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Calais n’est pas le seul lieu où s’exerce la violence des politiques de non-accueil, et des destructions de campements, de bivouacs et d’effets personnels ont lieu ou sont en projet ailleurs. Alors que de nouvelles arrivées en nombre important d’exilé-e-s sont attendues dès le printemps, dès que les conditions météorologiques seront meilleures en Méditerranée et dans les Balkans, et qu’il faudrait anticiper les choses pour qu’elles se passent bien, les autorités accroissent la précarité et le désordre.
Installé sur un terrain appartenant à la communauté urbaine de Dunkerque, le campement de Téteghem https://goo.gl/maps/foTCZ7BasS42 avait fait l’objet 2012 d’aménagements rendant les conditions de vie moins précaires. Mais la mairie souhaitait limiter le nombre d’exilé-e-s présents. Celui-ci ayant augmenté dans le courant de l’année 2014, elle avait installé des containers pour 80 personnes, les autres étant réputées avoir disparu.
Dans les faits, de petits campements s’étaient installés à proximité, dans des conditions plus précaires. Et le nombre de personnes a continué à augmenter en 2015. À partir du début du mois d’octobre, la police a détruit plusieurs groupes de tentes, a priori sans aucune base légale. Le 18 novembre, les derniers campements ont été détruits, et les containers fermés puis enlevés.
C’est par de brèves informations dans la presse locale, au fil d’un article, qu’on apprend aussi l’existence de campements à Loon-Plage https://goo.gl/maps/bkxFes6T2pT2, la commune où se trouve le terminal ferry de Dunkerque, et leur destruction.
À Zeebruges https://goo.gl/maps/eT9cbML5fZo en Belgique (voir ici et là), après la rafle des 30 et 31 janviers, qui avait conduit à une soixantaine d’arrestations et à la destruction de bivouacs, le harcèlement policier continue. C’est la présence d’un journaliste à ce moment-là qui nous permet d’apprendre une rafle le 12 février au moment où des bénévoles servaient le petit déjeuner près de l’église Stella Maris, et la destruction des effets personnels des personnes qui vivaient aux alentours.
L’augmentation du nombre d’exilé-e-s bloqué-e-s à la frontière britannique à partir de la fin de l’été 2013 avait conduit autour de l’été 2014 à une plus grande dispersion, dans des ports où n’avaient jusque-là que des tentatives de passage occasionnelles, ou plus en amont sur les autoroutes menant au littoral. C’est souvent par la presse locale qu’on pouvait avoir quelques informations sur la situation, à Dieppe https://goo.gl/maps/BCVafVJiCpF2, Ouistreham https://goo.gl/maps/z8FD8ixK9Q92, Cherbourg https://goo.gl/maps/j3ZcW3epr542, ou en Picardie https://goo.gl/maps/SZepJUcTNex.
C’est dans ce contexte que des exilé-e-s se sont installé-e-s à Chocques https://goo.gl/maps/a3ke6XBqHFF2, près de Béthune. Le sous-préfet aurait annoncé la destruction prochaine de ce campement.
15 février 2016, des engins de chantier s’affairent dans le no-mans-land autour du bidonville de Calais.
Tyson Coxa a dit:
A reblogué ceci sur Le blog de Tyson Coxa.
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