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Passeuses d'hospitalités

~ des exilé.e.s à Calais

Passeuses d'hospitalités

Archives d’Auteur: Julia Druelle

À Calais, au beau milieu de l’hiver, deux initiatives mettent les plus vulnérables à l’abri

14 dimanche Fév 2021

Posted by Julia Druelle in Non classé

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Malgré les températures glaciales, plus d’un millier d’exilés sont présents aux alentours de Calais sans solution d’hébergement pérenne. Deux initiatives mettent quelques dizaines de personnes à l’abri.

Dans la cour de la Maison du Doyenné, en face de l’Église Notre Dame, quatre adolescents tapent dans un ballon de foot malgré la neige qui a commencé à tomber. C’est la fin de l’après-midi et ce jour là il fait froid. Eux ne passeront pas la nuit dehors : ces jeunes exilés sont hébergés dans la halte de nuit ouverte par le diocèse de Calais et le Secours Catholique.

« On appelle cet endroit « la Crèche » car nous l’avons ouvert pour la première fois l’an dernier le jour de Noël, explique Philippe, aumônier de l’association. À l’époque, cela s’était organisé dans une église de Calais. Nous y avons mis à l’abri les plus fragiles jusqu’à la mi-mars, quand le premier confinement a été mis en place. » Entre-temps, l’église a été rachetée par la mairie, et la Crèche a rouvert ailleurs. Ce lieu de repos accueille une quinzaine de gens, il devrait rester ouvert jusqu’au 5 avril. 

« Cela démontre que des solutions sont envisageables sans bouleverser le paysage »

On se déchausse en entrant. Sur le mur de la cuisine s’étale la « Déclaration des Droits des personnes sans abri » et une immense carte du monde, derrière une grande table où s’accumulent des victuailles. Une pile de galettes des rois est prête a être tirée. Dans un coin, deux jeunes hommes disputent une partie d’échecs.

« Nous tenons à ce que cette structure reste familiale, précise Philippe. Même s’il nous arrive d’accueillir d’autres personnes en cas d’urgence. » La nuit précédente, un petit groupe ayant fait naufrage lors d’une tentative de traversée en bateau y a trouvé refuge.

« Tout se passe très bien et nous n’avons pas de problème avec le voisinage. Cela démontre que dans des villes comme Calais, des solutions sont envisageables sans bouleverser le paysage. Ce n’est pas avec ce type de petite structure qu’on va créer un appel d’air, et le nombre de gens hébergés ici est suffisamment réduit pour ne pas laisser de place aux passeurs. Il pourrait y avoir plusieurs lieux sur ce modèle. »

Les locaux sont ouverts en priorité aux mineurs isolés, ceux dont la minorité n’a pas été reconnue, et les personnes sortant de l’hôpital. On y croise aussi parfois des familles. Si le répit qu’ils offrent est précieux, il reste néanmoins fragile : la semaine dernière, une commission de sécurité mandatée par la mairie a exprimé son désir d’inspecter les lieux. Une préoccupation sécuritaire qui laisse songeur quand on sait que la seule alternative laissée aux exilés abrités là est de dormir à la rue, en plein milieu de l’hiver.

Mise en sécurité

Assis sur un lit de camp, un petit groupe de mineurs soudanais rient, penchés autour de l’écran d’un téléphone portable. M. a 16 ans, cela fait trois semaines qu’il habite ici. Avant cela, il a passé deux mois et demi sous le pont de la gare.

« Dehors il faisait très froid, dit-il. Je n’avais qu’un duvet pour me tenir chaud, et quelques morceaux de carton en guise de matelas. Comme nous essayons de traverser vers l’Angleterre la nuit, on rentre parfois à 1, 2 voire 3 heure du matin. La police elle vient nous réveiller vers 5 ou 6 heure et nous devons ramasser nos affaires et bouger nos tentes si nous le pouvons, cela ne laisse pas beaucoup de temps pour dormir. Ici je peux reprendre des forces. »

À quelques kilomètres de là, dans une rue tranquille, la maison Maria Skobtsova accueille elle des femmes et des familles. « Elle a été fondée en 2016 par le frère Johannes, sur le modèle des maison d’hospitalité du mouvement Catholic Worker à New York » explique Joëlle, qui y est bénévole depuis plusieurs années.

Sur le mur du salon, le Notre Père a été traduit en arabe et en anglais, au milieu des dessins d’enfants. Ici aussi, on met en avant la convivialité. « Cette maison, c’est leur maison, souligne Joëlle. Il y a des bénévoles qui passent, donnent parfois des cours de langues. Le soir, on mange ensemble. »

« On se sent en sécurité, indique une jeune femme. En tant que femme, dormir dans la jungle, c’est parfois compliqué. » « C’est bien mieux que d’être à la rue, renchérit un futur père de famille dont l’épouse enceinte est pratiquement à terme. « Ce serait extrêmement difficile pour elle de dormir dehors en ce moment. »  

Si le plan Grand Froid a été déclenché en début de semaine, il n’est pas prévu pour le moment qu’il soit étendu après lundi prochain. Malgré les 300 lits disponibles – uniquement la nuit – dans le cadre de ce dispositif, de nombreux exilés, dont des mineurs, dorment toujours dehors. Pendant ce temps, les expulsions continuent : les tentes, constituant pourtant un bien maigre rempart contre le froid et les intempéries, y sont confisquées et parfois détruites.

Photos : Julia Druelle

Confinés dehors : aucune mise à l'abri n'est envisagée pour les exilés à la frontière franco-britannique

20 vendredi Mar 2020

Posted by Julia Druelle in Non classé

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Trois jours après le début du confinement général, toujours aucune mise à l’abri n’a été décidée pour les nombreux exilés dans les campements du littoral nord.

Mercredi, la préfecture des Haut de France a annoncé la mise en place « dans les prochains jours » d’une procédure de détection et d’orientation des cas suspects vers des centres de « desserrement », mais uniquement chez les personnes présentant déjà des symptômes. Lors d’une réunion à distance, jeudi 19 mars, la sous préfecture a confirmé ce choix. Une mise à l’abri préventive pour ceux vivants dans ces camps insalubres n’est donc pas envisagée.

Alors que les exilés ne sont autorisés à se déplacer qu’aux alentours du campement au titre du confinement, Antoine Nehr, coordinateur au sein de l’association Utopia 56, dénonce la poursuite de la politique répressive du gouvernement. « Les evictions du terrain continuent. Depuis plusieurs jours, les gens n’ont plus accès à l’électricité car elle a été coupée. Le seul accès actuellement reste les générateurs amenés par les associations. C’est d’autant plus inquiétant que les téléphones portables sont plus nécessaires que jamais : pour obtenir des informations, appeler le Samu et rester en contact avec ses proches. »

« Même dans un contexte de crise, les autorités continuent d’appliquer cette politique extrêmement hostile qui met en danger la vie de plusieurs centaines de gens. La situation s’empire au moment où il est urgent de demander un hébergement digne pour ces personnes, déplore-t-il. C’est incompréhensible ».

Calais : face au coronavirus, rien n’est fait pour mettre les exilés en sécurité

17 mardi Mar 2020

Posted by Julia Druelle in Non classé

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Alors que la France vient de rentrer en période de confinement, deux mille réfugiés vivent sans abri sur le littoral nord dans des conditions sanitaires désastreuses. Sur le terrain, les associations sont très inquiètes alors qu’aucune mesure de mise à l’abri n’a pour le moment été instaurée.

La semaine dernière, les associations Utopia 56 et l’Auberge des Migrants alertaient déjà quant au manque de prise en charge de ces populations fragiles, alors que la crise sanitaire s’annonçait. Dans un communiqué publié lundi soir, elles exhortaient de nouveau les autorités à agir. Antoine Nehr, coordinateur au sein d’Utopia 56, est très inquiet.

« La situation est dramatique depuis longtemps, depuis le démantèlement de la grande jungle en 2016 : les politiques migratoires ont été durcies, avec pour objectif d’empêcher les exilés de s’installer et de rester à Calais. Cela se traduit par une présence policière très forte, des démantèlements quotidiens qui fragilisent la population exilée. Les gens sont maintenus dans une grande précarité. Ils sont épuisés, stressés, fatigués, ils vivent à plusieurs dans des tentes, dans des conditions sanitaires déplorables. On estime à plus d’un millier, peut-être 1400 personnes le nombre de gens dehors ici à Calais. Il y a aussi beaucoup de monde à Grande-Synthe. »

« Cette crise est révélatrice d’un manque de prise en charge général, et dans un contexte comme celui-ci, si aucune mesure n’est prise rapidement, si le virus vient à se développer sur les campements, cela va être grave. On a vraiment peur que les personnes vivant à la rue soient les dernières à être mises à l’abri. »

Le 5 mars, les associations étaient invitées à une réunion au cours de laquelle le sous-préfet a dévoilé les mesures qui allaient alors être mises en place : des flyers invitant à se laver les mains et à garder ses distances. Des mesures inadaptées et inapplicables sur le terrain. Une nouvelle réunion est prévue le 19 mars, bien trop tard selon Antoine Nehr.

« Lors de cette réunion, nous avons avancé plusieurs propositions : une mise a l’abri dans des hébergements à taille humaine, une clinique mobile qui interviendrait sur les différents campements. Comment diagnostique-t-on un virus, nous, en tant que bénévoles ? On n’est pas formés pour ça. Nous avons vraiment besoin que l’Etat prenne ses responsabilités, s’il n’y a pas de prise en charge, je pense qu’il aura du sang sur les mains. »

Promiscuité et accès à l’eau extrêmement limité

En périphérie de Calais, des centaines de tentes sont plantées les unes à côté des autres dans des sous-bois jonchés de détritus. Certaines sont recouvertes de bâches. Des petits groupes se réchauffent autour de feux de camp, d’autres le font à la bougie sous les toiles de tente. Ici les gens se plaignent du froid, mais aussi des rats, nombreux et peu farouches. Les réfugiés ont un accès très limité à l’eau : ils ne disposent que d’un unique robinet, il n’y a pas de douches sur place. Dans ces conditions, on voit très mal comment ils pourraient respecter les consignes de sécurité du gouvernement.

Ali vient d’Iran. Il vit sur le camp depuis deux semaines. « Lorsque les policiers arrivent, nous devons prendre nos affaires et quitter les lieux pour la journée, dit-il. Nous revenons quand ils sont partis. » Mardi, alors même qu’Emmanuel Macron avait la veille annoncé l’entrée en vigueur des mesures de confinement, ils procédaient de nouveau à une éviction du terrain, renforçant d’autant plus la promiscuité entre les personnes.

Aucun cas de coronavirus n’a pour l’instant été dépisté sur le campement, mais au milieu de cette situation anxiogène, Ali n’est pas tranquille. « Je voudrais partir d’ici mais il n’y a pas d’alternative. J’ai 17 ans, j’ai appelé le 115 [l’aide sociale d’urgence] mais j’attends encore. Je voudrais aller dans un centre d’hébergement, parce que vivre ici, c’est vraiment dur. »

Abi, originaire d’Ethiopie, a comme tous les autres obtenu des informations sur l’épidémie sur internet. « Mais je n’ai reçu aucune information de la part du gouvernement, précise-t’il. Ce que je vois aujourd’hui c’est qu’on est entourés de CRS, qui portent tous des masques. Donc je comprends que le coronavirus est un danger. S’il y a un danger, il est réciproque. Pourquoi ne portons nous pas de masques? Parce qu’on est perçus comme les personnes porteuses de maladies. Je me sens discriminé. »

« Je vis dans une tente avec trois personnes, certains sont à 5 voire 6, explique Samuel, lui aussi originaire d’Ethiopie. Les consignes qu’on nous a données ne sont pas applicables. Nous partageons tout : les tentes, les cigarettes, tout. L’Etat doit faire quelque chose mais il ne fait rien pour les réfugiés, il aide les riches, pas les pauvres. Pourtant, pour le bien de tous, il est important que nous soyons tous protégés. »

Toujours aucune nouvelle des autorités

Non loin de là, l’association La Vie Active, mandatée par l’Etat, distribue deux repas par jour aux exilés. Devant la crainte de transmission du coronavirus, ses agents ont exercé lundi un droit de retrait. Mardi, on constatait une présence policière plus forte qu’à l’accoutumée; tous étaient masqués. Face à eux, à quelques mètres, les réfugiés faisaient la queue avant de pouvoir pénétrer au compte goutte sur l’esplanade grillagée où se tient la distribution. Devant le portail, plusieurs dizaines de personnes attendaient leur tour, les unes contre les autres, sans aucune mesure de sécurité.

« La seule consigne que l’on a eue est de se laver les mains avant et après les repas, la seule mesure prise pour le moment, c’est du savon et deux robinets supplémentaires à l’intérieur de l’espace où sont distribués les repas, expose médusé Valentin, bénévole auprès de l’association Utopia 56. En tant qu’association travaillant sur l’accès aux soins, nous n’avons pas eu d’autre directive que de garder les personnes malades dans leur chambre… ce qui est impossible dans la situation actuelle.  »

« En cas de doute, nous appelons le 15, et le SAMU fait une évaluation par téléphone. Si la situation est préoccupante, la personne peut être envoyée à l’hôpital de Boulogne-sur-Mer. Pour l’instant, personne n’a été testé ici, et il n’y a pas eu de suite quant aux personnes pour lesquelles nous avions des doutes. Ces quelques personnes ont été renvoyées là où elles dorment, c’est à dire à la jungle. »

Mardi soir, les associations étaient toujours sans nouvelles des autorités. Plus tôt dans la journée, certains bénévoles étaient empêchés de se rendre sur le campement en cours d’éviction, malgré leurs attestations de déplacement dérogatoire. Antoine Nehr indique que les associatifs réfléchissent dans l’urgence à comment adapter leur action. « Si l’Etat reste inactif, on ne peut pas rester chez nous à ne rien faire. »

Mise à jour, mercredi 18.03, 13:00 :

La préfecture des Hauts-de-France a répondu ce matin par mail au communiqué des associations. Elle y liste les mesures déjà existantes : des flyers informatifs, du savon, des consignes de distanciation. Elle indique également la mise en place « dans les prochains jours » d’une procédure de détection et d’orientation des cas suspects vers des centres de « desserrement », mais uniquement chez les personnes présentant des symptômes. Aucune mise à l’abri préventive n’a été décidée. Selon Antoine Nehr, coordinateur de l’association Utopia 56 à Calais, la police empêchait ce matin les personnes vivant sur le camp d’en sortir, et certains bénévoles d’y entrer.

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