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Mercredi 2 mars, des exilés iraniens se cousent les lèvres et entament une grève de la faim. Il sont rejoints par d’autres, puis par quelques volontaires. Ils ont le soutien d’une partie des habitant-e-s du bidonville et des volontaires. Le mieux est de leur laisser la parole.
Ils en appellent aux Nations unies, appel à la fois vain et pertinent, vain tant l’ONU est loin, pertinent face à la réalité de la situation, quand les États jouent chacun son propre jeu, la France menant des contrôles au faciès à sa frontière avec l’Italie, la Belgique rétablissant des contrôles à sa frontière avec la France, la construction européenne étant remise en cause par l’égoïsme des État face à la venue de réfugié-e-s sur leur sol. Comme un retour une soixantaine d’année en arrière, chaque pays cherchant un bouc émissaire à sa propre crise.
À demain pour les personnes qui pourront être présentes au bidonville. Et pour les autres, faites là où vous êtes, partout est le lieu de la solidarité.
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julie a dit:
Pendant ce temps là la France a décoré de la légion d’honneur le gardien suprême des geôles saoudiennes, héritier putatif et ministre de l’intérieur, ça ne s’invente pas.
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