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~ des exilés à Calais

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Archives de Tag: expulsion

La Quinzaine des Passeurs d’hospitalités – La destruction du bidonville de Calais

20 mardi Juin 2017

Posted by passeursdhospitalites in Le point sur

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état d'urgence, bidonville, Calais, Exilés, expulsion, solidarité, violence

LA QUINZAINE DES PASSEURS D’HOSPITALITÉS

La destruction du bidonville de Calais

 

Vous pouvez télécharger La Quinzaine des Passeurs d’hospitalités – La destruction du bidonville de Calais ici.

 

La destruction de l’équivalent d’une ville de dix mille habitant-e-s, l’expulsion de ses habitant-e-s, leur dispersion sur l’ensemble du territoire, la médiatisation de cette opération comme une action humanitaire. La mise en place logistique, policière et médiatique. « Nous » sommes en capacité de faire « ça » aujourd’hui en France. À l’heure de l’état d’urgence permanent. Le fait appelle la réflexion.

Cette newsletter du blog Passeurs d’hospitalités reprend les billets publiés alors, qui témoignent du tournant qui a conduit à la décision détruire (page 2), de la mise en place de l’opération (page 3), de son déroulement (page 10), et brièvement de la situation qu’elle laisse (page 13).

Le tournant.

Rien ne semblait joué à la rentrée 2016, l’État semblait vouloir continuer les destructions partielles du bidonville, à commencer par les commerces et restaurants, un lieu d’accueil pour les mineur-e-s devait ouvrir à l’automne, l’embryon de scolarisation des enfants reprendre en septembre. Il semble bien que c’est l’emballement médiatique de la rentrée, lancé par Le Figaro, et la montée des pressions pour obtenir la destruction totale du bidonville qui aient emporté la décision.

La préparation.

C’est à nouveau Le Figaro qui lance la nouvelle du plan gouvernemental de création de centres d’hébergement pour les expulsé-e-s de Calais. Pour construire son image médiatique, le gouvernement s’assure le consentement d’une partie des acteurs associatifs, puis au fur et à mesure que celui-ci s’érode joue la division, jusque dans les conditions d’accès au site de l’opération. L’état d’urgence est utilisé pour empêcher les manifestations de protestation. Il réussit ainsi à rendre les voix critiques mal audibles. Au fil du temps du temps le dispositif policier se précise, pèse dès avant le début de l’opération sur le Calaisis et les approches du littoral depuis Paris, et les violations des droits qu’elle entraînera deviennent certaines.

La destruction du bidonville et la dispersion des exilé-e-s.

Tandis que quelques sept cents journalistes suivent pour la plupart les parcours guidés mis en place par les autorités, montrent quelques images d’incendie sans chercher à en comprendre le sens, et partent docilement lorsqu’on leur signifie que la messe est dite, l’envers du décor témoigne d’une violence sourde, de l’utilisation de l’état d’urgence à des fins répressives, d’un mépris profond des personnes et de multiples violations de leurs droits.

Au lendemain de la destruction

La situation que nous connaissons aujourd’hui à Calais était prévisible, si ce n’est annoncée, dès avant sa destruction. Elle a commencé à se mettre en place avant et pendant celle-ci, elle est constituée lorsqu’elle s’achève.

Destructions d’abris à Grande-Synthe – possible rafle à Calais

18 jeudi Mai 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Dunkerque, Exilés, expulsion, harcèlement policier, politiques migratoires

Alors que la formation du gouvernement et la campagne législative accaparent l’attention des médias, la répression se durcit à la frontière britannique.

À Grande-Synthe, les exilé-e-s n’ont pas disparu avec l’incendie du camp de réfugié-e-s de la Linière (voir ici et là). Les conditions de vie sont simplement devenues beaucoup plus précaires et les personnes plus vulnérables. La pression policière est forte, des patrouilles à cheval ont même été mises en place pour débusquer les exilé-e-s dans les dunes et les bois.

http://www.lavoixdunord.fr/160111/article/2017-05-09/la-police-cheval-pour-dissuader-les-migrants-de-s-installer-au-puythouck

Aujourd’hui jeudi en fin d’après-midi, la police a saccagé les abris précaires et détruits les couvertures des quelques deux cents cinquante personnes qui dormaient dans le bois de Puythouck à Grande-Synthe https://goo.gl/maps/TJYXcqVR7yv . Des familles ont été hébergées par la mairie. Pour les autres, la vie est juste plus dure. Le temps est à la pluie.

http://www.lavoixdunord.fr/164883/article/2017-05-18/un-campement-de-fortune-du-puythouck-ou-survivaient-des-migrants-evacue

Selon plusieurs sources, des places auraient été réservées dans des centres de rétention partout en France par le ministère de l’intérieur pour des exilé-e-s de Calais. Une importante rafle serait donc en préparation.

 

Viktor Vasnetsov : Le Chevalier à la croisée des chemins.

 

De la chasse à l’Afghan à l’enfermement des bébés

14 dimanche Mai 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Exilés, expulsion, harcèlement policier, politiques migratoires, rétention

Fin octobre – début novembre 2016 : destruction du bidonville de Calais. Plusieurs centaines d’exilé-e-s, principalement afghan-e-s, sans abri à Calais, rejoignent le camp de réfugié-e-s de Grande-Synthe. Ces personnes nouvellement arrivées s’y trouvent cantonnées à la marge, dans un lieu ou le passage et certains aspects de la vie du camp sont principalement tenus par des passeurs kurdes. Les tensions s’accumulent et les quatre cinquièmes du camp de Grande-Synthe sont détruits le 10 avril 2017 par un incendie suite à une violente bagarre. Le gouvernement décide que le camp ne sera pas reconstruit et ne rouvrira pas. Une partie des personnes principalement afghanes qui étaient à Grande-Synthe viennent alors à Calais.

Les autorités répondent par une chasse policière ciblant plus particulièrement les Afghan-e-s. C’est ainsi qu’un père de famille est arrêté à la gare de Calais et transféré au centre de rétention du Mesnil-Amelot, près de Paris, pour être expulsé vers l’Afghanistan. Sa compagne, Iranienne, lui rend visite avec leur fille de 8 mois, née à Calais. La visite tourne mal, le bébé se retrouve illégalement enfermé en rétention avec son père avant d’être placé auprès de l’aide sociale à l’enfance, tandis que la mère est placée en garde-à-vue.

Un signe de l’acharnement contre les exilé-e-s, qui marque la prise de fonction du nouveau président de la république.

 

Communiqué de la Cimade :

http://www.lacimade.org/un-bebe-victime-de-lacharnement-de-la-prefecture-du-pas-de-calais/

« Un bébé victime de l’acharnement de la préfecture du Pas-de-Calais

12 mai 2017

Après une privation de liberté illégale, un bébé de 8 mois est placé en famille d’accueil, une famille éparpillée, un père enfermé et menacé d’expulsion en Afghanistan, une mère fragile loin des siens… c’est le résultat de la politique migratoire menée par la France.

Arrivés en France en 2016, Monsieur I et sa compagne Mme V vivent depuis de longs mois dans la jungle de Calais, dans l’espoir de se rendre au Royaume-Uni pour y déposer une demande d’asile. Lui est Afghan et elle iranienne. Leur fille Yasmina est née à l’hôpital de Calais il y a tout juste 8 mois.

Le 10 mai 2017, alors qu’il accompagne son frère à la gare, Monsieur I est interpellé. Au commissariat, il fait part à la police de sa situation familiale. La préfecture du Pas-de-Calais n’en tient pas compte et décide de tenter de le renvoyer en Afghanistan, n’hésitant pas à séparer la famille. Il est emmené seul au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot. De cette séparation va naître une série d’événements humains dramatiques.

Le lendemain, sa compagne lui rend visite au CRA, accompagnée de leur bébé. La situation s’envenime rapidement : Mme V refuse catégoriquement de quitter le centre sans son mari. Désespérée par cette situation, elle entre dans une crise telle qu’elle est extraite du CRA sans son enfant, l’administration craignant pour la sécurité de ce dernier au regard de l’état de nervosité extrême de sa mère. Le bébé demeure donc auprès de son père, enfermé dans le CRA.

L’heure tourne et la situation devient de plus en plus violente. D’un côté, l’enfant est auprès de son père, privé de liberté derrière les barbelés d’un CRA, en dehors de toute procédure légale. De l’autre, la mère fait le pied de grue à l’entrée du CRA, hurlant sa colère et son désespoir de retrouver les siens.

Informée par l’administration du CRA de la tournure dramatique des événements, la préfecture du Pas-de-Calais campe sur ses positions : il est hors de question de remettre en liberté Monsieur I. En définitive, le parquet de Meaux ordonne le placement à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du bébé, tandis que la mère est placée en garde à vue pour trouble à l’ordre public.

24 heures après ces faits, cette famille se retrouve donc complètement éparpillée. Un enfant de 8 mois placé temporairement en famille d’accueil. Un père enfermé en rétention et menacé d’expulsion vers un pays différent de celui de sa compagne. Et une mère – manifestement fragile psychologiquement et peut être pas en état de s’occuper seule de son bébé – dont on ignore la localisation.

En définitive, cet épisode montre combien le droit de mener une vie privée et familiale normale se heurte régulièrement à la machine à expulser mise en œuvre par les autorités françaises, en particulier dans le département du Pas-de-Calais.

Au regard de cette situation dramatique, La Cimade demande la libération immédiate de Monsieur I afin que celui-ci puisse s’occuper de son enfant. »

 

Kamaleddin Behzad (Herat, Afghanistan) : Les funérailles du poète Attar de Nichapour.

Mobilisation autour des CAO – Dublin – suite

13 samedi Mai 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Asile, Calais, centres de répit, Dublin, Dunkerque, Exilés, expulsion, Paris

Les procédure d’expulsion des personnes en Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO – voir ici, ici, ici et là) se multiplient dans le cadre du règlement européen Dublin III, qui définit le pays responsable de l’examen d’une demande d’asile, le plus souvent le pays d’entrée dans l’Union européenne (voir ici, ici et là).

Au CAO d’Embrun (Hautes-Alpes), vingt-et-un demandeurs d’asile sont en grève de la faim face au risque d’expulsion prochaine de deux d’entre eux.

À Brest (Finistère), un rassemblement était organisé aujourd’hui en soutien à un demandeur d’asile soudanais qui risque d’être expulsé mardi prochain, et de deux autres assignés à résidence dans l’attente de leur expulsion. Une pétition a aussi été mise en ligne.

https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-du-finist%C3%A8re-brest-non-%C3%A0-l-expulsion-au-soudan-via-l-italie-droit-d-asile-en-france

Au CAO du Vigan (Gard), un demandeur d’asile soudanais est convoqué le 19 mai à la préfecture pour que lui soit notifiée la décision de réadmission en Italie. Une pétition de soutien est en ligne.

https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-non-au-transfert-en-italie-de-nour-eddin

 


 

Embrun :

https://blogs.mediapart.fr/serge-betton/blog/120517/menace-dexpulsion-de-migrants-dans-les-hautes-alpes

« Communiqué de presse commun

Les collectifs d’aide aux migrants des Hautes-Alpes et de Barcelonnette sont profondément préoccupés par l’expulsion prochaine de Aymen Mustafa et Hussain Maroof, deux jeunes soudanais accueillis au CAO d’Embrun depuis 5 mois et souhaitant demander l’asile en France.

Ces deux jeunes ont suivi des cours de français quotidiens, se sont présentés à tous les rendez-vous administratifs, se sont intégrés et ont tissé des liens d’amitié dans l’Embrunais. Ils vont être transférés vers la Norvège, pays dans lequel leur identité a été contrôlée pour la première fois dans l’espace où s’applique le règlement « Dublin III » (Union Européenne plus 4 pays associés).

La préfecture leur a remis leur convocation à l’aéroport pour le 23 mai.

La Norvège applique des conditions de demande d’asile très strictes et les renvois dans le dernier pays traversé avant la Norvège (ici la Russie) ou dans le pays d’origine sont fréquents, avec les mises en danger que cela suppose.

Au Soudan les risques de représailles, d’incarcération, de violences graves et d’exécution sont avérés en cas de retour des exilés.

Dans les semaines à venir, d’autres personnes exilées actuellement accueillies dans les Hautes-Alpes courent ce même risque de renvoi vers différents pays dont l’Italie, déjà à saturation à cause des traversées de la Méditerranée.

21 jeunes demandeurs d’asile accueillis au CAO d’Embrun ont entamé une grève de la faim pour protester contre ces décisions et demander la levée de la procédure.

En effet, le règlement Dublin III n’est pas obligatoire : certaines préfectures en France ont décidé de ne pas l’appliquer et de permettre aux demandeurs d’asile de déposer leur demande en France. L’Allemagne vient également de suspendre le renvoi vers la Hongrie des réfugiés passés sur son territoire.

Nous appelons à une grande manifestation citoyenne à Gap,

devant la préfecture, samedi 13 mai de 14h à 17h.

Le respect des droits humains fondamentaux implique le droit pour toutes les personnes contraintes à l’exil d’effectuer leur demande d’asile dans le pays de leur choix. En l’occurrence, ce choix est la France. Nous en sommes fiers ! Soyons-en dignes !

La Cimade – Réseau Hospitalité – Réseau Welcome – Réseau Un toit, un droit – Réseau Éducation Sans Frontières – Tous Migrants – Icare 05 – Solidaritat Ubaye – Collectif Aspres sur Buech – Collectif Guillestre – Maison Cézanne – Association Bonvenon »

 


 

« Rassemblement samedi 13 mai, 12h, place de la Liberté à Brest.

Expulsion Dublin vers Italie : Un soudanais a reçu aujourd’hui son billet d’avion de Brest à Rome, pour mardi prochain.
Si vous êtes dans le coin, venez le soutenir !
Il y a également 2 autres assignés à résidence, qui risquent de recevoir bientôt leurs billets vers l’Italie.
STOP DUBLIN !!
(C’est le second renvoi en 2 semaines, à partir de Brest.) »

Pétition de soutien :

https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-du-finist%C3%A8re-brest-non-%C3%A0-l-expulsion-au-soudan-via-l-italie-droit-d-asile-en-france

 


 

Le Vigan :

https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-non-au-transfert-en-italie-de-nour-eddin

« Pétition de soutien à Nour Eddin

Parcours de Nour Eddin :
Parti du Soudan (de la région du Darfour) en 2016, au péril de sa vie il arrive en Italie. Après quinze jours en centre de rétention, il rejoint des réfugiés comme lui à Paris au Métro la Chapelle où il vit dans des conditions précaires. Lors du démantèlement de ce campement, il est dirigé en Cévennes en Février 2017 et est accompagné au sein du CAO (centre d’accueil et d’orientation) du Vigan.
Se sentant pour la première fois en six ans en sécurité, il participe activement aux cours de Français (six heures hebdomadaires) donnés par des bénévoles et à la vie sociale et culturel de la ville.

La Préfecture de Nîmes lui applique la procédure Dublin III : il est convoqué le 19 mai en Préfecture pour se voir notifier sa réadmission en Italie.
Nour Eddin n’est pas attendu en Italie et l’idée de ce transfert le terrorise tant les conditions y sont mauvaises et ses chances de voir sa demande examinée en respect de ses droits fondamentaux sont minces.
Un renvoi au Soudan de par son appartenance ethnique le mettrait en grand danger.
Il veut pouvoir faire sa demande d’asile en France et ne plus être dans cette procédure de Dublin, comme cela a été fait pour d’autres réfugiés dans la même situation au Vigan.

C’est pourquoi, avec les personnes qui l’ont accompagné au Vigan, j’appuie cette demande et invite Monsieur le Préfet à faire usage de son pouvoir discrétionnaire, faculté qui lui est ouverte par l’article 17 du règlement de Dublin III en autorisant Nour Eddin à déposer sa demande d’asile en France. »

 

Jules-Achille Noël : Le Port de Brest.

Expulsion des campements de la Chapelle : quand l’insuffisance appelle la violence

09 mardi Mai 2017

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Calais, Exilés, expulsion, hébergement, Paris

On ne le répétera jamais assez, une expulsion est toujours une violence. Même quand elle débouche sur un relogement. On est encerclé-e par la police, forcé-e à quitter forcé de quitter son abri et le lieu où bon an mal an on a établit des repères et une certaine impression de sécurité, on est trié-e, contraint-e de monter dans des bus, et on ne sait jamais vraiment où ces bus vont nous mener. Et ça c’est la version soft, sans violences physiques, sans destruction des effets personnels, sans arrestation. On peut imaginer d’autres manières d’accéder à un logement.

La ville de Paris et l’État ont mis en place porte de la Chapelle un dispositif « spécial migrant-e-s » d’accès à l’hébergement, hors des circuits de droit commun permettant l’accès à l’hébergement d’urgence pour les sans-abri, à une protection pour les mineur-e-s en danger, à la demande d’asile et au dispositif d’hébergement correspondant.

Mais ce lieu, 400 places sur place plus une structure d’accueil pour les personnes vulnérables à Ivry, est ridiculement sous-dimensionné, et engorgé par le manque de solutions d’hébergement en aval. C’est aussi un lieu de tri des personnes, donnant lieu à des pratiques dont la légalité est questionnée.

Alors des gens dorment dehors aux alentours, des bivouacs et des campements se forment.

Et puis un jour on les expulse. Tout-à-coup on a trouvé les places d’hébergement qui manquaient cruellement auparavant, et dont la disponibilité aurait permis – dans la mesure où elles sont adaptées aux besoins – d’héberger sans violence.

Expulsion donc ce 9 mai au matin, porte de la Chapelle. La précédente avait eu lieu le 9 mars, sans parler des plus petites opérations de déguerpissement. Entre les deux des conditions de vie indignes aux marges de la ville. Lesquelles réapparaîtront demain – ce soir même – un peu plus loin au besoin, en attendant la prochaine expulsion.

Bien sûr il serait possible dans le court terme d’augmenter la capacité d’accueil des camps de la porte de la Chapelle et d’Ivry et d’augmenter le nombre de place d’hébergement en aval de ce dispositif, tout en redonnant à l’ensemble une mission d’accueil inconditionnel. Ça éviterait que des gens se retrouvent à la rue, dès ce soir, et que des campements se reforment.

Et puis il faudrait que la marie de Paris et l’État se dotent des moyens de respecter la loi, en terme d’accueil inconditionnel des sans-abri, de protection des mineur-e-s et d’accueil des demandeur-se-s d’asile.

Il semble qu’on n’en prenne pas le chemin.

 

(Photos : Faty Tiah)

 

 

Risque d’expulsion vers le Soudan / préfecture du Calvados / CRA de Rennes

07 vendredi Avr 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Caen, Calais, Exilés, expulsion, Soudan

La politique d’expulsion vers le Soudan continue (voir ici, ici, ici, ici, ici, ici et là). Il s’agit cette fois d’une personne arrêtée à Ouistreham, près de Caen, lors d’une tentative de passage vers le Royaume-uni. La décision de renvoi vers le Soudan vient de la préfecture du Calvados, et cette personne est enfermée au centre de rétention de Rennes. Elle a été présentée mercredi au consulat du Soudan, qui peut donc émettre très rapidement le laissez-passer nécessaire à l’expulsion, et celle-ci peut être très rapide.

 

Ce que vous pouvez faire :

Interpeller le ministre de l’intérieur pour demander de stopper l’expulsion :

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Écrire un message ou téléphoner au préfet du Calvados, Laurent Fiscus, auteur de la décision d’expulsion, pour lui demander de l’annuler :

formulaire de contact : http://www.calvados.gouv.fr/par-service-r1220.html

Téléphone : 02 31 30 64 00

E-mail : laurent.fiscus@calvados.pref.gouv.fr

 

Voici le communiqué de la Cimade :

http://www.lacimade.org/cp-un-soudanais-menace-dexpulsion-par-la-prefecture-du-calvados/

« CP – Un soudanais menacé d’expulsion par la préfecture du Calvados

7 avril 2017

Le 25 mars 2016, un ressortissant soudanais est à nouveau placé au centre de rétention de Rennes en vue d’être expulsé du territoire français par la préfecture du Calvados. Présenté à son consulat mercredi, il risque à tout moment d’être renvoyé au Soudan. La Cimade s’alarme de la multiplication des expulsions vers des pays où la situation est fortement dégradée.

Communiqué de presse

De nombreux rapports émanant d’instances supranationales et d’associations de défense des droits de l’Homme ont, encore récemment, alerté l’opinion publique sur les atteintes aux droits de l’Homme commises au Soudan. C’est la situation de Monsieur Y., originaire du nord Darfour, qui a fui sa ville natale en 2016 en raison des persécutions du gouvernement et du conflit  ethnique qui ont décimé sa famille. Il a parcouru le chemin dangereux le menant en Libye, pour traverser la Méditerranée sur un bateau pneumatique. Monsieur Y. a eu la chance d’accoster en vie en Sardaigne. Ses empreintes ont été prélevées avant qu’il rejoigne Turin, l’Allemagne, puis la France. Son objectif étant de rejoindre le Royaume-Uni pour y trouver refuge, il a passé plusieurs semaines en errance avant de tenter une nouvelle traversée depuis Ouistreham. C’est là qu’il a été arrêté et que la préfecture du Calvados a décidé qu’il devait être expulsé.

Le conflit qui sévit au Darfour depuis 2003 a fait de nombreuses victimes et provoqué d’importants déplacements de population. Selon l’ONG Amnesty International, le gouvernement de Khartoum a commis de multiples violations des droits à l’encontre des populations civiles. La préfecture, consciente que la situation est dramatique, précise cyniquement dans son arrêté que Monsieur Y. ne sera pas expulsé vers le Darfour, alors qu’il est originaire de cette région. La situation dans le reste du pays est pourtant préoccupante, mais malgré les violations graves et incessantes des droits de l’Homme, la préfecture du Calvados n’hésite pas à organiser l’expulsion de Monsieur Y. vers le Soudan.

La Cimade appelle au respect des droits des personnes étrangères et dénonce l’aveuglement des autorités françaises à l’encontre de ces personnes en quête de protection internationale. La Cimade demande la libération immédiate de Monsieur Y. et l’arrêt des expulsions vers le Soudan. »

 

Deux nouvelles expulsions programmées vers le Soudan

21 mardi Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Exilés, expulsion, mineurs, Soudan

Il s’agit d’un mineur soudanais qui quitte le foyer où il était pris en charge en France pour tenter sa chance vers le Royaume-uni. Il est arrêté, dit qu’il est majeur pour éviter d’être renvoyé en foyer. Du coup, il est enfermé en rétention, au centre de Oissel près de Rouen, qui est souvent utilisé pour les expulsions vers le Soudan parce que les tribunaux de Rouen remettent moins en cause que d’autres les décisions de l’administration.

Il est enfermé en rétention alors que mineur (rappelons que légalement tout mineur est en situation régulière sur le territoire), et il risque d’être expulsé au Soudan.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/metropole-rouen-normandie/rouen/rouen-mineur-soudanais-somme-quitter-territoire-1215185.html

 

Il s’agit d’un homme soudanais, à peine arrivé en France, arrêté à la gare de Marseille Saint-Charles, qui n’a pas eu le temps de faire les démarches pour demander l’asile, dont la demande d’asile au centre de rétention est traitée selon une procédure expéditive et rejetée. Il a refusé une première fois d’embarquer à bord d’un vol pour Khartoum. Un nouveau vol est programmé pour ce mercredi 22 mars.

 

Voici un texte diffusé par les personnes qui le soutiennent :

http://mars-infos.org/au-cra-de-marseille-on-prepare-une-2192

« Depuis le 13 février Ahmed, réfugié Soudanais, interpellé à la gare saint Charles en descendant du train à peine quelques heures après son arrivée en France, est détenu*** au centre de rétention administrative de Marseille.

LES AUTORITÉS FRANÇAISES SE MOBILISENT POUR ORGANISER SON EXPULSION.
ELLES ONT POUR CELA LE SOUTIEN TOTAL DES AUTORITÉS SOUDANAISES QUI ONT DÉLIVRÉ UN LAISSER-PASSER CONSULAIRE – document qui permet l’expulsion de la personne qui ne présente pas de documents d’identité officiels.

Ahmed issu d’une minorité persécutée par l’Etat de Khartoum et est cherché par le gouvernement de Khartoum. Il risque la mort si il est remis entre les mains des autorités de cet Etat.

Mais le préfet, ses hiérarchiques inférieurs et supérieurs, l’Etat, les agents et les juges, n’y voient pas d’inconvénient. «Pas de grief» dans le jargon judiciaire.

Selon de le représentant de la préfecture : « Tout va bien au Soudan, le problème c’est le Darfour, y a deux Soudans, on est un pays civilisé, quand même, il faut pas se méprendre, on renvoie «dans des pays sûrs». «Le Soudan est un pays sûr». On renvoie à Khartoum. »

Peu importe le fait que le gouverneur de cet état soit poursuivi pour crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre. Peu importe que si Ahmed a dû partir c’est bien en raison de persécutions de ce même Etat qui, bien sûr, va le «réadmettre», comme il réadmet tous les opposants au régime qui lui sont présentés par la France.
Pour la prison, la torture, l’exécution.

Mais ça, c’est des histoires, n’est ce pas? Les doutes comme les consciences sont vite évacués par le désormais classique : monsieur est un migrant économique. Pourquoi? «Ça se voit». La Justice tranche : «ça se voit».

Une première expulsion a été tentée la semaine passée, Ahmed a refusé de monter dans l’avion. Sa détention au CRA a été prolongée pour permettre une nouvelle tentative d’expulsion dans un prochain avion prévu dans la semaine prochaine. Il a déposé une demande d’Asile dans le CRA – qui a été refusée par l’OFPRA (dont les taux déjà exhorbitants de refus sont aggravés en rétention). Or,il faut savoir qu’aucune demande d’asile a été accordée depuis le CRA jusqu’à présent. Cela veux dire que Ahmed n’a jamais eu la possibilité de demander l’asile en France. Il a fait appel à la décision auprès de la CNDA mais cet appel n’est pas suspensif, et il peut être déporté à tout moment. Et qu’après la CNDA lui accorde le statut de réfugié. Trop tard. Tant pis ?

L’autre jour, un ami érythréen dit : « ils feraient mieux de nous tuer ici, directement, que de renvoyer là bas. Surpris, on demande pourquoi, et l’ami répond, parce que là bas, la mort, c’est certain. Si ils les tuaient ici, au moins, les familles, elles sauraient ce qui est arrivé, elles pourraient retrouver le corps, faire le deuil. Là-bas, tu ne sauras jamais comment … »

La reprise des expulsions vers le Soudan comme l’Afghanistan ne sont pas anodines – elles s’inscrivent dans un contexte de délégitimation croissante des demandeurs d’asile et d’un croissant refus de leur accorder la protection asilaire. Or, afghans et soudanais composent les deux communautés nationales qui demandent le plus l’Asile en France.
D’où l’intérêt de lever le tabou au sujet de leur déportation.

une fois de plus, c’est sous notre nez dans les rides de notre ville, là, nulle part et pourtant un nœud du monde mondialisé, un nœud de la violence institutionnelle, administrative et banale, de l’infinie et indicible violence nationale, boulevard des peintures, au Canet à cinq minutes du métro Bougainville, Marseille, quatorzième.

une fois de plus c’est dans notre nom, notre nom du silence, le nom de ceux qui sont identifiés française et français, de ceux qui sont identifiés «légaux» au séjour,

jusqu’à quand ?

Si Ali refuse sa seconde expulsion, il risque d’être jugé pour « refus d’obtempérer à une décision de justice ». Et condamné à la prison. Après la prison, retour au CRA, retour à l’expulsion.

Si Ali accepte son second expulsion, il va être remis aux autorités soudanaises, qu’il a fui. Il va être remis à la mort.

Tu vois le paysage ?

(*** Pour information : Cette détention s’apparente à une détention illégale, par dessus le marché. Si nous pouvons passer sur l’illégalité en défendant l’illégitimité totale de la détention et de la déportation – la justice française ne le peut pas, en théorie. Deux juges (Juge des Libertés et de la Détention, Juge Administratif au Tribunal Administratif) cautionnent la légalité de la décision d’expulsion et de la décision de maintien en CRA. Or, les lois nationales, européennes comme les conventions internationales prescrivent que toute personne a le droit de formuler une demande d’asile. Arrivant dans le pays, un demandeur d’asile intercepté par la police française ne doit donc pas être placé en CRA mais envoyé à un rdv avec la préfecture pour enclencher ses démarches.
UNE PERSONNE ARRETEE pour la premiere fois PAR LA POLICE FRANÇAISE QUI N’A PAS ENCORE D’OQTF DOIT POUVOIR DEMANDER L’ASILE PENDANT L’INTERPELLATION OU PENDANT L’AUDITION AU COMMISSARIAT ET DONC ÊTRE RELACHÉE faire ses démarches en milieu libre). »

 

Pour mémoire, la situation des droits de l’homme au Soudan exposée par Human Rights Watch :

https://www.hrw.org/fr/news/2016/09/08/lettre-concernant-la-situation-des-droits-de-lhomme-au-soudan

 

Alerte : risque d’expulsion vers le Soudan

13 lundi Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Calais, Exilés, expulsion, rétention, Soudan

Monsieur M. a été arrêté à Calais le 31 janvier dernier. Une Obligation de Quitter le Territoire Français a été émise à son encontre avec comme pays de destination le Soudan. Il a été transféré au centre de rétention du Mesnil Amelot, près l’aéroport de Roissy – Charles De Gaulle, où il est actuellement enfermé.

Bien qu’il n’ait pas pour l’instant été présenté aux autorités consulaires du Soudan pour être identifié et pour qu’elles émettent le laissez-passer nécessaire à son expulsion, un vol a été réservé pour son expulsion jeudi 16 mars sur un avions de la compagnie Qatar Airways, qui participe généralement aux expulsions vers le Soudan. Le 16 mars est son avant-dernier jour de rétention, dont la durée maximale est de 45 jours, et il devrait sans cela être libéré le lendemain.

 

Ce que vous pouvez faire :

Interpeller le ministre de l’intérieur pour demander de stopper l’expulsion :

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Écrire un message ou téléphoner au préfet du Pas-de-Calais, Fabien Sudry, auteur de la décision d’expulsion, pour lui demander de l’annuler :

formulaire de contact : http://pas-de-calais.gouv.fr/Contactez-nous

Téléphone : 03.21.21.20.00

E-mail : fabien.sudry@pas-de-calais.pref.gouv.fr

La compagnie Qatar Airways, auprès de laquelle sont réservés les vols pour les expulsion. Vous pouvez téléphoner à son agence de Paris ou vous y rendre pour expliquer courtoisement votre point de vue sur leur participation à ces expulsions.

http://www.qatarairways.com/fr/fr/contact-us.page

Qatar Airways, Agence de Paris, 19 rue de Ponthieu, 75008 Paris, France, 01 43 12 84 40

Vous pouvez aussi l’interpeller sur facebook : https://www.facebook.com/qatarairways

Pour argumenter, vous pouvez vous baser sur les constatations d’Amnesty International :

https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/france-deux-personnes-bientot-renvoyes-dans-un-pays

https://www.amnesty.org/fr/countries/africa/sudan/report-sudan/

 

 

Alerte risque d’expulsion d’un Érythréen vers le Soudan

28 mardi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Érythrée, Calais, Exilés, expulsion, rétention, Soudan

Hamid a été arrêté à Calais, identifié comme Soudanais par des représentants de l’ambassade dès sa retenue administrative dans le commissariat de la police aux frontières de Calais, dans des circonstances assez peu claires. Toujours est-il qu’il n’est pas Soudanais, mais Érythréen, arrivé au Soudan à l’âge de 11 ans.

Il est depuis, comme nous le relations dans une précédente alerte, enfermé au centre de rétention de Oissel, près de Rouen, en vue de son expulsion vers le Soudan. Il a perdu tous ses recours, les tribunaux se basant sur sa reconnaissance par l’ambassade du Soudan, et sa demande d’asile en rétention (une procédure expéditive en quelques jours, qui n’offre pas les garanties d’une procédure normale) a été rejetée. L’appel n’est pas suspensif, et il risque donc d’être expulsé au Soudan à tout moment.

Nous vous invitons donc à vous remobiliser pour interpeller les responsables de cette décision, en ayant aussi à l’idée qu’au-delà du caractère inadmissible des expulsions vers le Soudan il s’agit là d’un précédent pour expulser les Érythréen-ne-s ayant séjourné au Soudan vers ce pays, quand l’ambassade d’Érythrée refuse de délivrer les laissez-passer permettant de les y expulser directement. Le Soudan, lui, expulsant vers l’Érythrée.

Ce que vous pouvez faire :

Interpeller le ministre de l’intérieur pour demander de stopper l’expulsion :

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Interpeller la préfète du Pas-de-Calais pour lui demander d’annuler toutes les OQTF pour le Soudan :

http://pas-de-calais.gouv.fr/Contactez-nous

fabienne.buccio@pas-de-calais.pref.gouv.fr

 

urgent

 

Alerte : expulsion vers le Soudan ce matin + risque d’expulsion d’un Érythréen vers le Soudan

15 mercredi Fév 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Érythrée, Calais, Exilés, expulsion, Soudan

Un exilé soudanais arrêté à Calais a été expulsé ce matin vers le Soudan à partir du centre de rétention de Oissel, près de Rouen.

Pourquoi Oissel ? Vraisemblablement parce que la jurisprudence du tribunal administratif de Lille est d’annuler les Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) sans pays de destination, ou avec le Soudan comme pays de destination en raison des risques de torture et de traitements inhumains et dégradants en cas de renvoi (sur la base de l’article 3 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme). Le juge d’appel de Douai pour le Juge des Libertés et de la Détention met fin au placement en rétention sur les mêmes bases. Donc expulsion difficile vers le Soudan à partir du centre de rétention de Coquelles, près de Calais.

Les juges de Rouen ne suivent pas du tout la même ligne jurisprudentielle, donc expulsion possible à partir de Oissel.

Un exilé érythréen fait aussi l’objet d’une OQTF vers le Soudan. Le consulat du Soudan a délivré au laissez-passer, considérant cette personne comme soudanaise, donc elle risque d’être expulsée vers ce pays. Le Soudan expulse lui-même vers l’Érythrée.

Là encore on a l’impression d’une stratégie détournée : les consulats d’Érythrée ne délivrent pas de laissez-passer, alors on passe par le Soudan, plus complaisant.

Par ailleurs, deux exilés soudanais sont actuellement au centre de rétention de Coquelles avec des OQTF pour le Soudan. Eux risquent fort d’être libérés en raison de la jurisprudence des tribunaux du Nord, mais il convient de rester vigilant-e-s.

France Terre d’Asile, association présente dans les centres de rétention de Coquelles et de Oissel, ne semble pas vouloir communiquer sur le sujet pourtant particulièrement grave, confirmant là son absence de distance avec la politique du gouvernement.

Mise à jour 15/02/2017 – 20h30 : les deux Soudanais enfermés au centre de rétention de Coquelles ont été libérés par la cour d’appel de Douai. Le tribunal administratif ne s’est pas encore prononcé sur l’annulation de leur OQTF.

 

Ce que vous pouvez faire :

Interpeller le ministre de l’intérieur pour demander de stopper l’expulsion :

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Interpeller la préfète du Pas-de-Calais pour lui demander d’annuler toutes les OQTF pour le Soudan :

http://pas-de-calais.gouv.fr/Contactez-nous

fabienne.buccio@pas-de-calais.pref.gouv.fr

 

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