FACE À LA VIOLENCE, LES EXILÉS RÉINVENTENT LA DÉMOCRATIE

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Parmi les atrocités de cette guerre interminable du Darfour, l’armée soudanaise utilise le viol comme arme de guerre dans le village de Tabib.

Les Soudanais présents à Calais, se saisissent de la question, en débattent. Quelque soit leur région d’origine, la guerre au Soudan peut frapper n’importe où.

Et il choisissent d’exprimer leur protestation dans l’espace public, par une manifestation. Ils expriment une position, ils interpellent l’opinion publique sur une question qui concerne la communauté internationale.

Mekki nous parle de leur démarche :

http://audioblog.arteradio.com/post/3062528/mekki_-_manifestation_des_soudanais/

Qui n’est pas une première, les Soudanais débattent de la situation dans leur pays, comme Mekki nous le raconte ici :

http://audioblog.arteradio.com/post/3061700/interview_de_mekki__2_/

Dans l’après-midi, ce sont les Syriens qui se rassemblent pour le seizième jour consécutif et manifestent.

Eux aussi choisissent d’exposer un problème sur la place publique et d’inviter les autorités à prendre en compte leurs demandes. Eux aussi veulent écarter la violence, celle des conditions de vie qui leur sont faites, de la police qui les harcèle, des moyens qu’ils doivent utiliser pour franchir la frontière illégalement.

Ils revendiquent un droit, celui d’aller légalement déposer leur demande d’asile au Royaume-uni, parce qu’ils sont de réfugiés au sens de la Convention de Genève, parce qu’ils ont de meilleures chances d’intégration dans ce pays, parce qu’ils sont confrontés à la politique de non-accueil de la France.

Et ils font face à la surdité des autorités, tant françaises que britanniques.

Allal fait le point sur leur mouvement :

http://audioblog.arteradio.com/post/3062529/allal_-_syriens_en_mouvement__7_/

Face à la violence, Syriens comme Soudanais ouvrent des espaces de débat démocratique.

 

La manifestation des Soudanais – 21 novembre 2014