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Aux environs de midi, environs 150 policiers et gendarmes accompagnés d’un canon à eau ont investi le quartier des restaurants, y entrant pour confisquer la nourriture et les boissons. Plusieurs personnes ont aussi été arrêtées. Il semble que les policiers se soient particulièrement acharnés contre le restaurant pour les enfants du collectif britannique Junglebooks, qui aussi créé une bibliothèque, une école et une radio dans le bidonville.
Il s’agit d’une opération médiatique, puisqu’une conférence de presse l’a conclue à 17h.
Le bidonville est depuis ses débuts le quartier le plus dynamique de Calais, avec une vie associative, une vie économique, de bric et de broc certes, mais une créativité et une vitalité malgré les conditions matérielles, malgré la violence, malgré les destructions successives de parties entières de ce qu’on a aussi appelé la New Jungle (voir ici et là).
Ne nous y trompons pas, c’est bien cette vitalité que ne supportent pas les autorité.
Un restaurant du bidonville, par Loup Blaster http://loupblaster.tumblr.com
Passeuses d'hospitalités 
A reblogué ceci sur runglaz.
La mauvaise foi n’étouffe pas les autorités .Parmi les raisons invoquées,il en est une étonnante à plus d’un titre: les plaintes des commerçants de Calais! Alors que les commerces de la Jungle se ravitaillent chez eux,et que les commerçants calaisiens ne veulent pas de migrants en ville,car ils feraient fuir la clientèle touristique! On pourrait presque en rire si la situation n’était pas si grave et discriminante.
Tout à fait d’accord avec vous ! La marchandise est achetée en gros dans les commerces Calaisiens pour être revendue sur le site de la jungle . Il faudrait savoir soit les commerces de Calais acceptent les migrants et ceux ci font leurs courses chez eux ce qui semble être une bonne solution de vivre ensemble , d’accueil , de partage ou on les laisse faire du commerce dans la jungle .
Tout à fait d’accord avec vous Raymond!
Il y a un certain magasin discount qui a dû voir son chiffre d’ affaires drôlement baisser,puisque les réfugiés n’y vont plus
On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre!😉
Effectivement, les magasins et les restaurants du bidonville s’approvisionnent dans les magasins en ville, et font tourner l’économie locale.
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