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Nîmes :

Les audiences ont commencé hier devant le tribunal administratif et le Juge des Libertés et de la Détention. 8 personnes sont libérées suite aux audiences du matin. Le Juge des Libertés et de la Détention décide de la libération de 37 personnes l’après-midi, mais cette fois le procureur fait appel. Par ailleurs des Syriens ont été libérés en soirée, l’un suite à une hospitalisation, les autres pour raisons inconnues.

Comme dit une avocate citée par Midi Libre : « Si le but est de désengorger Calais, pourquoi les amène-t-on au centre de rétention de Nîmes et pas dans un foyer ? Pour quelles raisons sont-ils ainsi dispersés dans les centres de rétention en France ? Un centre de rétention n’est pas là un lieu d’hébergement et d’accueil. C’est un lieu de privation de liberté. »

http://www.midilibre.fr/2015/10/22/de-calais-a-nimes-des-migrants-places-en-retention,1230612.php

Toulouse :

50 personnes sont bien arrivées en deux fois hier vendredi, soit arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi, soit transférées depuis le centre de rétention de Coquelles, sans doute pour arriver à 50. Même constat d’absurdité dans les médias locaux et de la part des associations.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/22/2202229-50-expulses-calais-attendus-demain-centre-retention-cornebarrieu.html

http://actu.cotetoulouse.fr/expulses-calais-refugies-migrants-50-cornebarrieu-toulouse-vendredi-23-octobre_21707/

http://actu.cotetoulouse.fr/migrants-transferes-calais-vers-toulouse-jet-prive-refugies_21453/

Autres rafles en perspective :

50 personnes personnes en provenance de Calais seraient attendues au centre de rétention de Marseille lundi.

Le but de ces rafles et de ces placements en rétention aux quatre coins de la France est évidemment de faire peur, dans le cadre d’une stratégie de déguerpissement : mettre la pression pour que les exilé-e-s partent de Calais, ou tout au moins se cachent.

Sauf qu’aucune solution n’étant proposées à ces personnes, on leur fait simplement comprendre un peu plus qu’elles ne sont pas les bienvenues en France, ce qui les renforce dans leur projet d’aller au Royaume-uni. Aussitôt libérées, elles reviennent à Calais.

 

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