« Pour tous ceux qui se soucient des personnes Exilées en France et à Calais en particulier nous souhaitons que vous nous souteniez dans cette manifestation qui aura lieu le vendredi 8 Octobre à 17h30 au 39 rue de Moscou à Calais.
Nous avons été patients avec les souffrances et les tragédies dans lesquelles nous vivons. Aujourd’hui nous manquons de patience, alors nous avons décidé protester. Nous protestons contre l’injustice et l’absence de médias, et défendons nos droits, nos droits perdus et le droit de l’âme pure et innocente qui a été tuée la semaine dernière. »
Lettre écrite par les personnes exilées à l’origine de la manifestation #LavoixdesréfugiésdeCalais
_______ English : For everyone who cares about immigrants in France and in Calais in particular, we want you to support us during a demonstration that will take place on Friday 8th of October, 5:30pm at 39 Rue de Moscou.
We were patient with the suffering and tragedies that we live until we ran out of patience, so have decided to have a demonstration.
We will protest against injustice and the absence of mediatisation of our situation and wish to defend our rights, our lost rights, and the right of the pure soul that was killed without guilt in the past days. «
Letter written by the exiled people at the origin of the demonstration #TheVoiceofCalaisrefugees
_______ Arabe
لكل من يهتم بالمهاجرين في فرنسا ، نريدك أن تدعمنا في تلك المظاهرة التي ستقام يوم الجمعة 10/8 في الساعة 5:30 مساءً.
صبرنا على المعاناة والمآسي التي نعيشها حتى نفد صبرنا ، لذلك قررنا القيام بمظاهراتنا.
نحن نحتج فيها على الظلم وغياب الإعلام ، وندافع عن حقوقنا وحقنا المفقود وعن حق الروح الطاهرة التي قتلت بلا ذنب في الايام القليله الماضية
Sur plusieurs sites des villes de Calais et Coquelles s’accumulent de nombreux déchets non collectés par la communauté d’agglomération »Grand Calais Terre et Mer ». Plusieurs courriers ont été adressés aux autorités compétentes et sans réponse de leur part, c’est actuellement les associations de soutien aux personnes exilées qui gèrent l’enlèvement de ces déchets.
L’article L.2224-13 du Code général des collectivités territoriales instaure la responsabilité des communes pour l’élimination des ordures ménagères. Dans le cadre du service public de gestion des déchets, les collectivités ont donc l’obligation de les prendre en charge afin d’assurer l’hygiène et la salubrité sur le territoire dont elles ont la charge.
La non-collecte des déchets sur les lieux où survivent les personnes exilées crée des risques sanitaires considérables pour l’ensemble des habitant.es, notamment en période de risque épidémique. Il s’agit là d’un problème de santé publique qui a également un impact sur l’environnement.
Nous demandons donc aujourd’hui à la communauté d’agglomération »Grand Calais Terre et Mer » l’installation de bennes de grande capacité et leur relèvement à minima une fois par semaine sur les sites suivants :
impasse Magnésia à Calais (site dit Unicorn)
boulevard des Justes, second rond-point en venant de la rue du Beau-Marais à Calais (site dit Virval)
intersection entre la rue du Beau Marais et la rue de Normandie à Calais (site dit Old Lidl)
intersection entre la rue du Phileas Reant et la rue Alexandre Lambert à Calais (site dit Fort Nieulay)
intersection entre le chemin de la Française et le chemin parallèle à la rue de Bergnieulles à Coquelles
» En gravant leurs noms sur des plaques en bois qui seront installées à Calais nous voulons les honorer et nous souvenir d’eux et d’elles. Inscrire au cœur de nos villes les noms des personnes exilées décédées pour que vive un monde aux frontières ouvertes. »
L’association Shanti propose aux calaisien.ne.s de prendre par à la fabrication d’un monument commémoratif. Un atelier est proposé les mardis et samedis à la « Maison du doyenné » de Calais. Inscriptions par WHATSAPP au +33 7 53 8 04 64
« Tribute to the displaced people who died while trying to reach England : by engraving their names on wooden board that will be installed in Calais, we want to honour and remember them. To inscribe in the heart of our cities the names of the died displaced people so that a world with open borders can live.
Do you want to take part in the project? Meet us on Tuesdays and Saturdays at the « Maison du doyenné » of Calais. » More info and inscriptions on WHATSAPP +33 7 53 8 04 64
Mardi 29 septembre 2020, environ 800 personnes sont éloignées de Calais, emmenées dans des bus aux quatre coins de la France. Sans savoir la destination, elles se sont retrouvées à Marseille, Nice, Toulouse, Toulon, Nancy, Brest, Nantes,… Elles sont débarquées dans des centres que la plupart quitte à peine sortie du bus. Elles essayent alors de trouver les gares les plus proches, dans des villes inconnues, sans endroit où dormir et sans rien à manger. Tant bien que mal, des personnes solidaires tentent de les aider à distance.
D’autres personnes ont pu éviter l’expulsion de mardi ou reviennent déjà à Calais, mais elles se retrouvent démunies de tentes et de sacs de couchages qui ont été saisis. La police occupe le terrain de l’hôpital et chasse les personnes qui y reviennent, faute d’avoir un terrain alternatif sur lequel s’installer. Les personnes se cachent dans la ville et tout autour dans les buissons, toujours plus loin. Malgré le froid et la pluie, la traque s’intensifie. Quatre personnes ont été gazées, ainsi que leurs bidons d’eau et leur nourriture.
Ce matin, la police est de nouveau intervenue aux abords de l’hôpital de Calais pour pousser les exilé.e.s dans des bus. En tout, 102 personnes ont été éloignées ce vendredi, et au moins 5 ont été arrêtées et emmenées par la police aux frontières. Certaines personnes ont donc été éloignées deux fois en quatre jours.
Ce soir, de nombreuses personnes sont déjà de retour, malgré les expulsions répétées de ces derniers jours qui ne font qu’accentuer leur volonté de quitter cette terre hostile.
Le Préfet du Pas-de-Calais a publié un « arrêté prefectoral portant interdiction de distribution de denrées en certains lieux du centre ville de Calais en prévention de risques sanitaires et de risques liés à la salubrité ».
Cet arrêté est honteux. En accusant les distributions alimentaires, et par là-même les personnes exilées et les associations, de présenter des risques sanitaires et des risques liés à la salubrité, le Préfet manipule la réalité.
Faut-il encore une fois dire que ce ne sont pas les distributions alimentaires qui créent des risques sanitaires et des risques liés à la salubrité mais que c’est l’absence de prise en charge dignes des personnes exilées présentes sur le littoral par les autorités qui nous poussent à organiser ces distributions ?
Faut-il encore une fois dire que ces risques sont provoqués par l’Etat, qui a organisé tout l’été des évacuations forcées de campements et la pose de grillages sur ceux-ci, suite auxquelles les personnes expulsées, hagardes, cherchaient désespérément un nouvel endroit pour s’installer et se sont retrouvées en centre-ville ?
Cet arrêté est honteux. Il contrevient au principe de fraternité, pourtant à valeur constitutionnelle, en entravant les actions de citoyens et de citoyennes guidés par la volonté d’apporter leur aide et de subvenir aux besoins des personnes exilées présentes à Calais.
Ainsi, cet arrêté prévoit que les personnes et associations qui s’impliqueraient dans ces distributions alimentaires soient poursuivies. C’est sans attendre, et dès ce matin, que 6 bénévoles de l’association Salam ont écopé de procès verbaux et d’amendes pour avoir proposé un petit déjeuner aux personnes exilées qui survivent actuellement dans le centre-ville de Calais, pour avoir aidé des personnes qui avaient faim.
Cet arrêté est honteux. Il va avoir pour conséquence de compliquer l’accès à un repas pour des personnes en errance en centre-ville, et qui ne bénéficient que des distributions alimentaires des associations indépendantes pour assouvir leur faim. En parallèle, l’action des autorités n’est pas suffisante : encore hier, en marge de la distribution alimentaire organisée par l’Etat en périphérie de Calais, plusieurs dizaines de personnes n’ont pu obtenir de panier repas, parmi lesquelles des femmes et des enfants.
Chaque jour, nos associations rencontrent des personnes exilées qui n’ont accès qu’à un repas par jour ou aucun et nous confient avoir faim. Cet arrêté met en danger la vie de personnes exilées. Nous demandons depuis des années aux autorités de prendre réellement en considération les propositions des associations et des personnes exilées afin d’organiser un accueil digne et respectueux sur le littoral. Dans l’attente de celui-ci, nos associations ne dérogeront pas aux principes d’humanité les plus fondamentaux et continueront de soutenir les personnes dans le besoin.
Ce jeudi 20 août, un avis d’expulsions a été affichés sur le campements dit « BMX », rue Jean Rostand à Calais. Les personnes s’étaient réfugiées sur ces parcelles aux abords du stade de l’épopée après le 10 juillet, suite à la destruction et la condamnation de leur campement rue des Huttes.
Environ 80 personnes venues d’Érythrée habitent aux abords du stade, dont plusieurs femmes et au moins un enfant de moins de 10 ans.
La police sera-t-elle sur les lieux à 4h30, 6h, 9h ou pas du tout ? Où dormiront-elles demain soir ? auront-elles été éloignés de force où simplement jetés dans la rue? Une administration leur aura-t-elle proposé une solution en accord avec leur projet migratoire? Seront-elles en sécurité où toujours à Calais, sans tente ni sac de couchage, les objects utiles à l’organisation d’un campement, partis dans une benne?
Les personnes exilées attendent aussi ces réponses…
Un jeune homme soudanais est décédé hier, mercredi 19 aout, en tentant la traversée sur une petite embarcation. Un rassemblement en sa mémoire et en hommage à toutes victimes de la frontière se tiendra ce jeudi à 18h30 sur le parvis du parc Richelieu à Calais.
Les autorités s’empressent de récupérer l’information pour relayer l’habituel discours de lutte contre les passeurs, faisant mine d’ignorer que la mort est le fruit direct de leur politique : les conditions de vies inhumaines et le harcèlement constant policier épuisent physiquement et mentalement les personnes, nourrissant l’urgence de quitter calais par tout les moyens, ce qui pousse les personnes à la mer.
Quand aux médias, ils participent à la mise en scène morbide de la frontière, à l’affut de la moindre histoire comme un essaim de moustique chassant l’informations ne prenant même pas le temps de vérifier l’âge de la personne décédée.
Rassemblons nous en la mémoire de ce jeune homme à 18h30.
Ce vendredi 14 août 2020, les associations qui viennent en soutien aux personnes exilées (sur)vivant à Calais saisissent aujourd’hui la Défenseure des droits ainsi que 7 rapporteurs spéciaux des Nations unies relatifs aux droits humains afin de les alerter sur les conditions de vie inhumaines dans lesquelles sont maintenues les personnes exilées. Elles appellent ces institutions, à dénoncer les exactions récurrentes commises par les pouvoirs publics et à intervenir auprès d’eux afin de les faire enfin cesser.
Si les conditions dans lesquelles vivent les personnes exilées sont indignes depuis longtemps, force est de constater que depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet dernier, et la nomination de Gérald Darmanin à la tête du ministère de l’intérieur, la situation des exilé.es à Calais n’a fait que se détériorer. Les près de 1200 hommes, femmes et enfants sans-abris présentes à Calais ont vu leurs conditions de vie profondément dégradées ces dernières semaines. En cause, les « évacuations » brutales de plusieurs gros campements ensuite grillagés, les 10 et 30 juillet dernier, et la réduction dramatique des services vitaux que sont les distributions alimentaires, l’accès aux douches ou encore aux points d’eau qui les accompagne.
Les saisines envoyées ce jour par une coalition d’associations s’appuient sur 65 témoignages partagés entre le 10 juillet et le 12 août 2020 par des personnes exilées, des membres d’associations et des habitant.es. Elles dénoncent les violations du droit à l’eau, à l’assainissement, à la santé ainsi qu’à l’alimentation. Une des personnes exilées présentes à Calais déclare ainsi « J’ai faim et soif tous les jours. J’ai froid toutes les nuits. Je me sens très faible physiquement. L’un de mes amis est tombé très malade à cause de la situation. Pendant 3 jours, il avait des vertiges, il avait chaud puis froid et il tremblait sans arrêt. »
Dans cette saisine, les associations alertent également sur les évacuations forcées, les expulsions croissantes de terrains où survivent les personnes exilées ainsi que sur les violences physiques, les confiscations d’effets personnels (tentes, duvets, téléphones, etc.) et les interpellations qui en découlent. Sur ce sujet, A. témoigne ainsi « Si on se retrouve tout seul pour aller chercher de l’eau ou de la nourriture, des agents de CRS nous gazent le visage. Ça me brûle les yeux, ça me fait pleurer et les CRS rigolent devant moi. »
Les femmes seules, avec enfants, les familles et les mineurs non accompagnés, dont les besoins sont pourtant spécifiques, sont soumis aux mêmes traitements dégradants. En juillet, plusieurs dizaines de femmes, d’enfants et 194 mineurs non accompagnés ont ainsi été rencontrées par les associations dans des situations de grande détresse. Un.e bénévole dit ainsi « J’ai pu parler avec une femme le 12.07 qui était enceinte et m’a dit qu’elle avait très peur de « mal faire les choses avec son bébé », elle voulait prendre une douche, elle m’a répété plusieurs fois « je veux juste être propre ».
De nombreux témoignages de membres d’associations reviennent également sur les intimidations (contrôles d’identités répétés sans motif, propos menaçants, etc.) dont ils et elles font l’objet de la part de la police lorsqu’ils viennent en aide aux personnes exilées, privant ainsi ces dernières d’un soutien déjà fragile.
Les institutions saisies aujourd’hui ont déjà formulé des recommandations claires pour que les droits fondamentaux de toutes et tous soient respectées à la frontière franco-britannique. Le Défenseur des droits a ainsi déjà dénoncé les évacuations massives organisées par l’État qui n’apportent aucune solution durable : « les opérations d’évacuation sont présentées par les autorités publiques comme des opérations de mises à l’abri visant à offrir aux personnes exilées vivant dans des campements insalubres et soumises à la pression des filières de passeurs, des conditions d’accueil dignes. Or, dans la mesure où ces mises à l’abri sont souvent non durables et constituent un cadre où peut s’opérer un contrôle de la situation administrative, elles contribuent en réalité à la création de nouveaux campements. »1
Les juges du Tribunal administratif de Lille et du Conseil d’État avaient eux aussi déjà, en 2017 et 2018, ordonné à l’État de garantir au minimum un accès à ces besoins vitaux que sont l’eau et l’hygiène (douches et latrines) et à une information sur les droits. En 2018, le Président de la République lui-même avait demandé que soient mises en place des distributions de nourriture.
Quelques années seulement après ces décisions, il est incompréhensible que les personnes exilées présentes à Calais se retrouvent de nouveau dans une situation de dénuement la plus extrême.
Associations signataires :
Auberge des migrants
Cabane juridique
Calais Food Collective
Collective Aid
Help Refugees
Human Rights Observers
Médecins du Monde
Project Play
Refugee Women’s center
Salam Nord Pas-de-Calais
Secours catholique Nord Pas-de-Calais
Terre d’errance
Utopia 56
Contacts presse Tiphaine Roux pour la Cabane juridique +336.07.97.03.53 Chloé Smidt-Nielsen, pour Human Rights Observers +336.18.49.53.86 Juliette Delaplace, pour le Secours catholique Nord Pas-de-Calais +336.30.06.75.99
Un appel à soutien est lancé, devant la menace imminente d’expulsion du campement de Norrent – Fontes.
Un arrêté municipal a été affiché samedi matin par le maire et des gendarmes et
un recours a été déposé au Tribunal Administratif de Lille le jour même, mais les 79 personnes qui vivent là risquent d’être chassées dès lundi matin, sans qu’aucune solution adaptée leur soit proposée. Le bidonville est sous menace imminente de destruction.
Besoin de mobilisation : Venez au campement soutenir les exilé-e-s !
Vous pouvez aussi eppeler et demander des comptes par téléphone, par fax ou par mail
Préfecture du Pas de Calais, Arras (9h-16h30)
préfet: Fabien Sudry
Téléphone: 03.21.21.20.00.
Fax: 03.21.55.30.30.
Sous Préfecture de Béthune (9h-12h / 13h30-16h)
Téléphone: 03 21 61 50 50
fax: 03 21 61 79 79
secrétariat du sous-préfet (Nicolas Honoré): 03.21.61.79.60.
Pour rappel:
Il y a des exilé-e-s de passage autour de l’aire de repos depuis la fin des années 90 (ils et elles tentent de monter dans les camions qui vont en Grande-Bretagne)
Le campement de Norrent-Fontes existe à cet endroit précis depuis 2008 d’après les autorités et fait l’objet d’un suivi de la prefecture et des services de polices.
Après une destruction préfectorale irrégulière en 2012, le campement a été reconstruit avec l’aide de Médecins du Monde, de feu la région Nord pas de Calais et bien sûr des femmes et des hommes habitant le campement ou les environs.
Le bidonville est très précaire mais il est relativement paisible. Depuis 1 an l’aire de repos est surveillée nuit et jour, si les passages par cet endroit sont moins nombreux, c’est l’un des rares lieux de vie où les exilés ne se font pas gazer, frapper, humilier.
(Calais, Paris, Bruxelles,…)
Le soleil est revenu. Il sèche les affaires détrempées, celles qui n’ont pas été jetées dans la benne municipale mercredi 31 Aout, lors de l’opération policière sous le pont Mollien.
Le soir même, certains exilés étaient déjà revenus du lieu où ils avaient été emmenés, une destination inconnue d’eux même à 2h de Calais. Ils rapportent : « pas dans une ville, mais un lieu au milieu de nulle part ».
Il s’agit en fait d’un CAES : un Centre d’Accueil et d’Etude des Situations administratives, en périphérie de Bailleul ou de Belval. Ce nouveau dispositif d’état constitue une 1ère étape dans le « tri » des exilés avec examen accéléré de leur situation administrative. Un séjour à la durée limitée avant un transfert vers un CAO ou un PRAHDA. L’état n’est pas clair sur les motifs qui conditionne le placement dans l’un ou l’autre de ces centres.
Des mobilisations existaient déjà autour des CAO (voir ici).
De nombreuses inquiétudes se forment autour des PRAHDA, ces centres semi-ouverts destinés aux Dublinés qui pourraient y être assignés à résidence avec l’obligation de pointages, facilitant ainsi leur renvois vers d’autres pays Européens ou vers le pays d’origine.
Voir l’article de Passeurs d’hospitalités : des CAO au PRAHDA
Voir l’article de La Cimade DUBLIN : vers un durcissement.
Dans la continuité du président Macron, le Préfet du Pas de Calais a annoncé vendredi 25 Août qu’il n’y aurait plus d’exilés à la rue cet hiver. En Septembre, l’état semble prêt à nous offrir quelques surprises.
On peut donc s’attendre à une accélération des rafles et des procédures de « tri ».
Aux exilés raflés, on avait pourtant donné le choix entre le CAES et le centre de rétention. Avant hier soir, ils étaient au moins une petite dizaine à avoir quitté le dispositif, pour revenir dormir dans les rues sans même un sac de couchage, confisqué par la police.
Ça n’est donc pas la perspective de déposer une demande d’asile en France qui motive nos voyageurs, mais certainement le fait de pouvoir prendre une douche à #Calais. #Douchespourtous #appeldair