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Les grévistes de la faim le disent eux-mêmes, ils n’ont aucune confiance dans les autorités françaises, qui ne tiennent jamais leurs promesses. L’attitude de la préfecture vis-à-vis d’eux ne peut que les conforter dans leur opinion.
Mercredi 17 mars, juste avant une conférence de presse organisée par les associations, une délégation de la préfecture arrive pour essayer de convaincre les neuf personnes en grève de la faim d’arrêter.
Le lendemain, la délégation revient, avec une lettre en français de la préfète du Pas-de-Calais les informant qu’ils peuvent aller en « centre de répit » (voir ici et là) et demander l’asile, vraisemblablement basée sur un copié-collé d’un texte type ventant les mérites du dispositif.
Le surlendemain, la délégation revient avec un formulaire cette fois en anglais, avec des cases à cocher selon que l’on accepte ou refuse d’être hébergé dans le camp de containers (voir ici et là) ou en centre de répit, et menace de ne plus revenir.
Niveau de dialogue : zéro. Les personnes en grève de la faim ont expliqué et réexpliqué ne pas faire ce mouvement pour elle-mêmes, mais pour l’ensemble des exilé-e-s (voir ici et là).
Les personnes en grève de la faim expliquent leur démarche :
et appellent à les soutenir :
Vous pouvez les soutenir sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #calaishungerstrike :
https://calaishungerstrike2016blog.wordpress.com/2016/03/20/calaishungerstrike/
Pour rester informé-e sur leur mouvement :
https://calaishungerstrike2016blog.wordpress.com/
La lettre de la préfète aux personnes en grève de la faim.
Le formulaire en anglais remis par la délégation de la préfecture aux personnes en grève de la faim.
Pingback: Après les destructions : mercredi 23 mars | Passeurs d'hospitalités
Tyson Coxa a dit:
A reblogué ceci sur Le blog de Tyson Coxa.
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