18h, six opérations d’expulsion de grande ampleur se sont déroulées à Calais. Sans aucune opération de mise à l’abri concomitante, les personnes exilées ont été expulsées de leur lieu de vie. Les équipes HRO ont dénombré au moins 126 tentes, 170 bâches et 77 couvertures prises aux personnes exilées par les forces de l’ordre. Au moins 76 de ces tentes contenaient des affaires personnelles qui n’ont pas pu être récupérées. Les personnes expulsées indiquent avoir notamment perdu dans cette opération de nombreux objets de valeur tels que des documents d’identité, des médicaments, des téléphones portables ou encore de l’argent. 

Hier 6 avril, entre 15h et 18h, six opérations d’expulsion de grande ampleur se sont déroulées à Calais. Sans aucune opération de mise à l’abri concomitante, les personnes exilées ont été expulsées de leur lieu de vie. Les équipes HRO ont dénombré au moins 126 tentes, 170 bâches et 77 couvertures prises aux personnes exilées par les forces de l’ordre. Au moins 76 de ces tentes contenaient des affaires personnelles qui n’ont pas pu être récupérées. Les personnes expulsées indiquent avoir notamment perdu dans cette opération de nombreux objets de valeur tels que des documents d’identité, des médicaments, des téléphones portables ou encore de l’argent. Ces expulsions sont intervenues alors que les températures sont tombées hier à 3°c. Les autorités ont choisi de ne pas activer le Plan Grand Froid tout en enlevant à près de 300 personnes leurs abris de fortune, les laissant ainsi sans protection contre la grêle et la neige. 

Le Commissaire central de Calais, présent au moment de ces opérations, a justifié ces expulsions sur la base du flagrant délit d’occupation de terrain, et ce alors même que la flagrance ne peut pas être une base pour expulser. Il est particulièrement éloquent qu’une de ces opérations d’expulsion intervienne onze jours seulement après une décision de justice favorable aux habitants d’un de ces terrains. En effet, par une ordonnance du 26 mars 2021, le tribunal administratif de Lille avait rejeté la requête en référé mesure utile de la commune de Calais visant à faire expulser le terrain habité par la communauté Erythréenne. Le juge avait notamment relevé que, sur ce terrain, « les services de l’Etat ont érigé, au profit des migrants, des installations sanitaires, et où l’association la Vie active, mandatée à cet effet, distribue des vivres et de l’eau potable deux fois par jour ».

Alors que le juge administratif a rejeté la demande d’expulsion d’un de ces terrains, l’utilisation du régime pénal de l’enquête de flagrance pour parvenir à cette fin apparait alors d’autant plus abusive. Cette manœuvre de contournement des voies légales est au service d’une politique répressive de harcèlement des personnes exilées à Calais. 

Ces expulsions constituent de la part des autorités un pas de plus dans l’inhumanité et le détournement du droit à Calais.

Communiqué de presse Human Rights Observers

Signataires :

Human Rights Observers

L’Auberge des Migrants

La Cabane juridique 

Project Play 

Collective Aid 

Utopia 56 Calais 

Salam Nord/Pas-de-Calasi

Refugee InfoBus

Mouvement de contestation réprimé au CRA de Coquelles !

01 jeudi Avr 2021

Posted by legalcentrecalais in Non classé

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« Nous sommes traités comme des sous-personnes. En France, un étranger reste un étranger. Nous voulons juste un minimum de droits et de respect ».

Le 25/03/2021, a débuté un mouvement gréviste de contestation au Centre de Rétention Administrative[1] de Coquelles. Certains retenus dénoncent collectivement leurs conditions de rétention inhumaines, la banalisation des abus policiers, l’absence d’accès aux soins, leur détresse psychologique collective, l’enfermement de certains malgré l’impossibilité de leur éloignement.

Ils dénoncent la répression et les pressions immédiatement subies suite à ces contestations. Deux personnes ont été placées en Garde à vue en fin de semaine dernière et condamnées, le 29 mars 2021, à 6 et 4 mois de prison ferme.

Nous, retenus du Centre de rétention administrative de Coquelles, dénonçons :

  • Nos conditions de vie dégradantes.

La nourriture servie au réfectoire est infecte : matin comme soir, c’est une omelette insipide. Le repas fini, nous avons très souvent encore faim. Le dîner est bien trop tôt, à 17 heures. Pourtant, il nous est interdit ensuite de faire entrer de la nourriture, même non-périssable, dans nos chambres. Toute la soirée et la nuit, nous avons faim. C’est pour cela que le 25 mars 2021, nous avons refusé de nous rendre au réfectoire. Presque personne n’est allé manger.

Nous sommes nombreux à ne pas avoir d’habits adaptés. Certains ont froid, certains n’ont pas de chaussures, de manteaux. Pour dormir, nous n’avons pas d’oreillers. Nous sommes nombreux à avoir des problèmes de peau.

Il n’y a aucune activité : pas de lecture, pas de sortie, pas de sport, pas de football… Les sortants de prison savent que même là-bas nous étions mieux traités.

  • Notre détresse psychologique.

Nous sommes nombreux à être véritablement en détresse psychologique. Ces derniers jours, plusieurs retenus ont mis sciemment leur vie en danger, et ont dû subir un traitement médical ou chirurgical.

  • Notre accès aux soins en permanence empêché.

Le personnel médical du CRA, fréquemment, ne remplit pas sa mission. Pour lui, nous sommes avant tout des retenus, qui mentent nécessairement, qui ne méritent pas d’être en bonne santé. En cas de malaise, de maladie, nous ne sommes pas pris au sérieux, le personnel médical est complice des policiers. Il est impossible d’accéder à un dentiste. Depuis une semaine l’un des retenus à une rage de dents, il souffre énormément, ne peut pas dormir : on l’empêche de voir un dentiste, ne lui donne que du doliprane… Souvent, on nous interdit de suivre notre traitement médical, même s’il est essentiel. [L’un des retenus, diabétique, raconte comment on l’empêche de prendre son traitement, et on ne le soigne pas, ne lui fait aucun test en cas de crise.]

  • Les violences policières (verbales, physiques…).

Le racisme est banalisé chez la police du CRA. Beaucoup de policiers agissent comme des voyous, ils nous provoquent et nous insultent en permanence. Les « Ta gueule ! » ; « Je t’emmerde ! » ; « Rentre dans ton pays ! » sont habituels. Il y a quelques semaines, un retenu albanais était violemment expulsé, avec utilisation de gaz lacrymogène et plaquage ventral.

  • Notre enfermement à tout prix, même si notre éloignement est impossible.

Beaucoup de retenus, notamment arabophones du Maghreb, sont enfermés pendant plusieurs mois alors qu’ils savent qu’il n’existe peu ou aucune perspective réelle d’éloignement vers leur pays d’origine. Des personnes algériennes sont enfermées, alors que la frontière est fermée aux éloignements de retenus depuis le début de la crise sanitaire. L’objectif de notre enfermement est détourné : le CRA devient une prison pour nous enfermer, nous punir, et plus pour nous expulser.

  • La répression et les pressions subies suite à nos contestations.

Jeudi 25 mars 2020, deux personnes ont été placées en Garde à vue suite à notre mouvement de contestation, pour « outrage et rébellion ». L’une d’entre elles avait pas exemple refusé de sortir de sa chambre pour aller au réfectoire et permettre son ménage. Un policier, face à ce refus, avait tiré la couette du retenu en lui disant de sortir : le retenu s’était levé et l’avait insulté. Les deux retenus, qui sortaient de prison, ont été condamnés à 4 et 6 mois de prison ferme hier. Nous dénonçons une justice partiale, qui croit d’abord la parole des policiers.

Chacun d’entre nous a été menacé d’être placé en Garde à vue, ou d’être transféré vers un autre Centre de rétention administrative français. La majorité des policiers semblait enchantée par les condamnations d’avant-hier, les utilisent pour casser notre mouvement, nous intimider. Nous avons peur. Rien qu’en protestant pacifiquement, nous savons que nous mettons nos chances de sortie de cet endroit en danger. 

  • La répression justifiée par la crise sanitaire.

Ici, il est interdit de refuser un test PCR. Un tel refus justifie le prolongement de notre enfermement. Un retenu a refusé trois fois de subir ce test : il a été condamné immédiatement à 4 mois de prison ferme pour obstruction à son éloignement. Jamais un Français n’aurait été traité comme tel, n’aurait été condamné, enfermé en prison pour avoir refusé une manipulation médicale. Depuis des mois, le CRA reste ouvert malgré la crise. Il est arrivé que de très nombreux retenus attrapent le Covid-19, sans qu’ils soient libérés.

  • L’enfermement des sortants de prison.

Nous sommes nombreux à avoir été enfermés au CRA à notre sortie de prison. C’est une double peine : notre situation est devenue irrégulière ici à cause de notre enfermement en prison, où il est impossible d’actualiser nos titres de séjours. Pour certains, nous avons des familles ici, des femmes et/ou enfants français. Pour la plupart d’entre nous, il n’existe pas de perspective d’éloignement. Si on fait une erreur, en tant qu’étranger, on n’a pas le droit de tente de se réinsérer dans la société.


[1] Centre de rétention administrative : lieu dans lequel l’administration enferme les personnes interpellées en situation irrégulière, dans le but de les renvoyer dans un autre pays (souvent leur pays d’origine).

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