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Calais, Exilés, expulsions, Frontière, harcèlement policier, politiques migratoires, rétention
Les Syriens sont le groupe le plus important parmi les personnes arrêtées dans la nuit de mercredi à jeudi et envoyées en rétention au Mesnil-Amelot, près de l’aéroport de Roissy – Charles de Gaulle. Les autres pays d’origines : l’Afghanistan, l’Érythrée, l’Irak, l’Iran, le Pakistan, le Soudan.
Même tableau concernant les personnes arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi et transférées au centre de rétention de Cornebarrieu, près de Toulouse, d’après les premières informations que nous avons.
Donc des personnes qui a priori, au vu de la situation dans leur pays d’origine, ont toutes les chances d’être reconnues comme réfugiées dans le pays où elles en feront la demande. Et qui risquent d’être expulsées simplement parce qu’elles ont voulu faire cette demande au Royaume-uni, et non par exemple dans un pays aussi peu respectueux du droit d’asile que la France.
150 personnes arrêtées par groupe de 50 au cours des nuits de mardi à mercredi (transférées à Nîmes), de mercredi à jeudi (transférées au Mesnil-Amelot), et de jeudi à aujourd’hui vendredi (transférées à Cornebarrieu).
À priori, des procédures faites à la chaîne. Les Obligations de Quitter le Territoire Français portent toutes à la place du pays vers lequel la personne doit être expulsée la mention « sera reconduit vers tout pays dans lequel il établirait être légalement admissible ». En clair, on expédie les gens en rétention à l’autre bout de la France, on se préoccupera ensuite de savoir si on peut les expulser et vers quel pays.
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