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À 11h, le centre d’information juridique et les associations avaient annoncé une conférence de presse, dans le bidonville, au centre juridique. À 10h, une délégation de la préfecture est venue accompagnée de policiers rencontrer les grévistes de la faim pour leur faire arrêter leur mouvement, moyennant quoi ils auraient un hébergement immédiat en « centre de répit », un examen accéléré de leur demande d’asile et la garantie de ne pas être renvoyés en Iran. Tentative de faire contre-feu à la conférence presse.
Réponse des grévistes de la faim : nous ne faisons pas ça pour nous, nous le faisons pour toutes les personnes qui habitent le bidonville. La préfecture : oui, mais vous c’est spécial, vous êtes iraniens. Réponse : il y a aussi d’autres Iraniens dans le bidonville.
Choc des cultures, entre la solidarité des exilés et le cynisme des autorités.
La délégation de la préfecture est partie. Les grévistes de la faim ont reçu les journalistes.
mairet a dit:
Quelle honte ! A quelle époque vivons nous pour faire des différences et « jouer » avec les gens affaiblis ?
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