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Le « centre de répit » (Centre d’Accueil et d’Orientation selon terminologie officielle adoptée a posteriori – voir ici, ici, ici et ) d’Istres avait déjà fait parlé de lui avec l’expulsion de sept demandeurs d’asile syriens vers l’Italie au mois de novembre. La série continue, un exilé passant en jugement mercredi 13 avril pour avoir refusé d’embarquer sur le vol qui devait le renvoyer en Italie. D’autres ont épuisé les recours recours possibles et risquent l’expulsion.

Une réunion aura lieu aujourd’hui à Marseille avec des exilés, et un appel est lancé à venir en soutien à l’audience du 13 avril.

https://mars-infos.org/reunion-des-migrants-deplaces-de-930

Des expulsions ou des tentatives dans le cadre du règlement Dublin III (voir ici, ici et ), qui sert à déterminer quel pays est responsable d’une demande d’asile, ont également eu lieu d’autres départements. Les pratiques sont en fait très hétérogènes, certaines expulsant ou tentant de le faire, d’autres ne le faisant pas, d’autres plaçant les personnes en procédure normale et permettant ainsi l’examen de leur demande en France, même si un autre pays est responsable de leur demande. Il est très difficile d’avoir une vision d’ensemble sur plus d’une centaine de centres répartis sur tout le territoire.

La période est particulièrement délicate, puisque 41 « centres de répit » devaient fermer à la fin du mois de mars et 25 nouveaux ouvrir, avec une capacité plus importante pour permettre les transferts. Il sera encore plus difficile dans ce contexte de garder le contact avec des exilé-e-s présent-e-s dans ces centres et de savoir ce qui s’y passe.

D’autre part, il y a une incertitude sur le devenir des personnes qui recevront une réponse négative à leur demande d’asile, ce qui ne devrait pas tarder à arriver aux personnes ayant demandé l’asile dans les « centres de répit » au début du dispositif fin octobre 2015.

 

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