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Passeurs d'hospitalités

~ des exilés à Calais

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Archives de Tag: Soudan

MISE A JOUR: expulsions vers le Soudan

14 mercredi Fév 2018

Posted by passeusesdhospitalites in Non classé

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Asile, Droits de l'homme, Exilés, expulsions, politiques migratoires, rétention, Soudan

I. , enfermé au centre de rétention de Coquelles, à coté de Calais, est passé face à son dernier juge samedi dernier. Celle-ci a décidé de prolonger sa détention, qui va donc atteindre la durée maximale (soit 45 jours).
Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter : la juge nous informe qu’il n’y a pas de déportation vers le Soudan. Et puis, finalement elle admet qu’il y en a, mais bon, de toute façon, très rarement…

M., déjà déporté depuis les Pays Bas pour être enfermé à Metz, est toujours en détention. Il a été emmené pour voir l’Ambassade à Paris mercredi dernier, mais finalement la voiture n’a pas pu partir à cause de la neige (sic).
Il est malade, dubliné et débouté de l’asile, et un recours à la Cour Européenne a été lancé la semaine dernière.
Pendant ce temps, il reste à la merci d’une déportation imminente, ne manquant pour se faire que le laisser-passer.

On a reçu et on publie ici le communiqué écrit par les personnes chez qui il vivait jusqu’à son arrestation:

« Mohamed BALLAH Amhed abdelhamid, né le 17.12.1985 va être transféré demain (aujourd’hui, le 14 fevrier) à Paris en vue de son expulsion vers le Soudan!
Écrivez au Ministre de l’Intérieur français, Monsieur Gérard Collomb… S’il vous plaît!
Il n’est pas encore dans l’avion!
Copiez, collez!
Aidez-le…
sec.immigration@i
nterieur.gouv.fr

« Monsieur le ministre,
Je voudrais que vous puissiez connaître cet homme…..
Il s’appelle Mohamed BALLAH Amhed abdelhamid… il est né le 17.12.1985 et ne veut pas mourir.
Il est incarcéré au centre de rétention de Metz et a presque épuisé tous ses recours… il risque de se faire expulser au Soudan… Son état de santé et les raisons qui l’ont poussé à fuir son pays le renverraient vers la mort!
Ce mercredi 14.02.2018 il doit se rendre à l’ambassade à Paris… son envol est imminent…
Mais tant qu’il y aura de l’espoir, nous nous battrons à ses côtés… Nous ne l’abandonnerons pas…
Par ce mail, je vous demande de toutes mes forces de faire ce qui est en votre pouvoir pour interdire l’expulsion vers le Soudan de Mohamed BALLAH Amhed abdelhamid, né le 17.12.1985.
J’en appelle à votre humanité…

G. D., née en Belgique et citoyenne du monde.  »

 

Alerte

Expulsions vers le Soudan : quelques joies

23 mardi Mai 2017

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Calais, Exilés, expulsions, solidarité, Soudan

Les tentatives d’expulsion vers le Soudan se sont multipliées ces derniers mois, les expulsions effectives aussi, mais les libérations aussi, parfois très rapides, lors des premiers recours qui sont faits au début de l’enfermement en centre de rétention, ou plus tardivement, parfois de haute lutte.

Quelques exemples de personnes pour lesquelles nous avions lancé une alerte ces derniers mois, et qui ont été libérées.

Ainsi, Monsieur Yousouf, arrêté à Ouistreham (qui est le port maritime de Caen, avec des liaisons ferry vers le Royaume-uni) et enfermé au centre de rétention de Rennes pour être expulsé vers le Soudan. Il a été libéré parce qu’il a demandé l’asile lorsqu’il était au centre de rétention, et que le préfet n’a pas fait les démarches nécessaires au maintien de l’enfermement pendant la durée d’examen de sa demande.

Le parcours de Mohamed Yacoub témoigne de l’acharnement particulier de la préfecture du Pas-de-Calais. Accueilli dans un foyer pour mineurs, donc reconnu comme tel, il choisit de reprendre la route vers le Royaume-uni. Arrêté à Calais, il se déclare majeur, croyant être libéré plus vite. Il est placé en rétention pour être expulsé vers le Soudan. Pour contourner la jurisprudence des tribunaux du Pas-de-Calais qui annulent les décisions d’expulsion vers les pays comme le Soudan, il est transféré au centre de rétention de Oissel, près de Rouen, où les tribunaux jugent différemment. Malgré tout, il est finalement libéré. La préfète du Pas-de-Calais, passant par-dessus la décision du tribunal, prend un nouvel arrêté de placement en rétention et l’envoie cette-fois à Plaisir, dans les Yvelines. Le tribunal administratif de Versailles annule ce nouvel arrêté au nom de l’autorité de la chose jugée par le tribunal de Rouen. Mohammed Yacoub est donc libre, et choisit de demander l’asile en France.

À Marseille, Ahmad Ali, qui avait échappé à l’expulsion en refusant d’embarquer dans l’avion (voir ici et là), vient d’obtenir l’asile en France. Il est encore poursuivi pour ce refus d’embarquement (voir ici et là), qui est un délit en droit français (« soustraction à une mesure de reconduite à la frontière »), mais sa reconnaissance comme réfugié met en lumière à la fois la légitimité de ses craintes en cas d’expulsion, qui l’ont conduit à refuser d’embarquer, et l’illégitimité de son placement en rétention alors qu’il venait d’arriver en France et n’avait pas eu matériellement le temps ni la possibilité de demander l’asile.

Un message que font circuler les personnes qui le soutiennent :

« Pour celles et ceux qui ont suivi l’affaire de «Ali Ahmad», soudanais  rencontré par Al Manba au CRA de Marseille où la France tentait de  l’expulser après lui avoir réfusé le droit a une demande d’asile dans  des conditions avec au moins une façade équitable, cherchant a  l’expulser par deux fois au Soudan puis à le condamner pour refus  d’obtempérer à une décision de justice, maintenu sous contrôle  judiciaire dans l’attente du rendu de son jugement le 19 juin (la  procureure ayant requis 3 mois fermes, 10 ans d’interdiction de territoire & placement en CRA à la levée d’écrou en vue d’une nouvelle  expulsion) …

Ce même «Ali Ahmad» vient d’être reconnu réfugié par la CNDA !

La CNDA fait un pied de nez à toutes ces décisions obtues des juges  administratifs et judiciaires, à l’OFPRA expéditive en centre de  rétention,

La poursuite pénale va sans doute en prendre conséquence et tomber …

Un peu d’espoir, et un encouragement à continuer à se mobiliser et  soutenir les personnes même dans les impasses les plus profondes de  cette république,

HURRIYA ! »

 

Wilhelm Hammershol : Intérieur.

Risque d’expulsion vers le Soudan / préfecture du Calvados / CRA de Rennes

07 vendredi Avr 2017

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Caen, Calais, Exilés, expulsion, Soudan

La politique d’expulsion vers le Soudan continue (voir ici, ici, ici, ici, ici, ici et là). Il s’agit cette fois d’une personne arrêtée à Ouistreham, près de Caen, lors d’une tentative de passage vers le Royaume-uni. La décision de renvoi vers le Soudan vient de la préfecture du Calvados, et cette personne est enfermée au centre de rétention de Rennes. Elle a été présentée mercredi au consulat du Soudan, qui peut donc émettre très rapidement le laissez-passer nécessaire à l’expulsion, et celle-ci peut être très rapide.

 

Ce que vous pouvez faire :

Interpeller le ministre de l’intérieur pour demander de stopper l’expulsion :

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Écrire un message ou téléphoner au préfet du Calvados, Laurent Fiscus, auteur de la décision d’expulsion, pour lui demander de l’annuler :

formulaire de contact : http://www.calvados.gouv.fr/par-service-r1220.html

Téléphone : 02 31 30 64 00

E-mail : laurent.fiscus@calvados.pref.gouv.fr

 

Voici le communiqué de la Cimade :

http://www.lacimade.org/cp-un-soudanais-menace-dexpulsion-par-la-prefecture-du-calvados/

« CP – Un soudanais menacé d’expulsion par la préfecture du Calvados

7 avril 2017

Le 25 mars 2016, un ressortissant soudanais est à nouveau placé au centre de rétention de Rennes en vue d’être expulsé du territoire français par la préfecture du Calvados. Présenté à son consulat mercredi, il risque à tout moment d’être renvoyé au Soudan. La Cimade s’alarme de la multiplication des expulsions vers des pays où la situation est fortement dégradée.

Communiqué de presse

De nombreux rapports émanant d’instances supranationales et d’associations de défense des droits de l’Homme ont, encore récemment, alerté l’opinion publique sur les atteintes aux droits de l’Homme commises au Soudan. C’est la situation de Monsieur Y., originaire du nord Darfour, qui a fui sa ville natale en 2016 en raison des persécutions du gouvernement et du conflit  ethnique qui ont décimé sa famille. Il a parcouru le chemin dangereux le menant en Libye, pour traverser la Méditerranée sur un bateau pneumatique. Monsieur Y. a eu la chance d’accoster en vie en Sardaigne. Ses empreintes ont été prélevées avant qu’il rejoigne Turin, l’Allemagne, puis la France. Son objectif étant de rejoindre le Royaume-Uni pour y trouver refuge, il a passé plusieurs semaines en errance avant de tenter une nouvelle traversée depuis Ouistreham. C’est là qu’il a été arrêté et que la préfecture du Calvados a décidé qu’il devait être expulsé.

Le conflit qui sévit au Darfour depuis 2003 a fait de nombreuses victimes et provoqué d’importants déplacements de population. Selon l’ONG Amnesty International, le gouvernement de Khartoum a commis de multiples violations des droits à l’encontre des populations civiles. La préfecture, consciente que la situation est dramatique, précise cyniquement dans son arrêté que Monsieur Y. ne sera pas expulsé vers le Darfour, alors qu’il est originaire de cette région. La situation dans le reste du pays est pourtant préoccupante, mais malgré les violations graves et incessantes des droits de l’Homme, la préfecture du Calvados n’hésite pas à organiser l’expulsion de Monsieur Y. vers le Soudan.

La Cimade appelle au respect des droits des personnes étrangères et dénonce l’aveuglement des autorités françaises à l’encontre de ces personnes en quête de protection internationale. La Cimade demande la libération immédiate de Monsieur Y. et l’arrêt des expulsions vers le Soudan. »

 

31 mars à Paris : rassemblement contre les expulsions au Soudan

28 mardi Mar 2017

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Calais, Exilés, expulsions, solidarité, Soudan

Bien sûr les exilé-e-s sont des sujets politiques, et vont exprimer dans l’espace public des visions et des choix quant à telle situation particulière ou quant à la société et à son avenir. En tout cas, au moment où les expulsions vers le Soudan se multiplient et se banalisent, un collectif d’exilé-e-s, Les activistes soudanais, appellent à se mobiliser.

Rassemblement devant le ministère des affaires étrangères, vendredi 31 mars de 15h30 à 18h30.

 

Vous pouvez télécharger le texte de l’appel ici.

« Ensemble contre l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Soudan
Rassemblement pour protester 
contre l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Soudan 
devant le ministère des Affaires Etrangères  vendredi 31 mars 2017 de 15 h 30 à 18 h 30

 

Aujourd’hui 27 Soudanais attendant l’exécution de leurs arrêtés d’expulsion, car les autorités françaises  ont entamé ces derniers mois des procédures d’expulsion pour un nombre croissant de demandeurs d’asile en  provenance du Soudan sans prendre en compte la situation de guerre qui sévit dans plusieurs régions de ce pays  et notamment au Darfour, dans les Monts Nouba, dans le Nil Bleu (le Quai d’Orsay déconseille fortement au  ressortissants français de se rendre dans ces zones), ni les atteintes graves contre les droits de l’Homme dans  l’ensemble du pays. La France semble ignorer que le général Omar El Bechir est le seul chef d’Etat en exercice qui  soit  poursuivi  par  le  Tribunal  Pénal  International  (TPI)  pour  des  accusations  de  génocide,  de  crimes  de  guerre et de crimes contre l’humanité. La France ne semble plus se souvenir non plus que les dispositions des  conventions internationales interdisent le renvoi d’un demandeur d’asile dans  son pays  d’origine,  si cela doit  mettre sa vie en danger.

Il est important de souligner que les demandeurs d’asile soudanais, comme l’ensemble des demandeurs  en  provenance  d’autres  pays,  ne  bénéficient  pas  d’assez  du  temps  pour  préparer  leurs  dossiers,  ni  d’une  assistance  leur  permettant  de  comprendre  les  procédures  complexes  de  la  demande  d’asile  et  des  limites  juridiques et administratives à ne pas dépasser. A cela s’ajoute les problèmes de communication liés au nombre  insuffisant d’interprètes en arabe soudanais mais aussi dans les  autres langues parlées de ce pays.

La majorité des demandeurs d’asile soudanais arrivent en France après une traversée périlleuse de la  Méditerranée  et  un  voyage  long  et  éprouvant  à  travers  plusieurs  pays  avec  les  conséquences  physiques  et  psychologiques que l’on imagine sur ces jeunes gens qui quittent leur pays et leurs familles pour la première fois.  Arrivés en France, ils sont contrains de dormir dans les rues des grandes villes. Ils déposent leur demande d’asile  dans des conditions indignes malgré l’aide et les efforts déployés par les ONG.

Avec ce rassemblement, nous appelons les autorités françaises à arrêter immédiatement l’expulsion des  demandeurs d’asile soudanais vers leur pays d’origine car ils sont victimes dès leur retour de pressions, menaces,  d’interrogatoires  « prolongés »  et  de  toutes  sortes  de  discriminations.  Les  organisations  humanitaires  et  de  défense des Droits de l’homme avaient signalé dans le passé des cas de disparition parmi les expulsés vers le  Soudan, mais aussi des meurtres, comme celui de Mohamed Ahmed Mahmoud le 21 novembre 2016 les services  soudanais  avait  expliqué  sa  mort  pendant  les  interrogatoires  par  le  fait  qu’il  s’était  jeté  de  la  fenêtre  du  cinquième étage.

Arrêtons l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Soudan

Rassemblement organisé par les activistes et les associations soudanais en France
Lieu de rassemblement :
Ministère des Affaires Etrangères
37, Quai d’Orsay 75007 Paris
Métro Ligne 8 et RER C : Gares des Invalides, coté Esplanade des Invalides »

 

Échec d’une expulsion vers le Soudan: procès reporté

26 dimanche Mar 2017

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Exilés, expulsions, solidarité, Soudan

Si Ahmed Ali a échappé à l’expulsion vers le Soudan en refusant d’embarquer à l’aéroport de Marseille (voir ici, ici, ici et là), il est par contre poursuivi en justice pour avoir fait obstacle à son expulsion. Il devait être jugé en comparution immédiate jeudi dernier, mais il a demandé comme c’est de droit à avoir le temps de préparer sa défense. Il est donc libre dans l’attente du procès qui aura lieu le 27 avril.

Voici le message du Collectif Soutien Migrants 13, datant de jeudi dernier :

« Ahmed Ali, le copain soudanais qui s’est opposé à son expulsion vers le  Soudan hier, a été libéré par le tribunal de grande instance d’Aix le  temps de son jugement qui a reporté au 27 avril prochain.

En faisant « obstruction à son éloignement », il s’est en effet exposé à  des poursuites pénales, c’est pourquoi il avait été placé en garde à vue  hier et comparaissait en comparution immédiate aujourd’hui. Lui et son  avocate ont demandé le report de procès : ils l’ont obtenu.

En attendant le jugement, cette liberté provisoire, échapper à quelques  semaines de détention à la prison de Luynes, c’est déjà une victoire !
Hurriya !

On reste mobilisé pour l’audience du 27 avril (en attendant + de  précisions) pour laquelle il risque quand même une condamnation à la  prison et à une interdiction du territoire français (la fameuse ITF qui  empêche toute régularisation pendant une durée de 2 ans).

En attendant l’OQTF est toujours valide, mais suspendue le temps de ce  jugement. Il s’agit maintenant pour lui de faire reconnaître son droit  d’asile devant la Cour nationale du droit d’asile.

Et pour nous tous, de continuer à lutter contre toutes ces tentatives  d’expulsions de la France vers le Soudan (ou ailleurs) qui s’inscrivent  dans des politiques anti-migratoires européennes de plus en plus  criminelles.

Pas un pas en arrière ! »

 

Zhu Da : Lotus et oiseaux.

Échec d’une expulsion vers le Soudan : procès et mobilisation demain jeudi

22 mercredi Mar 2017

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Exilés, expulsions, Soudan

Ahmed Ali, qui devait être expulsé aujourd’hui depuis Marseille vers le Soudan, a refusé d’embarquer dans l’avion. L’expulsion n’a pas eu lieu (voir ici, ici et là).

En France, c’est un délit de s’opposer à son expulsion. Il est détenu jusqu’à son procès en comparution immédiate, qui aura lieu demain.

Le procès aura lieu demain jeudi 23 mars à 13h30 au tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence, 40 boulevard Carnot https://goo.gl/maps/5GfrPSe66op  . Les soutiens de Ahmed Ali appellent une présence solidaire nombreuse à l’audience.

Pour comprendre pourquoi Ahmed Ali refuse d’être renvoyé au Soudan, on peut lire les textes d’Amnesty International :

https://www.amnesty.org/fr/countries/africa/sudan/report-sudan/

ou de Human Rights Watch :

https://www.hrw.org/fr/news/2016/09/08/lettre-concernant-la-situation-des-droits-de-lhomme-au-soudan

mais aussi les conseils prodigués par le ministère des affaires étrangères aux Français, où l’on voit que le territoire soudanais est pour moitié « formellement déconseillé », et pour l’autre moitié « déconseillé sauf raison impérative » :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/soudan/

Mais ça c’est pour les Français, les Soudanais on peut les renvoyer sans problème.

 

Voici le texte diffusé par le collectif Migrants 13 faisant le point sur la situation et appelant à venir soutenir Ahmed Ali demain au tribunal :

12h40, à l’aéroport de Marignane, Ahmed Ali a fait un refus d’embarquer. Quelques passagers sympathisants mais pas de mouvement massif de solidarité. Pas de journalistes intéressés par la question (honte à la presse). Une trentaine de solidaires, chukran.

Ahmed a été différé au pénal pour le fameux «refus d’embarquement» qui se catégorise comme refus de coopération / refus d’obtempérer à une décision de justice. Sous cette accusation, il risque d’être condamné pour de trois mois à trois ans de prison ferme, avec à la clef un retour au CRA et une nouvelle expulsion au Soudan.

En ce moment il est en garde à vue à la PAF, il va par la suite être emmené en garde à vue à Aix en Provence, dans les géoles du tribunal de grande instance ou dans un commissariat.

DEMAIN IL PASSERA EN COMPARUTION IMMÉDIATE AU TRIBUNAL D’AIX EN PROVENCE, sans doute à 13H30. IL EST PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE DE LE SOUTENIR ET DE DÉMONTRER A CETTE JUSTICE FRANÇAISE QU’IL N’EST PAS ISOLÉ, QUE NOUS SOMMES NOMBREUX À SES COTÉS À NOUS OPPOSER AUX VIOLENCES ADMINISTRATIVES DONT IL EST L’UN DES NOMBREUSES VICTIMES.

Demain en comparution immédiate, Ahmed va demander un rapport de l’audience pour échapper à la justice d’abattage et pouvoir se défendre correctement. Il va également demander une assignation à résidence chez un ami ce qui lui épargnerait l’incarcération dans la maison d’arrêt de Luynes, de continuer à compléter son recours à la CNDA accompagné de personnes compétentes.

Nous rappelons encore l’importance de soutenir Ahmed Ali, l’intolérable des expulsions vers la mort au Soudan dont il est menacé. La place d’Ahmed n’est pas plus dans un commissariat ou une prison française que mort entre les mains des autorités soudanaises. Sa place est dans l’espace libre, parmi ses amis, qu’il puisse faire sa demande d’asile ici et enfin s’installer, briser l’errance, les incarcérations illégitimes et consécutives et se reconstruire.

TOUTES PERSONNES SONT INVITÉES À SE RENDRE A L’AUDIENCE DE LA COMPARUTION IMMÉDIATE DEMAIN A 13h30 A AIX EN PROVENCE, IL EST PLUS QUE JAMAIS IMPORTANT D’ÊTRE MOBILISÉS ET SOLIDAIRES POUR QU’UN MINIMA DE JUSTICE SOIT RESPECTÉ.

La présence en nombre est importante dans un contexte ou de moins de moins d’assignations à résidences sont accordées par les tribunaux d’Aix-en-Provence, de plus en plus obtus et sévères.

SOYONS NOMBREUX !

LIBERTÉ POUR AHMED ALI !

PERSONNE N’EST ILLÉGAL ! »

 

Zhu Da : Deux oiseaux.

Aujourd’hui, échec d’une expulsion vers le Soudan

22 mercredi Mar 2017

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Exilés, expulsions, Soudan

Ahmed Ali a refusé d’embarquer aujourd’hui sur le vol au départ de Marseille (voir ici et là) qui devait l’expulser au Soudan via Paris et Doha. C’est son deuxième refus d’embarquement.

Il est toujours en garde-à-vue dans les locaux de la police aux frontières, et il doit passer demain en comparution immédiate demain pour s’être opposé à son expulsion, ce qui est un délit en droit français (charmant pays).

Le pire est donc évité pour aujourd’hui. Mais, en dehors des poursuites pénales, Ahmed Ali reste avec une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) avec le Soudan comme pays d’expulsion, d’une durée de an, et peut retourner en rétention en cas d’expulsion.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

 

Armand Auguste Balouzet : Chemin après l’orage.

Alerte : expulsion en cours de Marseille vers le Soudan via Paris

22 mercredi Mar 2017

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Exilés, expulsions, Soudan

L’expulsion de Ahmed Ali vers le Soudan depuis Marseille via Paris est en cours. Il avait été arrêté à la gare de Marseille Saint-Charles dès son arrivée en France sans avoir le temps de demander l’asile, et a été enfermé au centre de rétention du Canet.

Il doit embarquer aujourd’hui à 12h40 de Marseille vers Paris – Charles De Gaulle, arrivée 14h10. Une mobilisation est en cours à l’aéroport de Marseille Marignane.

Il doit repartir de Paris – Charles De Gaulle vers Doha soit par le vol Qatar Aiways de 15h15 :

http://www.parisaeroport.fr/passagers/les-vols/vols-depart/D_C11?ckey=20170322CDQR%20040%20%2020170322DOH

Soit plus probablement par celui de 21h20 :

http://www.parisaeroport.fr/passagers/les-vols/vols-depart/D_C11?ckey=20170322CDQR%20038%20%2020170322DOH

Il sera ensuite transféré de Doha vers Khartoum par Qatar Airways, qui est un acteur majeur des expulsions de la France vers le Soudan en tant que transporteur de confiance.

 

Une bonne nouvelle par contre, Mohammed Yacoub, mineur qui risquait d’être expulsé vers le Soudan, a été libéré hier.

 

Voici le texte distribué à Marseille en soutien à Ahmed Ali :

« VOUS POUVEZ AGIR

CONTRE L’EXPULSION DE AHMED ALI AU SOUDAN !

Le 13 février Ahmed Ali, réfugié Soudanais, a été arrêté à la gare Saint Charles en descendant du train quelques heures à peine après son arrivée en France. Il a emprisonné au centre de rétention administrative de Marseille, avant même d’avoir pu déposer une demande d’asile. Celle-ci a été traitée de manière expéditive depuis le centre de rétention, sans assistance d’un avocat. Il s’est déjà opposé à une première tentative d’expulsion vers le Soudan. Une 2nde tentative a lieu aujourd’hui sur votre vol.

Ahmed Ali est issu d’une minorité persécutée par le régime de Khartoum et il risque la mort s’il est remis aux mains des autorités de ce pays. Le dictateur de ce pays, Omar Al Bachir, est poursuivi pour crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre. Ahmed Ali a dû quitter son pays, considéré comme l’une des pires dictatures du moment, pour échapper au pire.

Le sort réservé aux personnes expulsées d’Europe à leur arrivée à l’aéroport de Khartoum est connu : elles disparaissent systématiquement dans les geôles du régime.

La France a été condamnée à plusieurs reprises par la CEDH en 2015 pour des tentatives d’expulsions similaires et elle y avait mis un terme. Mais le gouvernement a repris les expulsions vers le Soudan depuis quelques mois et a signé pour cela des accords avec le régime de Khartoum : plusieurs personnes viennent d’être expulsées de Calais, et c’est une première depuis Marseille !

La reprise et les tentatives de banalisation des expulsions vers le Soudan ne sont pas anodines : les Soudanais composent l’une des principales communautés qui demandent le plus l’Asile en France. Refuser de leur accorder la protection de l’asile, banaliser les expulsions, c’est délégitimer le principe même du droit d’asile en Europe. Il faut lever le tabou !

Ne laissez pas Ahmed Ali seul face à ses tortionnaires !

Si Ahmed Ali s’oppose physiquement à cette expulsion, il risque d’être jugé pour « refus d’obtempérer à une décision de justice ». Et condamné à la prison en France, avant une nouvelle tentative d’expulsion (double peine). Si Ahmed Ali s’incline, il va être remis aux autorités soudanaises. A la mort.

Faut-il choisir entre la prison en France ou la torture au Soudan ?

Vous pouvez agir :

Soyez solidaires en vous opposant vous-mêmes au départ de cet avion, afin de lui éviter la condamnation pour « refus d’obtempérer ». Vous pouvez refuser le décollage d’un avion qui mène quelqu’un à la torture ou au pire. Le simple fait de refuser de vous asseoir sur votre siège pourrait éviter cette expulsion.

Un ami Erythréen : «  Ils feraient mieux de nous tuer ici, directement, que de nous renvoyer là bas. » Surpris, on demande pourquoi, et l’ami répond : « Parce que là-bas, la mort, c’est certain. S’ils nous tuaient ici, au moins, les familles, elles sauraient ce qui est arrivé, elles pourraient retrouver le corps, faire le deuil. Là-bas, tu ne sauras jamais comment. » »

Deux nouvelles expulsions programmées vers le Soudan

21 mardi Mar 2017

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Calais, Exilés, expulsion, mineurs, Soudan

Il s’agit d’un mineur soudanais qui quitte le foyer où il était pris en charge en France pour tenter sa chance vers le Royaume-uni. Il est arrêté, dit qu’il est majeur pour éviter d’être renvoyé en foyer. Du coup, il est enfermé en rétention, au centre de Oissel près de Rouen, qui est souvent utilisé pour les expulsions vers le Soudan parce que les tribunaux de Rouen remettent moins en cause que d’autres les décisions de l’administration.

Il est enfermé en rétention alors que mineur (rappelons que légalement tout mineur est en situation régulière sur le territoire), et il risque d’être expulsé au Soudan.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/metropole-rouen-normandie/rouen/rouen-mineur-soudanais-somme-quitter-territoire-1215185.html

 

Il s’agit d’un homme soudanais, à peine arrivé en France, arrêté à la gare de Marseille Saint-Charles, qui n’a pas eu le temps de faire les démarches pour demander l’asile, dont la demande d’asile au centre de rétention est traitée selon une procédure expéditive et rejetée. Il a refusé une première fois d’embarquer à bord d’un vol pour Khartoum. Un nouveau vol est programmé pour ce mercredi 22 mars.

 

Voici un texte diffusé par les personnes qui le soutiennent :

http://mars-infos.org/au-cra-de-marseille-on-prepare-une-2192

« Depuis le 13 février Ahmed, réfugié Soudanais, interpellé à la gare saint Charles en descendant du train à peine quelques heures après son arrivée en France, est détenu*** au centre de rétention administrative de Marseille.

LES AUTORITÉS FRANÇAISES SE MOBILISENT POUR ORGANISER SON EXPULSION.
ELLES ONT POUR CELA LE SOUTIEN TOTAL DES AUTORITÉS SOUDANAISES QUI ONT DÉLIVRÉ UN LAISSER-PASSER CONSULAIRE – document qui permet l’expulsion de la personne qui ne présente pas de documents d’identité officiels.

Ahmed issu d’une minorité persécutée par l’Etat de Khartoum et est cherché par le gouvernement de Khartoum. Il risque la mort si il est remis entre les mains des autorités de cet Etat.

Mais le préfet, ses hiérarchiques inférieurs et supérieurs, l’Etat, les agents et les juges, n’y voient pas d’inconvénient. «Pas de grief» dans le jargon judiciaire.

Selon de le représentant de la préfecture : « Tout va bien au Soudan, le problème c’est le Darfour, y a deux Soudans, on est un pays civilisé, quand même, il faut pas se méprendre, on renvoie «dans des pays sûrs». «Le Soudan est un pays sûr». On renvoie à Khartoum. »

Peu importe le fait que le gouverneur de cet état soit poursuivi pour crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre. Peu importe que si Ahmed a dû partir c’est bien en raison de persécutions de ce même Etat qui, bien sûr, va le «réadmettre», comme il réadmet tous les opposants au régime qui lui sont présentés par la France.
Pour la prison, la torture, l’exécution.

Mais ça, c’est des histoires, n’est ce pas? Les doutes comme les consciences sont vite évacués par le désormais classique : monsieur est un migrant économique. Pourquoi? «Ça se voit». La Justice tranche : «ça se voit».

Une première expulsion a été tentée la semaine passée, Ahmed a refusé de monter dans l’avion. Sa détention au CRA a été prolongée pour permettre une nouvelle tentative d’expulsion dans un prochain avion prévu dans la semaine prochaine. Il a déposé une demande d’Asile dans le CRA – qui a été refusée par l’OFPRA (dont les taux déjà exhorbitants de refus sont aggravés en rétention). Or,il faut savoir qu’aucune demande d’asile a été accordée depuis le CRA jusqu’à présent. Cela veux dire que Ahmed n’a jamais eu la possibilité de demander l’asile en France. Il a fait appel à la décision auprès de la CNDA mais cet appel n’est pas suspensif, et il peut être déporté à tout moment. Et qu’après la CNDA lui accorde le statut de réfugié. Trop tard. Tant pis ?

L’autre jour, un ami érythréen dit : « ils feraient mieux de nous tuer ici, directement, que de renvoyer là bas. Surpris, on demande pourquoi, et l’ami répond, parce que là bas, la mort, c’est certain. Si ils les tuaient ici, au moins, les familles, elles sauraient ce qui est arrivé, elles pourraient retrouver le corps, faire le deuil. Là-bas, tu ne sauras jamais comment … »

La reprise des expulsions vers le Soudan comme l’Afghanistan ne sont pas anodines – elles s’inscrivent dans un contexte de délégitimation croissante des demandeurs d’asile et d’un croissant refus de leur accorder la protection asilaire. Or, afghans et soudanais composent les deux communautés nationales qui demandent le plus l’Asile en France.
D’où l’intérêt de lever le tabou au sujet de leur déportation.

une fois de plus, c’est sous notre nez dans les rides de notre ville, là, nulle part et pourtant un nœud du monde mondialisé, un nœud de la violence institutionnelle, administrative et banale, de l’infinie et indicible violence nationale, boulevard des peintures, au Canet à cinq minutes du métro Bougainville, Marseille, quatorzième.

une fois de plus c’est dans notre nom, notre nom du silence, le nom de ceux qui sont identifiés française et français, de ceux qui sont identifiés «légaux» au séjour,

jusqu’à quand ?

Si Ali refuse sa seconde expulsion, il risque d’être jugé pour « refus d’obtempérer à une décision de justice ». Et condamné à la prison. Après la prison, retour au CRA, retour à l’expulsion.

Si Ali accepte son second expulsion, il va être remis aux autorités soudanaises, qu’il a fui. Il va être remis à la mort.

Tu vois le paysage ?

(*** Pour information : Cette détention s’apparente à une détention illégale, par dessus le marché. Si nous pouvons passer sur l’illégalité en défendant l’illégitimité totale de la détention et de la déportation – la justice française ne le peut pas, en théorie. Deux juges (Juge des Libertés et de la Détention, Juge Administratif au Tribunal Administratif) cautionnent la légalité de la décision d’expulsion et de la décision de maintien en CRA. Or, les lois nationales, européennes comme les conventions internationales prescrivent que toute personne a le droit de formuler une demande d’asile. Arrivant dans le pays, un demandeur d’asile intercepté par la police française ne doit donc pas être placé en CRA mais envoyé à un rdv avec la préfecture pour enclencher ses démarches.
UNE PERSONNE ARRETEE pour la premiere fois PAR LA POLICE FRANÇAISE QUI N’A PAS ENCORE D’OQTF DOIT POUVOIR DEMANDER L’ASILE PENDANT L’INTERPELLATION OU PENDANT L’AUDITION AU COMMISSARIAT ET DONC ÊTRE RELACHÉE faire ses démarches en milieu libre). »

 

Pour mémoire, la situation des droits de l’homme au Soudan exposée par Human Rights Watch :

https://www.hrw.org/fr/news/2016/09/08/lettre-concernant-la-situation-des-droits-de-lhomme-au-soudan

 

Expulsions : Fahrad en sursit, Mohammed expulsé au Soudan

17 vendredi Mar 2017

Posted by passeursdhospitalites in Non classé

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Afghanistan, Calais, Dublin, Exilés, expulsions, Soudan

Fahrad, qui devait d’être expulsé lundi dernier pour la Norvège dans le cadre du règlement Dublin III qui a pour fonction de déterminer le pays européen responsable d’une demande d’asile, et risquait de là d’être expulsé vers l’Afghanistan, a refusé d’embarquer. Une centaine de personnes s’étaient mobilisées à l’aéroport contre son expulsion. Il n’a donc pas été expulsé, mais il est toujours enfermé au centre de rétention du Mesnil-Amelot, juste au bord des pistes de l’aéroport de Roissy – Charles De Gaulle. Précisons d’autres personnes renvoyées vers la Norvège dans les mêmes circonstances y avaient été placées dans un centre pour préparer leur expulsion, sans accès à un soutien juridique indépendant, et avaient été expulsées vers l’Afghanistan en quelques jours, sans pouvoir déposer de recours. Peut-être va-t-il par contre bénéficier du récent arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne déclarant illégal au vu du règlement Dublin III le placement en rétention de demandeur-se-s d’asile sans motivation précise (voir ici et là).

Mohammed Moussa, qui était lui aussi enfermé au centre de rétention du Mesnil Amelot, a lui été expulsé vers le Soudan hier jeudi. Selon certains témoins, il était dans un état léthargique au moment de son embarquement, ce qui signifierait que des somnifères lui auraient été administrés, empêchant toute résistance.

Ce n’est pas la seule pratique déloyale concernant son expulsion. Il avait reçu au centre de rétention la visite de personnes se présentant au nom d’une soit-disant « organisation humanitaire », et c’est suite à cette visite que l’ambassade du Soudan a délivré le laissez-passer nécessaire à son expulsion. Deux autres personnes elles aussi arrêtées à Calais et expulsées au Soudan à partir du centre de rétention de Oissel, près de Rouen (voir ici et là), avaient rencontré alors qu’elles étaient encore au commissariat de la police aux frontière à Calais des représentants d’une soit-disant « organisation humanitaire américaine ». Ceci témoigne de la collaboration étroite entre la police française et les autorités soudanaises en vue de faciliter les expulsions.

D’autres personnes sont enfermée au centre de rétention du Mesnil-Amelot en vue de leur expulsion vers l’Érythrée, l’Irak, la Somalie, ainsi que des personnes malades qui risquent d’être renvoyées dans un pays où elles n’auront pas accès au traitement dont elles ont besoin :

http://www.lacimade.org/exiles-de-pays-en-crise-ou-gravement-malades-en-instance-dexpulsion-au-mesnil-amelot/

 

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